Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
ARTIGUE, Hilaire (ca 1736-1788)
Date(s) : 1736 ca / 1788-5-22
La vie et la carrière d'Hilaire ARTIGUE sont mal connues avant sa réception à la Musique du roi comme haute-contre en 1774. Il meurt en charge à l'âge de 52 ans, au printemps 1788.
• vers 1736, lieu inconnu : naissance d'Hilaire ARTIGUE [la date est calculée d'après l'âge au décès].
• 1759-1763, Paris : Un nommé ARTIGUE (est-ce le même ?) est violoncelle à l'Académie royale de musique. Il en est parti en 1763, « retiré avec congé ».
• date inconnue, Paris [?] : Hilaire ARTIGUE épouse Louise Jeanne Parizeau, née le 14 novembre 1739 en la paroisse Saint-Gervais de Paris.
• 1774-1788, Versailles : Hilaire ARTIGUE est haute-contre à la Musique du roi. Un brevet de pension en faveur de sa veuve précise « 1er récitant de la Musique du Roy ». Il reçoit des appointements de 3 000 livres par an.
• 10 juin 1780, Versailles : Hilaire ARTIGUE et Louise Jeanne Parizeau, son épouse, se font donation mutuelle, « considérant qu’ils n’ont aucuns enfans de leur mariage ».
• 3 novembre 1783, Versailles : L’inventaire après décès du frère du musicien, Charles Louis, ancien marchand bonnetier, nous apprend que le défunt tenait boutique au profit de son frère et de sa belle-sœur. Cette boutique existe toujours en 1788 : elle est tenue par une fille de boutique gagée 500 livres par an et par un garçon de boutique qui est également ouvrier en bas (300 livres/an). Les achats de marchandises de bonneterie et de soierie constituent l'essentiel des dettes du couple au moment du décès du musicien.
• 22 mai 1788, Versailles : Hilaire ARTIGUE s'éteint à son domicile, rue de la Pompe. Ses funérailles sont célébrées en l'église Notre-Dame, les frais de la cérémonie se montant à près de 55 livres. Sa veuve lui survit jusqu'en 1814 : elle s'éteint à Mantes-la-Jolie.
Mise à jour : 26 avril 2021