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ALBAT, François (1731-1802)
Date(s) : 1731-1-28 / 1802-4-27
Natif d'un village de la commune de Rivière-sur-Tarn, François ALBAT est l'un des chantres du bas-chœur de la cathédrale Notre-Dame de Rodez.
• 28 janvier 1731, Rivière-sur-Tarn [Aveyron] : François ALBAT, fils de Jean Albat et Élisabeth Coutariés naît. ; il est baptisé le 24 février, son parrain est François Fabri du lieu de Monstrejouls, sa marraine Magdelene Coutarié du lieu des Sales.
• 20 décembre 1754, Rodez : François ALBAT reçoit la tonsure.
• vers 1757, Rodez : François ALBAT est vicaire de paroisse de la cathédrale Notre-Dame.
• 17 février 1758 Rodez : François ALBAT est minoré et sous-diacre
• 11 mars 1758 Rodez : François ALBAT est diacre
• 20 mai 1758 Rodez : François ALBAT ordonné prêtre.
• vers 1762, Rodez : François ALBAT est vicaire de chœur (chantre) dans la cathédrale, ce durant 28 années.
• 1770-1772, Rodez : François ALBAT prêtre et vicaire de chœur figure dans une liste de « noms de musiciens régulièrement payés de 1770 à 1772 » par le chapitre cathédral.
• 24 mars 1776, Rodez : François ALBAT entre en maçonnerie.
• 1790, Rodez : François ALBAT, prêtre âgé de 59 ans ; dans l'état des vicaire daté du 5 novembre 1790 il est noté qu'il est "à la veille d’être infirme"
• juillet 1792, Rodez : François ALBAT reçoit toujours sa pension de 299 livres 33 deniers
• 23 mai 1793, Rodez : François ALBAT avec Antoine PORTALIÉ renouvelle le serment de la liberté.
• 26 novembre 1793 [6 frimaire an II] Rodez : François ALBAT se rend volontairement au Directoire du département où il se présente ainsi : il a 63 ans, il est prêtre, habite Rodez ; il n’a pas été fonctionnaire public ; il touche un traitement ou pension de l’état ; il a prêté le serment de liberté après le délai prescrit par la loi, il n’est pas fanatique. Il est alors relus à la maison Sainte-Catherine.
• 24 mars 1794 [4 germinal an II] Rodez : Les arrérages de sa pension alimentaire sont estimés à 50 livres. Le 26 mars suivant un certificat médical affirme qu’il avait des dartres sur tout le corps et qu’il souffrait d’un rhumatisme universel. Malgré cela le Directoire le dirige sur Toulouse avec 61 autres prêtres.
• 6 mai 1794 [17 floréal an III] Le Directoire lui verse 95 livres 6s 8d de reste de pension alimentaire et de frais de route. Il est reclus à Sainte-Catherine le 11 mai 1794.
• 26 avril 1795 [7 floréal an III] : Alors que François ALBAT, vicaire de chœur de la cathédrale est transféré à Toulouse, un vigne lui appartenant est venu dans le cadre des Biens Nationaux. Située à Rivière (lieu de naissance d'ALBAT), elle est estimé à 300 livres, et est finalement adjugée à Jean Antoine Renouvelet (agent national près le directoire de Millau) pour la somme de 400 livres.
• 30 juin 1795 [12 messidor an] Toulouse : À la suite d’une émeute François ALBAT sort de la maison de réclusion, et passe quelques jours dans une maison amie, au su de la municipalité de Toulouse. Le 18 juillet 1795 [30 messidor] il est autorisé par le représentant du peuple à rentrer en Aveyron, pour y vivre sous surveillance de l’administration.
• 9 août 1795 [22 thermidor an III] Rodez : François ALBAT déclare à la mairie de Rodez vouloir exercer son culte à Rodez.
[1795, d’après l’état du clergé paroissial de diocèse, un dénommé Albat est vicaire à Gramond]
• 27 septembre 1796 [6 vendémiaire an VI] Rodez : 9 citoyens de Rodez attestent qu’ALBAT « âgé de 60 ans, taille de 5 pieds 2 puces, cheveux et sourcils gris, yeux châtains, nez ordinaire, bouche moyenne, menton fourchu, front découvert visage rond avait résidé à Rodez, dans la maison du citoyen Taurines, prêtre, rue de la Pomme du 9 mai 1792 au jour de sa réclusion » et qu’il avait passé 15 mois de réclusion à Toulouse, puis était revenu à Rodez où il avait séjourné sans interruption.
• 27 avril 1802 [7 floréal an X] Rodez : François ALBAT prêtre décède à son domicile rue des Bourguets.
Mise à jour : 25 août 2019