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ALLIOT, sieur (1785 av.-1792 ap.)
État civil
NOM : ALLIOT     Sexe : M
Complément de nom : sieur
Autre(s) forme(s) du nom : ALIOT
ALLIOTTE
Date(s) : 1785 av.  / 1792 ap.
Notes biographiques

Le sieur ALLIOT – dont on ignore actuellement le prénom – joue de la basse à la cathédrale constitutionnelle de Saintes. On sait qu'il avait été enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes avant la Révolution. La question de son activité en 1790 reste posée.

• En 1785, Saintes [Charente-Maritime actuelle] : ALLIOT est enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre, tout comme Pierre EMERY sous la direction du maître de musique Jean-Claude JOSSE.
Le 13 septembre 1785, le chapitre lui donne "la permission d'aller chez ses parents y prendre l'air de la campagne pendant l'espace de huit jours".

• Après juin 1788, fin du dernier registre capitulaire conservé, donc à une date difficile à préciser, ALLIOT quitte la psallette, ayant atteint le temps de service requis. Il en est en tout cas sorti avant 1790, puisqu'il ne figure pas parmi la liste des enfants de chœur en poste à cette date à la cathédrale Saint-Pierre.

• En 1791, Saintes : "ALLIOT, basse" figure dans la liste des musiciens de la cathédrale constitutionnelle. Son traitement se monte à 100 livres pour l'année 1791. Il côtoie JOSSE, maître de musique ; SAVIGNY, basse contre ; BURDELOT dit DUPONT, basse contre ; CROCHERIT, taille et maître de chant au séminaire; GAUDRION, basse taille; LAURIER, haute contre ; SAUTEREAU, basson et serpent ; TAULOIS, serpent; Mademoiselle DELAITRE organiste ; et BERTHOMÉ, lui aussi joueur de basse.
Le traitement des deux joueurs de basse (100 livres seulement, alors que les chanteurs gagnent 700 livres, le serpent 500 et la damoiselle organiste 450) laisse penser qu'ils n'exerçaient qu'à temps très partiel.
• [1791] : Le sieur ALLIOT adresse une demande d'indemnité au directoire du district de Saintes pour son service de joueur de basse depuis le 1er mai 1791.
Le 10 septembre 1791, le district estime qu'il faut en effet lui payer la somme de 50 livres "pour ses services dans l'église cathédralle depuis l'époque de l'organisation de la musique". Il appuie sa décision sur "l'arrêté provisoire du département, concernant l'organisation de la musique de la cathédrale".

• 12 septembre 1792, Saintes : Comme l'avait fait BERTHOMÉ un mois plus tôt, ALLIOT "musicien jouant de la basse", demande le paiement du quatrième trimestre de son traitement, car il part défendre la patrie en s'engageant comme volontaire au second bataillon. Le directoire lui accorde une ordonnance de 25 livres.

Après quoi, on perd sa trace...

Dernière mise à jour : 17 juin 2016

Sources
F-Ad17/ G 251 ; F-Ad17/ L 309 ; F-Ad17/ L 320 ; F-Ad17/ L 424

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