Login
Menu et informations
AUTHIER, Jean-Baptiste (1781-1808 ap.)
État civil
NOM : AUTHIER     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : AUTIER
AUTHIÉ
Date(s) : 1781-7-19   / 1808-10-23 ap.
Notes biographiques

Jean-Baptiste AUTHIER fait partie du groupe des quatre derniers enfants de chœur qui ont servi à la cathédrale Saint-Maurice de Mirepoix. L'absence d'éléments familiaux précis a exigé une recherche sur les homonymes de ses nom et prénom. Tout porte à croire qu'il vit le jour à Mirepoix, sans doute à une très faible distance de la maîtrise de la cathédrale, mais dans une famille récemment arrivée de la campagne.

• 7 juillet 1781, Mirepoix [Ariège] : Jean-Baptiste AUTHIER naît dans une famille de commerçants. Pierre Authier, son père, a grandi à Sainte-Colombe-sur-L'Hers, un petit village de la vallée de l'Hers situé à une vingtaine de kilomètres en amont de Mirepoix. Puis il est venu en ville se former au métier de marchand. Ainsi y est-il "commis-marchand" en 1776. Mais il ne rejoindra jamais le commerce familial de Sainte-Colombe. En effet, en 1778, lorsque Pierre épouse Paule Pons, la fille d'un négociant de Mirepoix, il est déjà installé dans la ville comme marchand.
Jean-Baptiste est baptisé deux ans après son frère Jean-Pierre, l'aîné de la fratrie. Il est présenté le lendemain de sa naissance par son oncle venu de Sainte-Colombe, le marchand Jean-Baptiste Autier, et par sa tante maternelle, l'épouse du négociant mirapicien Maurice Pons. Dans ces années, la famille du futur enfant de chœur entretient des liens avec des ecclésiastiques du diocèse. Ainsi, au mariage de ses parents, c'est le curé de la paroisse voisine de Malegoude qui officie, assisté d'un vicaire de Saint-Maurice de Mirepoix. Mais l'acte signale la présence de deux autres prêtres, l'un qui est prébendier du chapitre et le second qui a la particularité de porter le patronyme de la grand-mère maternelle de Sainte-Colombe. Plus tard, en 1803, quand le frère aîné de Jean-Baptiste retournera au village de Sainte-Colombe pour y prendre épouse, une parente, Rose Autier, se dira "religieuse carmélite". 

• [1787], Mirepoix : Jean-Baptiste AUTHIER entre vraisemblablement à la maison de la maîtrise tenue par le chapitre cathédral. Il n'avait que six à sept ans, mais devenir un enfant de chœur à cet âge était une étape pleinement acceptable.

1790, Mirepoix : Jean-Baptiste AUTHIER partage toujours la vie de pensionnaire à la maîtrise de la cathédrale avec trois autres garçons, Raymond SIMORRE, Pierre MARIS et Antoine PAPI. François AGRAMONT est à l'orgue et Pierre CAVAGNOL au serpent, tandis que Sébastien ARNAUD poursuit sa carrière de chantre gagiste. Mais le chapitre disparaît dans les derniers mois de l'année, sonnant le retour des enfants dans les familles. 

• 19 novembre 1791 : Jean-Baptiste AUTHIER a sollicité, par une requête présentée en commun avec les trois autres anciens enfants de chœur, un dédommagement. Il s'agit de pallier la disparition "de l'usage immémorial" du pécule que le chapitre remettait à ses enfants de chœur qui quittaient la maîtrise, afin de "les mettre en état de prendre un métier". Le directoire du district de Mirepoix répond favorablement en proposant qu'il soit attribué à chacun d'eux une gratification, unique et versée en une seule fois, de soixante livres. Il remarque d'ailleurs "qu'ils sont pour la plus part dans l'état d'apprendre un métier", le jeune Authier, qui a juste dix ans, étant sans doute l'exception.

• 30 avril 1793 : La sœur de Jean-Baptiste, Jeanne-Marie, une petite fille âgée de dix ans, meurt dans la maison familiale de la place des Couverts.

• 21 septembre 1795 : Paule Pons, la mère de famille, s'éteint à son tour. Jean-Baptiste est alors âgé de 14 ans. 

• 19 juin 1804 : L'ancien enfant de chœur, devenu marchand comme l'était son défunt père, épouse Rose Rivel qui vit à Mirepoix depuis peu. Elle a grandi à La Bastide-de-Bousignac, paroisse rurale limitrophe de la ville, là où son père était ménager, c'est-à-dire un propriétaire exploitant assez modeste. Ce mariage suit de quinze mois celui de son frère Jean-Pierre maintenant installé comme marchand-droguiste.  

• 23 octobre 1808, Mirepoix : Jean-Baptiste AUTHIER déclare la naissance de Jeanne-Françoise-Zoé, l'enfant que sa femme Rose Rivel vient de mettre au monde. Il appose sa signature habituelle, un paraphe élégant qui a la particularité de le distinguer de son frère aîné dont le commerce est peut-être à proximité du sien: "Autier cadet".    

25 septembre 2019

Sources
F-Ad09/ 3 L 25, directoire de Mirepoix ; F-Ad09/ BMS La Bastide de Bousignac ; F-Ad09/ BMS Mirepoix ; F-Ad09/ BMS, Mirepoix ; F-Ad09/ État civil, Mirepoix ; F-Ad09/ État-civil, Mirepoix ; F-An/ DXIX/092/797/07

<<<< retour <<<<