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BARONNET, Jean Michel (1718-1793)
Date(s) : 1718-6-24 / 1793-4-29
Jean Michel BARONNET a touché l'orgue de l'église Saint-Hilaire de Reims au moins quarante-cinq années à la fin de l'Ancien Régime avant la suppression de la paroisse en 1791. Un de ses frères, Pierre, était également organiste dans la cité champenoise.
• 24 juin 1718, Reims [Marne] : Jean Michel BARONNET est baptisé en l'église paroissiale Saint-Timothée. Il est fils de Étienne et Catherine Mulot et le frère de Pierre BARONNET.
• 17 septembre 1743, Reims : Il épouse Jeanne Thérèse GIOT en la paroisse Saint-Hilaire.
• 1745-1757, Reims : Plusieurs baptêmes d'enfants ont été relevés dans la même paroisse. Il s'agit de ceux de Catherine (1er mars 1745), Élisabeth (2 avril 1746), Marie Anne (6 mai 1747), Louise Perette (9 avril 1750) et Jean-Baptiste (4 janvier 1757). Dans la plupart de ces actes, dès 1745, BARONNET est présenté comme organiste.
• 20 mai 1760, Reims : Devenu veuf, le musicien épouse, toujours paroisse Saint-Hilaire, Marie Anne Élisabeth Jacquette Lagache, âgée de 31 ans.
• 1766-1767, Reims : Il est rémunéré 180 livres "pour ses gages et comme facteur pour l’accord de l’orgue pendant deux ans".
• 23 février 1771, Reims : Leur fille Marie Catherine Augustine est baptisée paroisse Saint-Pierre.
• 1781-1783, Reims : Le compte de fabrique conservé mentionne que cette dernière rémunère un clerc [chantre] paroissial, Jacques Antoine BERTRAND, un second chantre, un organiste et quatre enfants de chœur outre des chapelains, un sacristain, un souffleur d'orgue, des sonneurs et un bedeau. BARONNET reçoit annuellement la somme de 90 livres soit 270 livres sur la période. Il y a aussi des vicaires chantres dont on ignore le nombre. Enfin, le facteur d'orgues GARLIDOT est lui aussi rémunéré.
• 1790, Reims : Il est toujours l'organiste en titre de la paroisse Saint-Hilaire et il le reste jusqu'à la suppression. Ses gages sont versés jusqu'au 30 juin 1791. On ne sait pas grand chose sur cet instrument qui fut installé entre 1792 et 1793 dans l'église Saint-Symphorien de la ville.
• 16 décembre 1791, Reims : Les requêtes de l'organiste BARONNET et du "clerc chantre" BERTRAND sont étudiées par le conseil de fabrique de Notre-Dame (St-Hilaire étant maintenant réunie à Notre-Dame). Tous deux réclament une pension de retraite, exposant que leur âge ne leur permet plus d'exercer un emploi qui puisse suffire à leur subsistance. Le conseil décide qu'en attendant la clarification de la situation, la fabrique leur délivrera provisoirement une somme d'argent payable par quartier (100 livres pour BARONNET, 150 livres pour BERTRAND).
• Juin 1791-février 1793, Reims : Plusieurs ordres de paiement portant quittance mentionnent une gratification de 100 livres payée par quartier de 25 livres à Michel BARONNET, "cy devant organiste" de la paroisse supprimée de Saint-Hilaire. L'organiste semble ne pas maîtriser l'écrit (il signe en notant : "pour a qui"). L'ultime quittance - du dernier quartier de la gratification - (février 1793) est de la main d'un fils Baronnet qui s'exprime fort maladroitement dans la langue française et se trompe aussi dans les dates, confondant les années). Ce fils est-il encore un enfant quand il signe à la place de son père sans doute déjà malade ? Ou bien est-il illettré vivant au sein d'une famille peu instruite ?
• 29 avril 1793, Reims : BARONNET, qui est dit veuf de Jeanne Thérèse Giot, décède à l' Hôtel-Dieu. Sa seconde épouse n'est pas mentionnée.
12 janvier 2022