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BAILLY, Louis Joseph (1747-1810)
État civil
NOM : BAILLY     Prénom(s) : Louis Joseph      Sexe : M
Date(s) : 1747-3-24   / 1810-3-24 
Notes biographiques

L'itinéraire de ce musicien original, à la fois haute-contre et organiste, compositeur tant de musique religieuse que profane, reste encore à préciser car une grande partie de sa carrière, comme de sa vie familiale, se sont déroulés dans les Pays-Bas autrichiens. Il se fixe peu avant la Révolution à Dunkerque, où il occupe la tribune de l'unique paroisse. Il y reste jusque sous l'Empire avant de s'établir définitivement à Courtrai.

• 24 mars 1747, Namur [Belgique] : Louis Joseph BAILLY, fils de Philippe et de Jeanne Marie Angèle Pierlot, vient au monde. Sa mère sera inhumée le 17 avril 1784, lors de leur séjour à Courtrai, âgée de 87 ans, native de la région de Saint-Trond, dans le Brabant oriental.

• 14 avril 1774, Bruxelles [Belgique] : Il épouse Anne Chapelle, originaire aussi de Namur, paroisse Saints Michel et Gudule [les premières investigations sur le site des archives de Belgique ne donnent rien à cette date].

• mars 1776-février 1786, Courtrai [Belgique] : Louis Joseph est devenu musicien habitué de la collégiale Notre-Dame de cette ville de Flandre orientale, située à une trentaine de kilomètre au nord-est de Lille. Sont successivement baptisés en l'église paroissiale Onze-Lieve-Vrouw, qui se trouve à l'intérieur de la collégiale, Rémi Joseph (25 mars 1776); Charles Louis (21 décembre 1778), Marie Anne Thérèse Antoinette (3 juillet 1781) et Joseph Antoine (4 février 1786). En 1781, le "phonascus" [maître de musique]de la collégiale, Rémi Joseph NOËL, signe comme parrain; en 1781, c'est celui de la collégiale Saint-Sauveur d'Harlebecq, localité voisine dénommée aujourd’hui Harelbeke, qui signe, il s'agit d'Antoine Joseph D'AGNEAU. Enfin, en 1786, c'est un autre ma^pire de musique d'Arlebecq qui porte un enfant Bailly sur les fons baptismaux, Antoine Joseph CRAMME.  Pendant ce séjour à Courtrai, il compose cette église des œuvres en musique dont une "Missa breve a quatuor vocum in G. Soprano, alto, tenor, bass and bc", et aussi, à des dates et lieux inconnus un Requiem, un Miserere, un Amplius lava me.

• Après le 4 février 1786, Dunkerque : Louis Joseph BAILLY se fixe en ville, d'après une déclaration de 1804. Il se retrouve à plus de 80 kilomètres à l'ouest.

• 1787, Dunkerque : Leur fils Jacques Désiré est baptisé.

• 1788, Dunkerque : Il est reçu comme chantre de haute-contre et organiste à l'église paroissiale Saint-Éloi avec des gages annuels fixés à 184 lives.

1790, Dunkerque: Louis Joseph BAILLY est toujours en fonction et perçoit les mêmes gages.

• 1792, Dunkerque: Ses gages augmentent à 300 livres par an.

• 1792, Saint-Omer [Pas-de-Calais] : Leur fils Jacques voit le jour.

• 1793, Dunkerque : Louis Joseph BAILLY est toujours en fonction comme chantre au moment de la suppression de la paroisse et touche alors 500 livres par an.

•  2 janvier 1794, Dunkerque : Le conseil général de la commune procède à la lecture de sa requête qui vise à obtenir une compensation après la fermeture du couvent des bénédictines anglaises "où il enseignait plusieurs pensionnaires", sans doute le chant et le clavecin. Il n'obtient pas satisfaction.
•  17 janvier 1794, Dunkerque : Il rédige une autre requête dans laquelle il réclame de secours, arguant que deux de ses fils sont au service de la République.On lui accorde un secours provisoire de 100 livres.

• 20 mai 1795, Dunkerque : Louis Joseph BAILLY adresse une nouvelle requête au conseil général de la commune dans laquelle il rappelle ses services de haute-contre et d'organiste dans l'ancienne église paroissiale Saint-Éloi, ses charges de famille (une épouse et trois enfants encore en bas-âge) et ses projets de trouver une place en Belgique. Le conseil le charge de réparer et entretenir l'orgue de l'ancienne église Saint-Éloi, qui menace de "dépérir faute de soins" en échange d'une rétribution de 100 livres mensuellement à compter de ce jour.

• 1795-1799, Dunkerque : La famille BAILLY demeure au 63, rue du Magasin à Poudre.

• Juin 1796, Dunkerque : On joue pour la première fois son œuvre "Azélie et Montalbant, ou les Amours d'autrefois, comédie héroïque en 3 actes et en vers, mêlée de chants", sur un livret d'Adrien Leroux. Louis Joseph Bailly aurait également composé un Requiem à une date inconnue.

• 1804, Dunkerque : Louis Joseph BAILLY réside toujours dans la ville, 6 rue du Waygat.

• 6 mai 1808, Dunkerque : Il perd son épouse.

• 6 avril 1810, Courtrai [actuelle Belgique] : Louis Joseph BAILLY meurt [les actes de décès de la commune pour cette période ne sont pas encore numérisés sur le site des archives de Belgique].

Dernière mise à jour : 10 octobre 2018.

Sources
Almanach du commerce, des arts et métiers des villes de Lille, Douay et Dunkerque, ; Ch. Declerck, Dictionnaire des musiciens... Dunkerque ; F-AE Belgique/ état-civil Courtrai ; F-AE Belgique/ état-civil Namur ; F-Ad59/5MI027R065 ; http://composers-classical-music.com ; http://gw.geneanet.org

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