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ANDIOL, Joseph (1749-1835)
État civil
NOM : ANDIOL     Prénom(s) : Joseph      Sexe : M
Date(s) : 1749-5-18   / 1835-9-4 
Notes biographiques

• 18 mai 1749, Montpellier : Naissance de Joseph ANDIOL et baptême le lendemain en l'église Saint-Pierre. Il est le fils de Pierre qui exerce la profession de tailleur d'habits, et de Marie Vergniet.

• [Vers 1755] : Joseph ANDIOL est reçu à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier en qualité d'enfant de chœur à l'âge de six ans et demi. 

• 27 mars 1761 : Il est congédié avec une gratification de 72 livres. Il devient alors postulant comme joueur de violon pendant de "longues années" pour être admis au rang des musiciens gagés pour jouer les dimanches et fêtes. Il ne gagne que sa part des revenus attachés aux services extraordinaires de la musique de la cathédrale.

• 3 juin 1776 : Il est enfin reçu pour jouer du violon les dimanches et fêtes aux appointements mensuels de 8 livres 6 sous 8 deniers, avec l'espoir, jamais réalisé, d'obtenir plus tard une place de musicien journalier et la pension de retraite associée à cette place. Il occupe la place de PAULIAN, qui vient d'obtenir la place de premier violon vacante suite au départ d'Étienne Marie GOURGAUD.

• 28 novembre 1778 : Il épouse dans la cathédrale Saint-Pierre Élisabeth Boulsié. Parmi les témoins, un Claude Viel, conseiller substitut en la Cour des aides de Montpellier, et Étienne Ricard, architecte, qui avait été également présent au second mariage d'Antoine ARLABOSSE cadet en 1772.

• 1790, Montpellier : Joseph ANDIOL est toujours en fonction comme violon et fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. Il a une femme et des enfants à charge. En mai, il signe la pétition collective des musiciens du chapitre cathédral Saint-Pierre.

• 26 janvier 1791 : Le directoire de département de l'Hérault lui accorde la somme de 100 livres en rente viagère. Un premier paiement de 25 livres est ordonné le 22 avril.
• 29 octobre 1791 : Du fait que les services des musiciens de l'ancien chapitre ont continué depuis janvier 1791, ils reçoivent tous une rémunération en plus de leur pension pour les services extraordinaires. Joseph ANDIOL, comme la plupart de ses collègues, touche 48 livres prises sur le budget prévu pour les frais du culte.

• 2 mai 1792 : Bien qu'il n'ait d'autre état que celui de musicien et qu'il n'ait pas obtenu d'autre emploi après la suppression du chapitre, il n'a droit, selon les dispositions de la loi, qu'à une gratification de la moitié de ses anciens gages, soit 50 livres. Il habite à ce moment en l'île Rozel, à quelques pas de la cathédrale Saint-Pierre.
• Juillet 1792 : Le directoire du département lui accorde une gratification de la totalité de ses anciens gages. Il reçoit donc 50 livres en plus.

• 14 floréal an III [13 mai 1795] : "Musicien", veuf d'Elisabeth Boulsié, Joseph ANDIOL se remarie avec Victorine Gontier, 12 ans plus jeune que lui. Son frère, qui signe, Jacques Andiol, est tailleur comme leur père.

• 2 mai 1819 : Décès de sa seconde épouse.

• 29 janvier 1827 : "Musicien", Joseph signe au bas de l'acte d'inhumation de son petit-fils Joseph-Louis, fils de son fils Louis, charcutier, et d'Angélique Genies.

• 4 septembre 1835 : Joseph ANDIOL est toujours dit musicien à son décès en la maison Galtier, boulevard du jardin royal. Son gendre, Pierre Delor, qui témoigne de son décès, est forgeron.

Mise à jour : 11 février 2015

Sources
Ad34/5MI1/119 ; C.Triolaire, "Les musiciens d’Église à la fête et au théâtre…, RM, 2008 ; F-Ad34 / G 1759 ; F-Ad34 / G 1759 et G 1762 ; F-Ad34 / L 2748 ; F-Ad34 / État civil en ligne ; F-Ad34/ L 2743 ; F-Ad34/5MI1/21 ; F-Ad34/5MI1/94 ; F-An/ DXIX/090/742/55,80,81 ; F-An/ DXIX/090/742/81,13,76

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