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BAZAN, Maximilien (1754-1814)
État civil
NOM : BAZAN     Prénom(s) : Maximilien     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BASAN
Date(s) : 1754-9-20   / 1814-1-1 
Notes biographiques

A l'âge de dix-huit ans, Maximilien Bazan, fils d'un tisserand de la région d’Étampes, entre comme chantre au service de la petite collégiale Notre-Dame de Milly-la-Forêt en Gâtinais. Il reste en poste jusqu'en 1790 tout en exerçant le métier de maître d'école qu'il conservera jusqu'à sa mort, à la fin de l'Empire. En 1789 s'est présentée l'opportunité de devenir le maître des enfants de chœur de la collégiale Saint-Spire de Corbeil. On ne sait pourquoi il renonça finalement à une place quatre fois mieux rétribuée.

• 20 septembre 1754, Bouville, petit village situé à l'est d’Étampes [Essonne] : Maximilien BAZAN, fils de Pierre, tisserand, et Jeanne Hardoin voit le jour. Son grand-père Marin Bazan, était "chez Louis Maillard, laboureur en la paroisse de St Hylaire proche Mortagne au Perche Diocèse de Sées" (un domestique agricole ?).

• 1772-1773, Lardy, à 24 kilomètres au nord-ouest de Milly, près d’Étampes [Essonne] : On relève les signatures de Maximilien BAZAN  comme maître d'école de la paroisse du 30 septembre 1772 au 22 février 1773, acte au bas duquel il signe comme parrain du jeune Maximilien COURTIN, fils d'un vigneron. Il faut donc lire avec précaution sa requête de 1790 dans laquelle il affirme avoir été en poste à la collégiale Notre-Dame depuis 18 ans.
• 11 mai 1773, Milly-la-Forêt  : Il épouse Marie Genest, fille mineure de Jean, maître d'école en cette ville. On ne précise pas dans l'acte qu'il est maître d'école mais sans doute ce mariage lui permet-il de travailler aux côtés de son beau-père. Ses parents sont venus pour l'occasion mais ne savent pas signer; son épouse en est capable. Où le jeune garçon peut-il avoir reçu son instruction? A Bouville? Dans une église d’Étampes?

• 8 mars 1779, Milly-la-Forêt: Maximilien Bazan est reçu comme chantre à la collégiale Notre-Dame. Ses gages sont fixés à 100 livres par an. Dans le dossier qu"il présente au département en 1793, il est fait mention d'une "convention faite entre ledit Sieur Bazan et le Sieur BOISSON maitre des enfants de chœur dudit chapitre" signée à cette date. Il est difficile de comprendre pourquoi cette convention n'a été signée que sept années après l'arrivée de BAZAN à la collégiale? Est-ce un poste permanent ou tout simplement cet accord valide-t-il officiellement une augmentation de gages?

• 12 juin 1780, Milly-la-Forêt : Maître des petites écoles de cette paroisse, il se remarie à la fille d'un maître menuisier, Marguerite Reine Richard.

• 31 mai 1781, Milly-la-Forêt : Leur fille Reine Catherine vient au monde.

• 1er avril 1789, Corbeil [Essonne] : Il est reçu « chantre et maître des enfants de chœur » à la collégiale Saint-Spire située 23 kilomètres plus au nord, « moyennant 450 livres de gages, 2 cordes de bois, 450 fagots que le chapitre s'engage de lui faire donner lors de la prochaine adjudication des bois et au bout de vingt ans de service le chapitre s'engage de lui donner la moitié de ses gages de pension.  Le 23 avril suivant, Louis Claude SAVART est nommé à sa place mais curieusement, c'est son nom qui apparaît lors du chapitre général du 2 août 1789. Cet épisode n'est pas mentionné dans son dossier de 1790.

1790, Milly-la-Forêt : Maximilien BAZAN est toujours en place comme chantre à la collégiale Notre-Dame aux appointements de 100 livres par an. C'est l'abbé Antoine BOISSON qui est toujours le maître des enfants de chœur. Il effectue des démarches afin d'obtenir une compensation pour la perte de son emploi, pension ou gratification. Il s'appuie sur des certificats des chanoines de la collégiale et de la municipalité de Milly.

• 14 mai 1792, Étampes  : Le directoire du district estime qu'il y a lieu de lui accorder 150 livres de gratification.

• 8 juin 1792, Paris : Le directoire du département de Seine-et-Oise émet un avis réservé sur sa demande de traitement.

• 14 août 1792, Paris : Le même directoire lui accorde une gratification de 150 livres.

• 27 septembre 1792, Milly-la-Forêt : Il perçoit 50 livres pour un quartier de ses gages comme chantre à la paroisse Notre-Dame. Il continue de chanter dans la nouvelle structure paroissiale avec des gages augmentés à 200 livres par an. Il chante alors aux côtés de MALTON l'Aîné, et de l'enfant de chœur Philippe NARDON.

• 1er janvier 1814, Milly-la-Forêt : Instituteur primaire, il s'éteint à 3 heures en son domicile rue des Petites Halles.

Mise à jour : 8 janvier 2019

Sources
F-Ad78/ 1 L 52 ; F-Ad78/ 1 L 54 ; F-Ad78/ 1 L 759 ; F-Ad78/ 3 Q 52 ; F-Ad91/ 4E_0327 ; F-Ad91/ 4E_1722 ; F-Ad91/ 4E_2034 ; F-Ad91/ 4E_2035 ; F-Ad91/ 4E_2051 ; F-Ad91/ G sup 58/2 ; F-ad91/ G supp 58/1

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