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Pour citer Muséfrem
BAUCHET, Pierre (ca 1731-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BEAUCHET
BEAUCHER
Date(s) : 1731 ca / 1792 ap.
Peu documenté, cet homme chantait en 1790 dans une petite collégiale d'Orléans. Il exerçait probablement un autre métier à côté, dans lequel son rôle de choriste s'est dilué, et il n'a jusqu'alors pas été possible de l'identifier formellement.
• [vers 1731] : Selon l'âge indiqué dans les documents des débuts de la Révolution (il dit avoir 60 ans en 1791), Pierre BAUCHET serait né en ou vers 1731.
• [1752] : Pierre BAUCHET est reçu choriste à la collégiale Saint-Pierre-Empont d'Orléans.
• 1790, Orléans : Pierre BAUCHET est toujours choriste à la collégiale Saint-Pierre-Empont d'Orléans, aux gages de 500 livres par an, dont 276 livres fixes. Il déclare l'être depuis 38 ans. Il y côtoie un autre choriste, Jean-Benoît BARILLÉ, un sacristain-choriste Jacques MAUGAS et l'organiste CARRÉ, par ailleurs en poste à la cathédrale.
• 30 juillet 1790 : Le sieur Pierre BAUCHET, "choriste", et François Plotton, "sonneur de cette église" [de Saint-Pierre-Empont] sont témoins et signataires de l'acte de sépulture de la petite Rose-Thérèse-Suzanne, décédée la veille à l'âge d'environ deux ans et demi : c'est une fille du sacristain choriste de Saint-Pierre-Empont, Jacques MAUGAS.
• [1790-1791] : Pierre BAUCHET fait des démarches pour obtenir des secours, voire une pension.
Le directoire du district et le directoire du département proposent une pension annuelle viagère de 150 livres. L'administration précise "L'âge de monsieur Bauchet ne lui permet plus de fournir une nouvelle carrière". Pour autant, la pension proposée est faible et on peut se demander de quelles autres ressources il va vivre.
• 1792 : Après la loi du 1er juillet 1792, sa pension est établie à 400 livres.
• 6 octobre 1792 : Le citoyen Pierre BAUCHET, ancien choriste du cy-devant chapitre de Saint-Pierre-Empont, demeurant rue de l'ormerie, section du collège, a prêté serment "d'être fidèle à la nation, de maintenir la liberté et légalité, ou de mourir en les défendant". Il signe très sobrement "Bauchet".
On perd alors sa trace.
Mise à jour : 13 septembre 2019