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BARTISCH, André, l'aîné (1746-1804)
État civil
NOM : BARTISCH     Prénom(s) : André     Sexe : M
Complément de nom : l'aîné
Autre(s) forme(s) du nom : BARTISCHE
BARDISCHE
PARTISCH
Date(s) : 1746-3-31   / 1804-5-16
Notes biographiques

Dans l'orchestre de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin], André BARTISCH est violoncelle à trois reprises (1761-1772, 1788-1790 et 1791-1792). Moins en vue que son frère cadet, le violoniste Félix BARTISCH, il était cependant capable de manier avec dextérité d'autres instruments à cordes. Sous le Directoire, il poursuit ses activités de musicien au Temple de l'Être suprême (ex-cathédrale), tout en exerçant la profession d'instituteur. De religion catholique, cet artiste était marié à une luthérienne.

• 31 mars 1746, Strasbourg [Bas-Rhin] : Jean André BARTISCH, fils de Jean Martin BARTISCH, musicien de la cathédrale, et de Catherine Anne Higler née Neuerth sa femme, vient au monde. Il est baptisé le lendemain à Saint-Laurent et porté sur les fonts baptismaux par Joseph André de Gail, prêtre, magistrat, et par Élisabeth Jeandin, épouse de Jean Ignace Higel, assesseur au Sénat de la ville. Son prénom usuel est André.

• 26 septembre 1761, Strasbourg : André BARTISCH est reçu symphoniste (probablement violoncelle) à la cathédrale Notre-Dame avec un salaire annuel de 30 florins (60 livres). Son frère cadet Félix BARTISCH entre dans l'orchestre l'année suivante.

• 1768, Strasbourg : Le chapitre lui verse 20 livres par quartier, soit 80 livres par an.

• 1769, Strasbourg : Le salaire de l'aîné des frères BARTISCH passe à 50 florins (100 livres) par an.
• 1769-1772, Strasbourg : Son nom apparaît sur les listes des musiciens pensionnés par le Magistrat (corps de ville). Sur celle du 20 novembre 1769, BARTISCH, violoncelle, touche 25 livres et deux sacs de grains. Qualifié de deuxième violoncelle sur celle du 15 juin 1772, il perçoit une pension annuelle de 120 livres. Il disparaît des listes suivantes.

• 11 avril 1771, Strasbourg : Son salaire est à nouveau réévalué : BARTISCH l'aîné touche désormais 80 florins (160 livres) par an.

• 1772, Strasbourg : André BARTISCH touche 60 florins pour ses trois premiers quartiers, "aiant quitté après".

• [1772-1788] : Quel emploi exerce-t-il, et où ?

• 8 avril 1788, Strasbourg : BARTISCH l'aîné est réintégré en la fonction de symphoniste à la cathédrale avec un salaire annuel de 20 florins (40 livres).

• 1789, Strasbourg : André BARTISCH, musicien, de la tribu de la Lanterne, est locataire au n° 13, Marché aux Cerises.
• 14 janvier 1789, Strasbourg : BARTISCH "le frère", violoncelle, fait partie des musiciens conviés pour la traditionnelle messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat.
• 28 décembre 1789, Strasbourg : André BARTISCH, majeur, épouse en la paroisse Saint-Laurent Catherine Élisabeth Rœb (ou Reeb), fille de Jean Frédéric et de Julie Groshantz, de religion luthérienne. Les témoins sont François Laurent CHAPPUY, bourgeois et musicien de la cathédrale, Félix BARTISCH, frère de l'époux, George WOLFF et André Rausch.

• 1790, Strasbourg : BARTISCH l'aîné, 48 ans, symphoniste à la cathédrale, touche 40 livres de gages.
• 22 décembre 1790, Strasbourg : Alexandrine Catherine, née ce jour, fille de maître André BARTISCH, citoyen et musicien de la cathédrale, et de dame Catherine Reeb, sa femme, de religion calviniste, est baptisée en la paroisse Saint-Laurent. La marraine est Catherine Bartisch, fille de Félix BARTISCH, oncle paternel de la néo-baptisée.

• 1791, Strasbourg : Il reprend du service comme quatrième violoncelle à la paroisse cathédrale, avec 100 livres de gages par an. Les autres violoncelles sont les sieurs DUMONCHAU, RIEDINGER et HARTMANN.

• Février-mai 1792, Strasbourg : Il est toujours titulaire du poste de quatrième violoncelle à la cathédrale, avec la même rémunération.
• 19 mai 1792, Strasbourg : Marie Élisabeth, fille légitime d'André BARTISCH, citoyen et musicien, et de Catherine Reeb, voit le jour. L'acte de baptême est signé par le père et par Félix BARTISCH, frère cadet de ce dernier.

• 4 avril 1794, Strasbourg : BARTISCH "le vieux" est second violon dans l'orchestre du Temple de l'Être suprême. Il perçoit 84 livres pour avoir joué dans l'orchestre lors des quatorze derniers décadis, à raison de 6 livres par prestation, ce qui signifie qu'il est déjà employé en décembre 1793.

• 5 mars 1795, Strasbourg : Dans l'orchestre du Temple de l'Être suprême, BARTISCH, basse, touche 200 livres par an.
• 15 mars 1795, Strasbourg : Le citoyen BARTISCH, déjà nommé par arrêté du 21 pluviôse dernier à la place d'instituteur de la commune de Molsheim [Bas-Rhin], remplira ses fonctions dans celle de Strasbourg et s'adressera à la municipalité pour la désignation de l'arrondissement de son école primaire.
• 19 juin 1795, Strasbourg : L'orchestre de la cathédrale est supprimé à la suite de la réouverture de l'édifice aux catholiques.
• 3 juillet 1795, Strasbourg : Comme ses camarades musiciens de l'orchestre, BARTISCH reçoit une prime d'un montant d'un demi-quartier qui s'ajoute à son salaire trimestriel, dans son cas une somme de 75 livres au lieu de 50 livres.

• 1er mars 1796, Strasbourg : André BARTISCH, instituteur public, demande qu'on lui délivre un mandat pour les mois de vendémiaire, brumaire, frimaire, nivôse et pluviôse derniers, conformément à la loi du 27 brumaire an III. Il exerce ces fonctions depuis vendémiaire et a été payé de son traitement jusqu'à la fin de l'année dernière. Le corps municipal lui fait délivrer un mandat de 625 livres pour les cinq premiers mois de l'année, à raison de 1 500 livres par an.
• 30 avril 1796, Strasbourg : Le jury d'instruction de la circonscription propose le citoyen BARTISCH, 49 ans, instituteur de l'école primaire du huitième arrondissement de Strasbourg, à l'administration du canton pour remplir les fonctions d'instituteur dans l'une des écoles primaires du canton. Avec d'autres collègues dont l'ex-serpent ROBINOT, BARTISCH demande une somme annuelle pour lui "tenir lieu du logement et du jardin" qu'il est en droit de réclamer. En ce qui le concerne, la maison qu'il occupe n'appartient pas à la Nation, mais à l'Œuvre Notre-Dame.
• 9 mai 1796, Strasbourg : Le commissaire de police du troisième arrondissement certifie qu'André BARTISCH, instituteur, "est inscrit dans la liste civique de la 8e section, Place du Peuple, N. 6, et que depuis le 1er Pluviôs de l'an 3 [20 janvier 1795], époque à laquelle il a commencé l'instruction publique dans cette Commune, il a toujours rempli ses fonctions avec zèle, exactitude et activité ; que sa conduite tant politique que morale a été constamment celle d'un citoyen irréprochable qui a suivi les principes prescrits par les loix".
• 21 mai 1796, Strasbourg : L'administration municipale propose à celle du Département de nommer BARTISCH instituteur et de le maintenir dans le logement dont il a joui jusqu'à présent.
• 2 juillet 1796, Strasbourg : L'administration centrale du Département arrête que les pétitionnaires (dont BARTISCH) seront définitivement nommés instituteurs, compte tenu de leur civisme et des garanties qu'ils présentent ; sur le deuxième objet de leur demande, elle exige des renseignements exacts et détaillés sur les titres en vertu desquels ils occupent leurs maisons.

• 5 novembre 1798, Strasbourg : BARTISCH "l'aîné" est nommé alto dans l'orchestre "pour l'exécution de la musique aux fêtes décadaires à célébrer en cette commune", dont la direction est confiée à Charles Joseph DUMONCHAU. Son salaire annuel s'élève à 150 francs.

• 16 mai 1804, Strasbourg : André BARTISCH, 58 ans, instituteur, demeurant au Vieux Marché aux Cerises, n° 6, meurt d'apoplexie. Il était l'époux de Catherine Reeb. Le décès est déclaré le lendemain par son frère Félix BARTISCH, 54 ans, musicien, et par son ami Jean Georges Teutsch, 54 ans, marchand de vin.

Mise à jour : 25 février 2021

Sources
A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad67/ 1L 1517 ; F-Ad67/ 6 L 109 ; F-Ad67/ 6 L 110 ; F-Ad67/ B Strasbourg / St-Laurent ; F-Ad67/ BMS Strasbourg ; F-Ad67/ BMS Strasbourg / St-Laurent ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3194 ; F-Ad67/ G 3195 ; F-Ad67/ G 3209 ; F-Ad67/ G 3210 ; F-Ad67/ G 3353 ; F-Ad67/ G 3448  ; F-Ad67/ G 3456 ; F-Ad67/ NMD Strasbourg ; F-AmStrasbourg/ 1 MW 145 ; F-AmStrasbourg/ 1 MW 147 ; F-AmStrasbourg/ 1 MW 151 ; F-AmStrasbourg/ 3 MW 23 ; F-AmStrasbourg/ 320 MW 2 ; F-AmStrasbourg/ 5 R 26 ; F-AmStrasbourg/ AA 2445 ; F-AmStrasbourg/ VII 134

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