ARTAUD, François (ca 1718-1771)

À Besançon, François ARTAUD ou ARTAULT était "musicien de son vivant", dit le décès de sa veuve, survenu vingt ans après le sien propre, où il était dit "musicien". Il a été au service de l'église métropolitaine de Besançon, pendant une durée indéterminée. Il avait selon toute vraisemblance été formé à la musique dans la maîtrise cathédrale de sa ville natale, Bourges.

• [Vers 1718], Bourges : Selon ce qu'indique son acte de sépulture, François ARTAUD ou ARTAULT serait né vers 1718 "à Bourges en Berry".

• [1725-1735], Bourges : François 'HARTAULT' fait partie des enfants de chœur de la cathédrale de Bourges mentionnés sans précision de date par Marie-Reine Renon (La maîtrise de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges du XVI^e siècle à la Révolution, s.l., 1982, p.40-43). S'il s'agit bien du même, on peut situer sa formation à la maîtrise de Saint-Étienne vers les années 1725 à 1735.

• [date ? lieu ?] : François ARTAUD et Anne-Claude Virvaux se marient. Selon l'âge indiqué à son décès, la mariée serait née vers 1723. Elle est vraisemblablement la fille d'Adrien Philippe VIRVAUX, musicien de l'église métropolitaine, décédé à 78 ans le 9 février 1755 en la paroisse Saint-Jean-Baptiste.

• 1748-1758, Besançon [Doubs] : Au moins 7 enfants naissent de l'union de François ARTAUD avec Anne-Claude (ou Jeanne-Claude, suivant les actes) Virvaux. À une exception près, le père est dit musicien, voire musicien à l’église métropolitaine en 1753.

• 1er août 1756, Besançon [Doubs] : François ARTAUD, "musicien", est le parrain de Pierre François Thérèse Joseph ALLIN, futur musicien, fils de Nicolas François et d'Anne Philippe Virvaux. François ARTAUD serait donc l'oncle de l'enfant, si l'on se réfère au patronyme de son épouse.

• 24 décembre 1759, Besançon : François ARTAULT, "musicien", assiste à l'inhumation de François VERDEILLE, maître de musique de la collégiale Sainte-Madeleine de la ville, mort à l'âge de 58 ans. L'autre témoin signataire de l'acte est Jean-Baptiste Adriet [Adnet], clerc tonsuré.

• 2 août 1771, Besançon : À cinq heures du matin,  François ARTAULT, musicien, meurt paroisse Notre-Dame de Jussa-Mouthier. Le frère minime exerçant les fonctions de vicaire qui procède à son inhumation "dans le caveau près les fonts baptismaux" le lendemain, le dit "âgé de 53 ans" et "originaire de Bourges en Berry". Le vicaire précise que la cérémonie s'est déroulée "en présence d’une nombreuse assemblée, et principalement de Joseph Périard et de Jean-Jacques Faivre demeurant chez les Minimes de Besançon". Le Minime a donc fait appel à des témoins issu de son couvent. Rien, en revanche, n'est dit du lieu d'exercice du "musicien", ni d'ailleurs de son statut matrimonial.

• 14 novembre 1791, Besançon : Décédée la veille à l'âge de 68 ans, paroisse Saint-Marcelllin, Anne-Claude Virvaux, veuve de François ARTAUD, "musicien de son vivant", est inhumée "dans un des cavaux de l’église paroissiale" (c'est-à-dire dans l'ancienne abbatiale de Saint-Vincent), "en présence de plusieurs personnes, et nommément de Claude-Alexandre Marmet et de Guillaume Héron, les deux témoins requis, ici signés". Le premier est dit parfois "clerc de la paroisse".

Mise à jour : 3 mars 2024