Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
BARAT, Jean-Baptiste (1762-1793)
Autre(s) forme(s) du nom : BARRAT
Date(s) : 1762-10-8 / 1793-5-21
Jean-Baptiste BARAT, natif de Nevers, est le fils d'un marguillier de la paroisse Saint-Étienne. Après un séjour à Bourges, puis des tentatives non concluantes à Auxerre, Troyes et Langres, il revient à Nevers. Durant la Révolution, il est "maître des écoles" à Vichy (Allier), où il décède.
• 8 octobre 1762, Nevers : Lorsque naît Jean-Baptiste BARAT, sur la paroisse Saint-Étienne, son père est "marchand bonnetier", et par ailleurs marguillier de la paroisse.
• [Entre 1769 et 1779 environ], Nevers, cathédrale Saint-Cyr : Jean-Baptiste BARAT est enfant de chœur. Ceci est attesté par une lettre de 1791 où il se dit "élève et musicien de la ci-devant cathédrale de Nevers". Les dates ici indiquées sont des hypothèses approximatives, issues des âges de réception (autour de 7 ans) et des durées (environ dix ans) les plus souvent observées.
• 11 novembre 1783, Bourges : Jean-Baptiste BARAT, clerc tonsuré du diocèse de Nevers, est reçu à une vicairie de résidence de l'église collégiale et séculière de Saint-Ursin. Il aura 6 livres par semaine.
• 23 décembre 1783, Bourges : Jean-Baptiste BARAT est dit "vicaire de résidence supprimé [?] de notre église" (c'est-à-dire l'église collégiale et séculière de Saint-Ursin) et reçoit 4 livres par semaine.
• 7 juin 1785, Bourges : La vicairie de Jean-Baptiste BARAT à Saint-Ursin est déclarée vacante à cause de son absence. À une date non précisée, il a quitté Bourges, sans doute pour aller directement à Auxerre, où on le retrouve peu après. En itinéraire pédestre direct, environ 130 km séparent les deux viles.
• 6 août 1785, Auxerre : Le chapitre décide d'engager un nouveau chanteur haute contre "qui offre ses services à la Compagnie". On comprend un peu plus loin dans le registre capitulaire qu'il s'agit de BARAT.
• 26 août 1785, Auxerre : Sans que sa réception ait été relevée dans le registre capitulaire, BARAT chante la haute-contre à la cathédrale Saint-Étienne. Ce jour-là, les chanoines qui, probablement, ont des doutes à son sujet, décident "qu’il ne seroit délibéré sur le compte de BARAT qu’au chapitre général d’octobre". Il obtient donc un mois de sursis. Il était censé remplacer René PRUNELLE, mis à la retraite par le chapitre.
• 1er octobre 1785, Auxerre : Le chapitre général réuni, la compagnie débat comme convenu au sujet "du nommé BARAT qu’elle a pris à l’essai pendant quelques mois en qualité de haute-contre". Et les chanoines concluent que ne lui "trouvant pas des talents suffisants", il ne sera pas reçu. Concrètement, on met donc fin à sa période d'essai et il est renvoyé, avec 12 livres "par forme de gratification" et "un certificat de service pour le temps qu’il a appartenu à la Cie".
• 1785 (20 octobre ?)-1786, Troyes : BARRAT /BARAT, musicien haute contre, fait un court séjour au sein de la musique de la cathédrale Saint-Étienne de Troyes (à environ 70 km au nord de son poste précédent). La comptabilité de l'office des Anniversaires de la collégiale (du 1er juillet 1785 au 1er juillet suivant) note avoir versé – sur ordre du chapitre – au musicien "haute contre" la somme de 12 livres pour son "voyage" du 20 octobre 1785. Il s'agit de la date à laquelle il est arrivé à Troyes. BARAT est mentionné aussi pour une somme de près de 62 livres, précisément pour 19 jours au mois d'octobre et 22 au mois de novembre, et ce, à raison de 30 sols par jour. Ces sommes relatives à ce musicien dont le prénom n'est pas indiqué, sont portées sous le titre de la "dépense extraordinaire allouée et parties arretées pendant l'année" (dans lesquelles figurent aussi DELAFESTE employé six jours), cela suggère de brefs passages au service de la musique de Troyes.
• 3 juillet 1786, Langres : Le chapitre de la cathédrale reporte au 1er novembre suivant le parti à prendre quant à l'éventuelle réception de BARRAT, "musicien haute-contre". De Troyes à Langres, le musicien a cette fois parcouru environ 120 km vers l'est/sud-est.
• 12 février 1787, Langres : Le chapitre "remercie" un certain BARRAT,"musicien", pour ses services. Il est renvoyé.
• 23 avril 1787, Nevers : Jean-Baptiste BARAT est reçu musicien à la cathédrale Saint-Cyr à raison de 10 lt par semaine. De Langres à Nevers, il a fait un voyage de plus de 220 km vers l'ouest/sud-ouest.
• 22 juillet 1788, Nevers : Jean-Baptiste BARAT, "musicien de la paroisse de Saint-Étienne de cette ville", épouse Marie Jacob, fille d'un tourneur de faïence de la paroisse Saint-Genest. Ce mariage signifie sans doute que le musicien se sent stabilisé à la cathédrale, après ses nombreux postes provisoires antérieurs.
• 1790, Nevers : Jean-Baptiste BARAT est toujours musicien de la cathédrale Saint-Cyr. L'état des paiements de la Noël 1790 lui octroie 539 lt 18 s.
• 7 février 1791, Nevers : L'administration débat au sujet de la pétition de BARAT musicien, et lui accorde 100 livres.
• 2 février 1793, Saint-Gérand-le-Puy (Allier) : Une attestation de résidence est délivrée à Jean-Baptiste BARAT. On y découvre sa description physique : "musicien de profession, taille de cinq pieds moins un pouce, cheveux et sourcils châtain bruns, les yeux gris bleu, le nez long, la bouche médiocrement grande, le menton bien fait, le visage maigre peu coloré et un peu gravé de petite vérolle".
• 21 mai 1793, Vichy (Allier) : Jean-Baptiste BARAT, "instituteur", décède à l'âge de 32 ans. Un avis du conseil de district accorde 300 livres à sa veuve. Il est rappelé que J.B. BARAT a été attaché à la collégiale Saint-Ursin de Bourges.
• 2 septembre 1793, Nevers : La réponse du ministère de l'intérieur à la pétition de BARAT lui accorde le versement de 300 livres de gratification. Le versement ira à la veuve Barat.
Mise à jour : 7 février 2021