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Pour citer Muséfrem
ARNOULT, Jacques Michel (1789 av.-1790 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : ARNOULD
Date(s) : 1789 av. / 1790 ap.
On ne peut considérer le sonneur Jacques-Michel ARNOULT comme un musicien, mais il appartient au personnel des églises, au milieu qui entoure les musiciens des églises. Au commencement de la Révolution, il exerce dans l'une des nombreuses églises paroissiales d'Orléans.
• [Avant 1778] Jacques-Michel ARNOULT se marie à Anne-Françoise Lebrun.
• 17 avril 1789, Orléans : Le sieur ARNOULT, sonneur de St-Pierre-le-Puellier, fait insérer le même jour deux annonces dans Les Affiches de l'Orléanois. L'une pour proposer à la vente un "serin sachant un air de serinette, à vendre, avec la serinette à double cylindre, toute neuve" et l'autre pour vendre "de l’encens fin pour les paroisses, à juste prix".
• 1790, Orléans : Tout au long de l'année, Jacques-Michel ARNOULT, sonneur, assiste et signe ("arnoult") aux sépultures de Saint-Pierre-le-Puellier. La paroisse rémunère aussi des chantres, peut-être au nombre de trois (car on inventorie dans l'église "trois formes des chantres") dont seul Louis-Antoine HAUDUROY a été identifié, et un bedeau, Antoine Doucet, qui est également souvent présent aux enterrement mais ne sait pas signer.
• 8 mai 1790 : Sa fille Anne-Françoise-Sophie, 22 ans, qui a obtenu le prix de la rosière accordé par le Duc et la Duchesse d'Orléans "à la fille la plus vertueuse de la ville", se marie à Jean-Louis Nicodeau.Le mariage est célébré par un chanoine de la cathédrale. Jacques-Michel ARNOULT signe "arnoult père".
• Juin 1790 : ARNOULT, sonneur de St-Pierre-le-Puellier, figure au tout début du "Tableau par ordre alphabétique des habitans de la municipalité d’Orléans Qui, en exécution du Décret de l’Assemblée Nationale du 12 juin 1790, se sont inscrits sur le registre ouvert à l’hôtel-de-ville pour le Service des Gardes-Nationales", liste de 82 pages imprimée à Orléans par l'atelier Rouzeau-Montaut et conservée à la Médiathèque.
Mise à jour : 23 août 2019