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AUBERTIN, Nicolas (1729-1803)
État civil
NOM : AUBERTIN     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Date(s) : 1729-10-26   / 1803-3-31 
Notes biographiques

Nicolas AUBERTIN a été pendant près de quarante années chantre à la collégiale Saint-Sauveur de Metz jusqu'à la suppression du chapitre en 1790. Il chante encore quelques temps dans une des nouvelles paroisses de la ville avant de se consacrer à l'enseignement.

• 26 octobre 1729, Metz [Moselle] : Nicolas AUBERTIN voit le jour.

• [1752], Metz : Il entre au service de la collégiale Saint-Sauveur comme chantre. L'édifice a été détruit dans les années qui ont suivi la Révolution, ainsi que le cloître et les boutiques que possédaient les chanoines. Il était situé à l'actuel croisement des rues du Petit-Paris et Fabert, près de la place Saint-Jacques.

• Il est marié à Laurette Naret mais leur acte de mariage n'a pas encore été retrouvé.

• 1762-1766, Metz : Plusieurs enfants sont baptisés en l'église paroissiale Saint-Gorgon, actuel corps de garde de la place d'Armes. Il s'agit de Nicolas (19 février 1762), Jean-Baptiste (25 juillet 1765), Louis et Jean [-Baptiste] Maximin (14 septembre 1766). Le parrain de Louis est Louis DUPONT, marguillier de la collégiale Saint-Thiébault. En 1762, Nicolas AUBERTIN est présenté comme chantre et marguillier de la collégiale Saunt-Sauveur et maître cordonnier. Le couple demeure place Saint-Jacques (1762-1765).

• 1771-1772, Metz : Après la fermeture de l'église Saint-Gorgon, le couple AUBERTIN fait baptiser deux enfants dans la paroisse Saint-Victor qui s'est agrandie de presque tout le ressort de celle de Saint-Gorgon. Il s'agit de Catherine (12 mai 1771) et Marie Catherine (3 août 1772).

• 15 novembre 1787, Metz : « Marguillier de la collegiale st- sauveur », il signe à l’inhumation paroisse Saint-Victor de leur fils Charles âgé de 27 ans en présence de Louis et Jean-Baptiste Maximin AUBERTIN ses fils. Cette même année, ce dernier entre à la collégiale Saint-Sauveur pour y exercer aux côtés de son père des fonctions cantorales.

1790, Metz : Nicolas AUBERTIN est toujours en poste comme chantre et marguillier de la collégiale Saint-Sauveur. Ses revenus annuels en argent s'élèvent à 300 livres, "outre 6 qrtes de blé méteil et de son logement que l'on peut estimer [partie cachée] de 100#, le tout donnant un traitement de 400#".

• 28 mai 1791, Metz : A la suite d'une décision de la municipalité qui organise la restructuration des paroisses, " [...] Le Concours pour les places de chantres a eu lieu par son resultat MM. [...] Gaspard Burtaire, Nicolas Aubertin ont été nommés chantres de la paroisse de Seille".

• 17 avril 1792, Metz : Il quitte définitivement son service "parce que son âge et ses infirmités ne lui permettaient plus de la remplir".

• 8 novembre 1791, Metz : Le directoire du district décide que "Vu la pétion du sr Nas Aubertin, cidev. chantre et marguillier de l'ex collégiale st-Sauveur, aux fins d'obtenir en cette qualité une pension de secours; [...] considérant qu'il est notoire à Metz que le cidev. chapitre de la même ville ne recevait point à vie les officiers et serviteurs de leur église pour conserver la liberté de renvoyer ceux que leur inconduite ou leur incapacité n’auraient pas permis de conserver en fonctions; que l'exposant ayant 38 années de service, il est dans l'un des cas qu'admet la loi du 26 août dr pr avoir droit à une pension de secours, est d'avis de lui accorder une pension de 200#, attendu que son traitement excedait la somme de 400# et d'ordonner qu"il sera payé de lad. pension à compter du 1er janvier dr".

• 17 juin 1793, Metz : Suite à sa nouvelle pétition visant à obtenir la pension de retraite accordée par la loi du 1er juillet 1792, le directoire du district, après avoir pris connaissance de son acte de baptême, son certificat de service et l'acte de serment prescrit par la loi du 14 août précédent prêté en tant qu'"instituteur privé", "est d'avis en conséquence qu'il y a lieu de fixer sur ce pied la pension que réclame le pétitionnaire et de lui délivrer en conséquence un mandat: 1° de 400# pr l'année entière du même traitmt échue le 17 mai dr, 2° de celle de 47#16.6 pr la portion courue depuis cette époque jusqu'au 3 du présent mois".

• 20 novembre 1798, Metz : Leur fille Marie Catherine, tailleuse d'habits, se marie avec Michel Fidel Amant Chevreux, tailleur d'habits. Nicolas AUBERTIN est présenté comme instituteur, il demeure "rue Marcel". 

31 mars 1803, Metz : Michel Chevreux, 28 ans, tailleur d'habits, rue du Porte-Enseigne, son gendre et Christophe Nicolas, 69 ans, boisselier, place st-Jacques déclarent le décès survenu ce jour à 11 heures du matin à son domicile du 494, rue du Pont des Morts de Nicolas AUBERTIN, pensionnaire de l'Etat, époux de Lorette Narez.

Mise à jour : 30 décembre 2019

Sources
F-Ad57 /9NUM/ / 5 E327/ 6 ; F-Ad57 /9NUM/ / 5 E327/ 7 ; F-Ad57 /9NUM/ / 5 E327/ 9 ; F-Ad57/ 18J 43 ; F-Ad57/ 18J 50  ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 5 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 6 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E319/ 2 ; F-Am Metz/ 1E/ a44 ; F-AmMetz/ 1D/ a 5 ; F-AmMetz/ 1E11

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