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BARBIER, François (1743-1804)
État civil
NOM : BARBIER     Prénom(s) : François     Sexe : M
Date(s) : 1743-2-13  / 1804-6-30 
Notes biographiques

François BARBIER (1743-1804), d'origine picarde, prend à vingt ans le poste de maître de musique et bénéficier de la cathédrale Saint-Louis de Blois qu'il conserve jusqu'en 1790. Il reste ensuite dans la ville où il occupe un moment les fonctions de sous-chef de la musique de la garde nationale ; il est mentionné comme "pensionnaire ecclésiastique" à son décès.

• 13 février 1743, Fouilloy, petit village situé près de Roye [Somme] : François BARBIER, fils de Jean Barbier, "marchand mercier de cette paroisse" et Marie Madeleine Joly, naît et est baptisé en l'église paroissiale Saint-Mathieu.

• [Vers 1750], lieu inconnu : François BARBIER débute sa carrière comme enfant de chœur. Il est fort vraisemblable que le jeune François ait été reçu par les chanoines de la collégiale Saint-Mathieu située à Fouilloy ou bien par les chanoines de la collégiale de Roye voire de la cathédrale d'Amiens.

• 1763, Blois : François BARBIER est reçu comme maître de musique à la cathédrale Saint-Louis. Il succède à Urbain MABILLE, parti à Tours en janvier, et au sieur Louis SEQUEVAL qui a assuré l'intérim.

• 27 mars 1764, Blois : François BARBIER prend possession de la chapelle Saint-Éloi qui devient son bénéfice. Il est qualifié de clerc du diocèse d'Amiens.

• 19 juillet 1775, Blois : Le chapitre accorde un congé de deux jours au maître de musique et à RAMBOUX "pour aller à Pontlevoy".

• 29 décembre 1779, Blois : La compagnie décide qu'à compter de dimanche prochain 2 janvier il sera payé par semaine au maître de musique un écu de plus que les 24 livres qu'il a coutume de toucher chaque semaine.

• 7 février 1787, Blois : Il présente une requête au chapitre dans laquelle il demande une augmentation de ses revenus pour faire face à l'entretien des six enfants de chœur et de la domestique de la maîtrise. Les chanoines estiment que le montant des revenus est satisfaisant mais acceptent de prendre en charges les gages de la domestique "vu cependant que la domestique de la maitrise est plus particulierement  destinée a servir les enfans de chœur que le maitre de musique".

1790, Blois : François BARBIER est toujours en poste comme chapelain-clerc et maître de musique de la cathédrale Saint-Louis. Il déclare en décembre 1 945 livres de revenus tant en argent qu'en nature tirés à la fois du temporel de sa chapelle (887 livres), des fonds perçus de la communauté des chapelains de la cathédrale (283 livres) et tout ce que le chapitre lui accorde pour ses frais de logement, chauffage, blanchissage et entretien d'une domestique à la maîtrise, soit 775 livres. Avec ce revenu, il doit nourrir six enfants de chœur.

• Mars 1791, Blois : Il devient le sous-chef de la Musique de la Garde Nationale de la ville sous les ordres de Sébastien Selleron. Il figure parmi les sept musiciens rémunérés 100 livres par an mais il existe aussi cinq amateurs dont sans doute l'ancien organiste HOUDIN.

• 4 mars 1794, Blois : Il fait une offrande patriotique lors d'une séance présidée par le représentant en mission Garnier de Sainte, au temple de la Raison.

• 30 juin 1804, Blois : "Pensionnaire ecclésiastique", François BARBIER s'éteint à 6 heures du soir à son domicile de la rue du Lion Ferré.

Sources
F-Ad41/ G 213 ; F-Ad41/ G 213  ; F-Ad41/ G 216  ; F-Ad41/ G213 ; F-Ad41/ G213  ; F-Ad41/4E/8/430 ; F-Ad41/5MI18R71 ; F-Ad41/G213 ; F-Ad41/G213  ; F-Ad41/G216  ; F-Ad41/L1179 ; F-Ad41/L1774-1779  ; F-Ad41/Q977 ; F-Ad80/ 5MI_D372 ; F-Adiocésaines/Blois/1 H ; F-An/ DXIX/092/795/02 ; J.Brosset, Le Grand Orgue, les maîtres de chapelle..., 1907. ; M. et J.-P. Cabarat, Le chant d’une ville..., 1995

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