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Pour citer Muséfrem
AUDESSON, François (1742-1809)
Autre(s) forme(s) du nom : ODESSANT
Date(s) : 1742-6-6 / 1809-5-21
François AUDESSON n'a pas l'usage de ses deux bras mais il chante à la Sainte-Chapelle de Champigny-sur-Veude, aux limites de la Touraine et du Poitou, pendant plus d'une dizaine d’années avant la Révolution. A sa mort sous l'Empire, il chante toujours dans une petite localité proche de son Chinon natal.
• 6 juin 1742, Chinon [Indre-et-Loire] : François AUDESSON voit le jour et il est baptisé paroisse Saint-Maurice. Il est le fils de François, cultivateur [d'après l'acte de 1809] et de Marie Bonnin. Ses parrain et marraine semblent être des domestiques, ils ne savent pas signer.
• On ne connaît rien des premières années, de la formation du jeune François. Qui lui a enseigné à chanter?
• [1778], Champigny-sur-Veude [Indre-et-Loire] : François AUDESSON entre au service de la Sainte-Chapelle comme chantre.
• 21 décembre 1790, Champigny-sur-Veude : François AUDESSON rédige une supplique adressée aux administrateurs du district de Chinon, appuyée et signée de cinq chanoines de la Sainte-Chapelle. Je supplie très humblement françois audson garçon agé de quarante huit ans, et a l’honneur de vous observer qu’il exerce dans le chapitre de Champigny sur veude la fonction de chantre choriste depuis environ douze ans, moyennant la somme de deux cent cinquante livres par an, qu’il luy est impossible de faire aucun autre métier, à raison d’une infirmité qui le prive de l’usage de ses deux bras, qu’en conséquence il seroit forcé d’avoir recours aux ames charitables pour pouvoir subsister, ce qui luy couteroit infiniment". Il demande la continuation de son traitement.
• 21 mai 1809, Beaumont-en-Véron, près de Chinon [Indre-et-Loire] : François AUDESSON meurt au presbytère de la paroisse, là où il résidait puisqu'il assurait une fonction cantorale à l'église. C'est le sacristain qui déclare le décès. Le défunt était toujours célibataire.
Mise à jour : 14 octobre 2021.