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ANCEL, Nicolas Amon (1745-1805)
État civil
NOM : ANCEL     Prénom(s) : Nicolas Amon     Sexe : M
Date(s) : 1745-10-22   / 1805-3-7 
Notes biographiques

D'origine lorraine, sans doute formé dans une maîtrise, Nicolas Amon ANCEL débute sa carrière musicale comme chantre de haute-contre. Très rapidement, en 1768, à l'âge de 23 ans, il est reçu par les chanoines de la cathédrale Saint-Étienne de Châlons, en Champagne, comme maître de musique. Il reste à ce poste jusqu'à la suppression du chapitre, donnant visiblement satisfaction à la compagnie. Les registres capitulaires se font l'écho de plusieurs de ses compositions musicales qui font appel à des effectifs plus importants au moment des grandes fêtes liturgiques (par exemple lors des fêtes de la Dédicace) afin de rehausser le degré de solennisation du culte. Si la Révolution bouleverse ses habitudes et ses projets, elle ne le déstabilise pas, avec un nouvel emploi dans l’administration et un mariage à la clé. Plus tard encore, il s'adonne à l'enseignement, revenant ainsi à ce qu'il avait si bien appris à faire à la maîtrise des enfants de chœur.

• 22 octobre 1745, Toul [Meurthe-et-Moselle] : Nicolas Amon ANCEL voit le jour. Il est fils de George Ancel, manouvrier et d'Ursule Denheu. Il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale de Sainte-Geneviève."Dans l'ordo diocésain, saint Amon figure comme deuxième évêque de Toul après saint Mansuy" [site Nominis].

• 1768, Langres [Haute-Marne] : Il est en poste comme haute-contre à la cathédrale Saint-Mammès. Il est âgé de 23 ans. Est-il sorti de la maîtrise de la cathédrale de Toul ? C'est possible puisqu'il est incardiné dans ce diocèse.
• 23 avril 1768, Metz [Moselle] : "Sur ce qui a été proposé par M.le Chantre, Messieurs ont arrêté de retenir jusqu'au fetes de Pasques de l'année prochaine seulement le musicien haute contre venu de Langres, et ce aux appointemens de cinquante livres par mois a compter de la veille des Rameaux qu'il s'est presenté à l'Eglise et avec son logement a condition qu'il portera l'habit de chœur comme les autres musiciens, mesdits sieurs luy accordant par gratification et pour frais de son voyage une somme de trente livres". Au mois de juillet 1767, les chanoines avaient déjà fait venir une haute-contre de Paris puis une de Bar-le-Duc, cette dernière pour chanter lors de la fête patronale.
• 27 avril 1768, Châlons [-en-Champagne, Marne] : "Lecture faite de plusieurs lettres dans lesquelles on propose differents sujets pour remplir le poste de Me de musique. Mr le doyen a eté chargé d'ecrire à Cambray, à Metz, et au Me de musique de la metropole de Paris [Denis DEMONGEOT] pour s'assurer de la qualité des sujets pour en choisir un", lit-on dans le registre capitulaire  de la cathédrale Saint-Étienne. Le 30 mai suivant, le chapitre fait écrire au chapitre de Langres "pour s'informer si le musicien qui chante la haute contre dans cette eglise et que le maître de musique de la métropole de Paris juge capable d'être maître, voudroit venir occuper la place de Me de musique". Le 6 juin, le chapitre s'assemblé "pour avoir de nouveaux eclaircissemens et apres avoir verifié le temoignage qu'on rend de la conduite et des talens du sujet proposé [délibère] de luy faire offrir la place de Me de musique vacante dans la cathédrale".
• 18 Juin 1768, Châlons [-en-Champagne] : Nicolas Amon ANCEL, âgé de 23 ans, clerc tonsuré du diocèse de Toul, est "reçu maître de musique" de la cathédrale Saint-Étienne. Il touchera 600 livres de gages annuels "scavoir 480 livres par les recettes de la Communauté et devolus en la proposition ordinaire et 20 livres par la recette  des Enfans de chœur". En outre, "Mrs ont ordonné que suivant l'ancien usage on luy fournira le bois, la chandelle, les meubles et linges de table dont il aura besoin, les habits de chœur pour l'été et pour l'hyver un pain par jour l'assaisonnement scavoir le beure ; le sel, le poivre, le vinaigre, et les legumes necessaires pour la viande, la soupe Seulement : qu'on blanchisse son gros linge toutes les fois qu'on feroit les grosses lessives à la maison, le blanchissage du surplus comme surplis, rochets et autres linges fins qu'il ne voudroit pas être mis aux grosses lessives restant à sa charge [...]". La gouvernante des enfants s'occupera de sa chambre, de ses souliers, et fera sa cuisine. Quant aux charges attribuées au maître de musique dans la direction des enfants de chœur, elles sont définies par le règlement du 29 novembre 1762. Bien sûr, Nicolas Amon ANCEL est tenu de chanter la partie de la haute contre "dans le cas où la choses seroit necessaire". Et, pour les frais de son voyage, de Metz à Châlons, il lui sera versé 30 livres.
• 29 décembre 1768, Châlons : Ayant sollicité une augmentation d'honoraires, eu égard à la cherté des denrées, ANCEL voit sa gratification annuelle portée à 100 livres. Par la suite, elle sera portée à 200 livres.

• 26 janvier 1769, Châlons : Le chapitre accorde à ANCEL un long congé pour aller se perfectionner à Reims. Se rend-t-il auprès de son  confrère de la cathédrale, l'abbé HARDOUIN ?
• 13 novembre 1769, Châlons : Nicolas Amon ANCEL s'affirme par sa volonté d'animer davantage la musique produite en la cathédrale. Ainsi, il obtient l'autorisation de remplacer, en certaines occasions, l'habituel Magnificat à la mélodie trop entendue, par un psaume mis en musique pour la circonstance. La Sainte-Cécile est la première fête qui lui permet d'appliquer cette décision. Aux vêpres de la vigile, on  entend un psaume de la composition du maître de chapelle. Quant au Magnificat, il est chanté en faux bourdon.
• 9 juin 1769, Châlons : Une somme de 48 livres lui est durablement octroyée afin de pouvoir engager quelques "musiciens symphonistes" qui joueront avec la Musique lors des "principales fêtes" de Saint-Étienne.

• 15 novembre 1770, Châlons : Il signe paroisse Saint-Alpin comme parrain de Louise Charlotte Agnès Geneviève COCHU, fille de l'organiste de la cathédrale Jacques COCHU fils. L'acte ne mentionne pas sa profession.

• 24 février 1775, Toul [Meurthe-et-Moselle] : la cathédrale donne deux gros écus à ANCEL, maître de musique de Châlons, qui a fait exécuter une messe et deux motets en musique.
• 11 septembre 1775, Châlons : Comme chaque année à pareille époque, le maître de musique de la cathédrale obtient une gratification dont l'essentiel (110 livres) couvre les frais du repas qu'il doit annuellement aux musiciens à l'occasion des fêtes de la Dédicace. Une autre partie de la somme reçue correspond aux dépenses annuelles de papier à musique (52 livres). Et le reste permet le paiement des musiciens extérieurs embauchés pour la Dédicace (une basse contre et un joueur de basse venant de Reims et un "jeune enfant de chœur").

• Juillet 1777, Châlons : Il dit avoir reçu une proposition d'embauche de la cathédrale de Bourges, ce qui lui permet de renégocier son contrat à Châlons. Il obtient, par une délibération du 11 juillet 1777, quand il aura 20 ans de service : outre ses 600# de gages et sa gratification de 100#, une augmentation de 200 livres réduite à 100# s'il est pourvu d'une chapelle.  La conclusion capitulaire écrit encore, qu'après 25 ans, il pourra se retirer avec 600 livres de pension viagère. En échange, il tiendra sa partie de haute contre, jouera éventuellement du basson ou du violoncelle et même, touchera un petit orgue au chœur. Il portera chape à son tour avec les bénéficiers mais sans être astreint à la pointe

• 4 mai 1778, Châlons : "Clerc tonsuré et maître de musique" de la cathédrale, ANCEL est présent et signe au mariage en l'église Saint-Alpin de Joseph Candide THUILLIER avec Cécile COCHU. Les  époux, tous deux organistes, sont assistés de Pierre THUILLIER et Jacques COCHU, leurs pères.

• 3 novembre 1780, Châlons : ANCEL souhaite admettre à la maîtrise un enfant qui est parent d'un ecclésiastique parisien "auquel il a de grandes obligations" [peut-être l'abbé FRÉCHON ?].

• 25 mai 1781, Châlons : Il prendra 4 jours de congé pour se rendre au Mesnil "pour ses affaires" [probablement Le Mesnil-sur-Oger, Marne].
• 10 septembre 1781 : ANCEL reçoit l'assurance que lorsqu'il quittera la maîtrise il gardera les 200 livres annuelles de gratification qu'il touche pour le moment, et ce même s'il détient une chapelle. Il sera alors sujet à la ponctuation qui régit les bénéficiers et les habitués.
9 décembre 1781, Châlons : Un motet d'action de grâces est chanté après le Te Deum célébré en la cathédrale à l'occasion de la victoire franco-américaine sur les Anglais ("prise de l'île de Tobago et de la ville d'Yorck"). La dernière partie du motet - à "grand choeur" - associe la personne du Dauphin né récemment à celle du toi vainqueur. Cette pièce, dont le texte est imprimé, est conservée dans les archives de l'Intendance de Champagne. Il y est précisé que  "Les paroles [sont] extraites de l' Ecriture sainte par M. l'abbé Beschefer, docteur en théologie de l'Université de Srasbourg, chanoine sous-chantre de l'Église de Châlons, de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de la même ville. La musique de M. ANCEL, Maître de musique et chapelain de l'Eglise cathédrale".

• 16 septembre 1782, Châlons : Une délibération capitulaire détaille les sommes engagées sous la responsabilité de Nicolas Amon ANCEL pour couvrir les frais de la fête annuelle de la Dédicace qui vient d'avoir lieu. Pour cet évènement, les comptes étant rendus, il reviendra à la maîtrise de musique, près de 327 livres. Sur cette somme, 130 livres iront à ANCEL en dédommagement du repas coutumier qu'il a donné pour ce jour de la Dédicace. Une somme de 64 livres environ couvrira les dépenses de papier à musique acheté chez le sieur  Paindavoine. Le reste paiera les chanteurs (trois basses contre, une haute contre) et les instrumentistes, extérieurs à la cathédrale, venus étoffer la musique de Saint-Étienne. Certains ont fait le voyage depuis Troyes, d'autres depuis Reims. Parmi les instrumentistes venus en renfort : deux violons, un violoncelle, une contrebasse et une clarinette. Cette fête de la Dédicace de la cathédrale  brille sans doute d'un éclat particulier puisqu'elle coïncide avec l'installation du nouvel évêque, désormais comme ses prédécesseurs : comte de Châlons et pair de France (à ce titre, un des acteurs du sacre du roi), l'abbé Anne Antoine Jules de Clermont-Tonnerre.

• 16 août 1783, Toul : L'abbé Pallas, chanoine et maître de fabrique de la cathédrale, est chargé d'écrire à FRÉCHON à Paris [ il s'agit du maître de musique de la Sainte-Chapelle] et à ANCEL, maître de musique de l'Église de Châlons, pour procurer deux ecclésiastiques : un pour chanter la taille, l’autre la basse-taille.

• 21 mai 1784, Châlons : ANCEL venait de délivrer 6 livres à un musicien extérieur ayant chanté à plusieurs offices durant les fêtes de l'Ascension. Le chapitre décide d'avertir son maître de musique. Il lui sera notifié qu'il ne de devra plus avancer une somme d'argent à un musicien passant sans l'agrément du chapitre, et ce ne sera jamais au-delà de 3 livres.
• 4 juin 1784, Châlons : Il obtient, à sa demande, le droit de porter l'aumusse. Il est certes chapelain de l'Ancienne congrégation, mais n'est pas pourvu des ordres majeurs. C'est donc exceptionnellement, et sans tirer à conséquence, que le chapitre répond favorablement à son souhait, reconnaissant ainsi, son "exactitude".

30 septembre 1785, Châlons : ANCEL a l'autorisation de prendre un congé "pour aller faire ses vendanges".

22 avril 1786, Châlons : Le chapitre lui accorde trois semaines de repos, souhaitant qu'elles lui permettent de rétablir sa santé "altérée", grâce à "l'air de la campagne" et aux "remèdes" prescrits par les médecins.
• 30 juin 1786, Châlons : Il obtient la chapelle Saint-Jacques desservie dans la cathédrale. Il renoncera donc, quelques jours plus tard, à la chapelle Sainte-Croix de l'Ancienne congrégation.

• 18 novembre 1787, Châlons : L'ouverture de l'assemblée provinciale permet au maître de musique châlonnais de donner une messe et un motet de sa composition. La Musique de la cathédrale Saint-Étienne, renforcée par celle de Reims qui avait été mandée, et par les meilleurs musiciens amateurs de la ville, était placée au jubé. La cérémonie débuta par le Veni creator entonné par l'évêque. L'hymne est repris par l'orgue, puis chanté alternativement par les deux chœurs. Le chantre et le sous-chantre ouvrent la messe du Saint Esprit avec l'intonation de l'Introît

1790Châlons : Nicolas Amon ANCEL est toujours maître de musique au service de la cathédrale Saint-Étienne. Il y dirige les dix chantres et les deux instrumentistes, le serpent et basson Jean François LEBÈGUE et l'organiste Joseph Candide THUILLIER. Les chantres se répartissent en quatre basses-contre qui sont Nicolas Joseph BERNARD, Jean CHARLIER, Louis Joseph CLAIRE et Noël COURTEAU ; une basse-taille, Pierre Célestin HÉNON ; trois tailles qui sont Jean-Baptiste BULARD, Charles JACQUET et Arnould HENCART ; et les deux hautes-contre : Jean Jacques François HÉRAULT et Louis RAVOISIER dit ADAM... Le maître est responsable de l'apprentissage musical des sept enfants de chœur en fonction à cette époque. Il s'agit de Jean Nicolas THOMASSET, Joseph Memmie JOSSE, Memmie JOSSE, Jean-Baptiste MAILLET, Jean-Baptiste Denis BOBAN. Ses revenus s'élèvent à 1228 livres 19 sols 6 deniers dont 600 livres comme maître de musique et le reste tiré de son bénéfice de chapelain de l'ancienne congrégation au titre de Saint-Jacques.
• 24 octobre 1790Châlons : Il adresse une demande de pension au directoire du district. Il y réclame une pension de 800 livres.
• 26 octobre 1790 : ANCEL écrit aux officiers municipaux de la ville. Sa lettre accompagne l'envoi d'un mémoire détaillant les sommes qu'il a engagées pour payer les musiciens qui ont assuré la Musique à l'occasion de messes ordonnées par la ville. L'effectif "habituel" pour ce genre de cérémonies comporte une vingtaine d'instruments et voix : 5 basses contre, 1 serpent et basson, 2 hautes contre, 2 tailles et une basse taille, deux basses, deux violons, deux cors et deux clarinettes. S'y ajoutent l'organiste et bien sûr le maître de musique. Les enfants de chœur sont également sollicités. De telles messes en musique ont été données en 1790, au moins en trois occasions : "l'inauguration" du département (printemps 1790), le retour des Fédérés, le service à la mémoire des victimes (Gardes nationales) de l'Affaire de Nancy (août 1790).
• 24 décembre 1790, Châlons : Le trésorier de la commune autorise la délivrance de 120 livres au bénéfice des musiciens qui, sous la responsabilité d'ANCEL, ancien maître de musique de la cathédrale, ont exécuté ces messes.

• 16 avril 1791 : Un mémoire dressé par ANCEL, maître de musique de la ci-devant cathédrale, est accepté - pour paiement - par la municipalité. Il s'agit de rétribuer les musiciens (chanteurs, instrumentistes et enfants de chœur) ayant exécuté une messe et un Te Deum en musique en action de grâce pour le rétablissement de la santé du roi. La célébration avait eu lieu en l'église Notre-Dame.

• 29 août 1792 : Devant la municipalité, et en application de la loi du 14 août dernier, l'ancien maître de musique fait la promesse de maintenir la Liberté et l'Égalité. Juste avant de procéder à cet acte, il avait clarifié sa situation en demandant  que son précédent serment (fidélité à la Nation et au roi...), naguère fait devant les assemblées primaires, soit duement enregistré ce même jour.

• 12 juin 1793 : Nicolas Amon ANCEL, âgé de 47 ans, "officier municipal", épouse Marie Anne Lochet. Elle a 32 ans environ, et elle est la fille d'un notable châlonnnais (fabriquant de drap). Plus tard, son frère Pierre Charles Lochet deviendra général d'Empire avant de mourir à la bataille d'Eylau en 1807. Antoine MEUNIER, musicien basson, et ancien enfant de chœur récemment sorti du séminaire, fait partie des témoins.

• 1794-1801, Châlons : Le couple donne le jour à quatre enfants, Adèle (3 mars 1794), Stéphanie (8 mai 1796), Apolline (12 juillet 1798) et Charles (19 janvier 1801). ANCEL est mentionné avec la qualité d' "employé au bureau de la direction des transports militaires" (1796), puis de "pensionnaire de la république" (1798), et enfin comme "propriétaire" (1801).

• 1795, Châlons : Pendant plusieurs mois, ANCEL est "officier public", en charge de l'état civil de la commune.

• 1796-1797, Châlons : Des états de paiement dressés par la commune de Châlons relatifs aux "pensionnaires" religieux et ecclésiastiques, mentionnent les versements des pensions dues à ANCEL : 628 livres en tant qu'ancien chapelain et 800 livres en tant qu'ancien maître de musique. Ces paiements se poursuivent les années suivantes.

• 1797, Châlons : Devant les autorités de la ville, Nicolas Amon ANCEL rappelle qu'en tant qu'ancien chapelain de la ci-devant cathédrale, il n'avait pas été concerné par l'obligation imposée par la loi du 27 décembre 1790 de prêter le serment prescrit.  Il explique aussi qu'il avait, par la suite, fait le serment établi par la loi du 14 août 1792. Quant à la déclaration, ayant suivi la loi du 7 vendémiaire an IV [29 septembre 1795], "n'ayant pas exercé le culte" : elle ne s'appliquait pas à lui. Il en était de même pour la loi du 19 fructidor an V [5 septembre 1797]. Le greffier qui enregistre ces déclarations n'oublie pas de mentionner qu'en aucun cas, Nicolas Amon ANCEL n'est revenu sur ce qu'il a juré le 29 août 1792.

• 1799-1802, Châlons : L'état civil révèle son établissement en tant qu'"instituteur particulier" ou "maitre de pension".

• 7 mars 1802, Châlons : Marie Anne Lochet, décède à l'âge de 42 ans.

• 24 janvier 1803, Challerange, près de Vouziers [Ardennes] : Il se remarie avec Thérèse Remiette Alexise Damourette. L'acte n'existe plus suite aux destructions de la Grande Guerre. Seules les tables décennales révèlent ce mariage.
• 24 janvier 1803, Châlons : Leur fils Marie Louis vient au monde. ANCEL est présenté comme "chef d'une école secondaire à Chalons". Antoine MEUNIER et Jean-Baptiste BULARD signent comme témoins, tous deux sont employés à la Préfecture.

• 8 mars 1805, Châlons : Pierre Lochet et son fils Claude, déclarent le décès, survenu la veille de Nicolas Amon ANCEL. L'état-civil mentionne le défunt avec la qualité d'"ex. bénéficier et pensionné de l'État".

Mise à jour : 26 juin 2022

Sources
Ad51/ C 241 ; F-Ad08/ 2E Vouziers 5 ; F-Ad10/ BMS troyes ; F-Ad51/ 1 L 1333 ; F-Ad51/ 1 L 1334 ; F-Ad51/ 1 L 1335 ; F-Ad51/ 1L 1277  ; F-Ad51/ 1L 1333 ; F-Ad51/ 2 L 236 ; F-Ad51/ 2E 119/ 10 ; F-Ad51/ 2E 119/370 ; F-Ad51/ 2E119/236 ; F-Ad51/ 2E534/ 118 ; F-Ad51/ BMS St-Germain et St-Alpin ; F-Ad51/ BMS Toul ; F-Ad51/ EC Châlons-sur-Marne ; F-Ad51/ Etat civil, Châlons ; F-Ad51/ G 327 ; F-Ad51/ G 725 ; F-Ad51/ G 726 ; F-Ad51/ G 727 ; F-Ad51/ G 728 ; F-Ad51/1 L 1335 ; F-Ad51/G 728 ; F-Ad57/ 2G47 (2MI 105/ 1)  ; F-Am Châlons/ I 19 ; F-AmChâlons/ P 5 ; F-AmChâlons/ P6 ; F-Amun, Châlons, I 26 ; F-Amun. Châlons, I 26 ; F-An/ DXIX/035/541-2/16 ; F-An/ DXIX/056/188/08 ; G. Clanché, La musique, le chœur, le bas-chœur de la cathédrale de Toul, 1935 ; J.-L. Gester, "Jean-Baptiste Nôtre ... Livre d'orgue", 2004

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