BARBOTIN, Pierre Joseph (1731-1806)

Pierre Joseph Barbotin exerce une grande partie de sa carrière cantorale à la collégiale Saint-Pierre de Douai à partir de 1756. La Révolution lui faire perdre un poste dans lequel il ne brille plus, ayant perdu sa voix. Il semble vivre jusqu'à son décès sous l'Empire des revenus de sa pension.

• 20 mai 1731, Eswars [bourgade située au nord-est de Cambrai] : Pierre Joseph BARBOTIN vient au monde. Il est le fils de Nicolas Charles Barbotin, valet de condition (ainsi qualifié à son mariage en 1728) et de Sainte Olivier. Les parents sont dits plus tard ouvriers. Le père sera qualifié de marchand en 1794.

• [vers 1746], Cambrai : Pierre Joseph BARBOTIN entre au service de l'église paroissiale Saint-Nicolas comme "chantre gagé".

• [vers 1756], Douai : Il devient chantre gagiste à la collégiale Saint-Pierre de Douai.

• 15 septembre 1789, Douai : Il se marie en l'église paroissiale Saint-Pierre, avec Scolastique Chuffart.

• 1790, Douai : Barbotin est toujours en poste comme chantre à Saint-Pierre; il perçoit 600 livres de gages annuels plus 145 livres de la part du doyen soit 745 livres par an. On lui propose une pension viagère de 600 livres. Il loge avec sa femme "au séminaire du roi". Dans sa supplique, il se plaint de ses infirmités liées à l'âge et de la perte de sa voix; tout cela l'a empêché d'obtenir une place de chantre dans la nouvelle église paroissiale Saint-Pierre de Douai comme la plupart de ses collègues.

• 1791, Douai : Il perçoit une pension de 200 livres par an.

• 10 octobre 1794, Douai : Devenu veuf, Pierre Joseph BARBOTIN, "pensionnaire de la République", se marie en secondes noces avec Marie Catherine Joseph Leq, journalière, âgée de 45 ans.

• 22 novembre 1806, Douai : Il meurt à son domicile de la rue des blancs-mouchoirs. On le mentionne dans l'acte comme propriétaire.

Dernière mise à jour : 17 juin 2017.