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BAUERSCHMITT, Jean Urbain (ca 1727-1777)
État civil
NOM : BAUERSCHMITT     Prénom(s) : Jean Urbain     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Urbain
Date(s) : 1727 ca  / 1777-10-3
Notes biographiques

Probablement originaire de Bamberg, en Allemagne, Jean Urbain BAUERSCHMITT apparaît à l'occasion de ses noces au sein de la musique des Gardes françaises. On le rencontre de façon sporadique durant la première moitié des années 1770, jouant du violon ou de l'alto lors de plusieurs événements festifs à la cour ou sur les plans dressés par MÉTOYEN en 1773. En 1775, il est déjà désigné comme vétéran et s'éteint deux ans plus tard. Sa veuve, qui donne des leçons de harpe, affirme que son époux fut maître de la reine pour cet instrument.

• [1727], [probablement Bamberg, Franconie, auj. Bavière] : Naissance de Jean Urbain BAUERSCHMITT, fils de Jean Bauerschmitt et de Marie Anne Troling. Il est probablement baptisé en l'église de la paroisse Saint-Roch, désignée comme la paroisse des parents dans l'acte de mariage de Valentin BAUERSCHMITT, frère de Jean Urbain.

• 28 juin 1765, Paris : Un privilège général pour 6 ans, du 5 juin, est délivré à Huguet, graveur de musique pour « Symphonie de M. SCHUBART, duo de M. CARDON, et Symphonie de M. BAUERSCHMIDT ».
• 1767-avant 1777, Versailles et Paris : Jean Urbain BAUERSCHMITT, musicien des Gardes françaises, puis musicien du roi, publie plusieurs recueils de sonates et de trios pour la harpe ou le clavecin.

• 27 septembre 1768, Versailles : Jean Urbain BAUERSCHMITT, musicien des Gardes françaises, épouse Marie Anne Élisabeth Briere, en présence de son frère Valentin.

• 1770-1775, Versailles : Urbain BAUERSCHMITT sert comme violon ou alto au sein de la Musique du roi. Il n’est pas certain qu’il ait été immédiatement titulaire, dans la mesure où son nom n’apparaît pas avant 1775 dans l’État actuel de la Musique du roi où il est du reste classé dans les vétérans.
Il aurait également été maître de harpe de la reine.
Il est présent en 1770 pour les bals du mariage (violon, O1 3030B, n° 158) et à Fontainebleau (O1 3030A), en 1771 pour les fêtes (violon de la Musique du roi au bal paré, O1 3030B), en 1772 à Compiègne (violon, O1 3035), en 1773 à Fontainebleau (alto, O1 3038, n° 114) et à Versailles sur les plans de MÉTOYEN, et en 1775 pour le bout de l’an de Louis XV (violon, O1 3046). En 1775, il arrange des airs sur ordre de la reine (O1 3044, n° 46). 

• 3 octobre 1777, Versailles : Urbain BAUERSCHMITT expire à son domicile, rue Satory, à l'âge de 50 ans. Lorsque son inventaire après décès est dressé, le 14 octobre, sa veuve a déménagé avenue de Saint-Cloud. On apprend aussi que, si leur fils François est présent, sa sœur Marie est « décédée après son père ». Il semble que le foyer ait été touché par une épidémie qui a emporté la moitié de ses membres. Georges SCHUBART, collègue du défunt, est subrogé tuteur du fils rescapé.

Mise à jour : 27 avril 2021

Sources
Almanach de Versailles, 1774 ; Almanach de Versailles, 1775 ; Annonces, affiches et avis divers [de Paris], 1768 ; F-Ad78/ 1112505 ; F-Ad78/ 1112628 ; F-Ad78/ 1135400 ; F-Ad78/ 3 E 44/154 ; F-Ad78/ 3E 44/164 ; F-An/ O/1/3022, n°52 ; F-An/ O/1/3026, n°45 ; F-An/ O/1/3044, n°46 ; F-Bm Versailles/ Ms. F 87 ; F-BnF/ Musique, Vm7 10212 ; F-BnF/ Musique, Vm7 5355 ; F-BnF/ Musique, Vm7 6165 ; F-BnF/ Musique, Vmg 265 ; M. Brenet, Librairie musicale..., 1906-1907 ; S. Mancardi, Le milieu socio-professionnel des maîtres de musique à Paris au XVIIIe siècle, 1978

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