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AMBLARD, Jacques (ca 1757-1791 ap.)
Date(s) : 1757 ca / 1791 ap.
Chantre au service de la collégiale Saint-Amable de Riom en 1790, Jacques Amblard a suivi un parcours assez classique entre Clermont-Ferrand, où il est né et a été formé, et Riom où il a passé la majeure partie de sa carrière de musicien. On note cependant, de manière assez surprenante, un passage de 3 ans dans une église parisienne.
• 12 mars 1757, Clermont-Ferrand : Jacques AMBLARD vient au monde paroisse Saint-Genès. Il est le fils de Jean, dont la profession n'est pas indiquée dans l'acte de baptême, et de Jeanne Defantine.
• [1764-1773], Clermont-Ferrand : Il est enfant de chœur à la collégiale Saint-Genès, dans sa paroisse de naissance. Un acte capitulaire de 1773 mentionne son départ de la maîtrise et son remplacement par Joseph BOISSET.
• [1773-1776], Clermont-Ferrand : Il poursuit son service dans la même église en tant qu'habitué et chantre gagiste à la collégiale Saint-Genès.
• 2 janvier 1774, Clermont-Ferrand : Il parraine son neveu Jacques AMBLARD qui deviendra enfant de chœur à la collégiale Saint-Genès et le sera encore en 1790.
• 17 octobre 1775, Riom : Agé de 18 ans, il épouse Marie Meigne. L'un des témoin est Gabriel François BAS, sous-chantre de la Sainte-Chapelle. De manière assez surprenante il est mentionné comme cordonnier dans l'acte, peut-être exerce-t-il à ce moment sa profession en parallèle de ses fonctions de musicien à la Sainte-Chapelle.
• [1775-1781], Riom : Il est habitué puis sous-chantre à la Sainte-Chapelle.
• [1781-1784], Paris: Il est employé par l'église paroissiale Saint-Sauveur et y reste 3 années. Il ne sera pas en mesure d'obtenir un certificat de travail de cette église.
• [1784-1791], Riom : Après 3 ans à Paris il revient en Auvergne et se fait engager comme chantre à la collégiale Saint-Amable comme musicien. Dans cette église il côtoie notamment le maître de musique Pierre MALIDOR ainsi que le sous-chantre Jean-François BRASSEUX. En 1791 il prétend que ses revenus étaient de 350 livres annuels. Il est renvoyé de l'église 15 jours avant sa suppression, les chanoines de Saint-Amable prenant les devants face aux changements à venir. On le retrouve cependant au service de l'église paroissiale en 1791.
• 1791 : Il adresse plusieurs suppliques au directoire du district de Riom afin de réclamer une pension ou une gratification proportionnelle à son temps de service.
Mise à jour : 28 mai 2020