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BAZIN, Claude (ca 1708-1776)
Autre(s) forme(s) du nom : BASIN
Date(s) : 1708 ca / 1776-4-24
Claude BAZIN (parfois BASIN) est à son décès le premier chantre de l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine de Montargis, en Gâtinais. D'après les délibérations de la fabrique, le titre de "premier chantre" dans cette église inclut la charge de maître des enfants de chœur. Il doit donc non seulement chanter et porter la chape "tous les dimanches et fêtes de l’année à tous les offices, les jeudy à la messe du St-Sacrement et au salut, enfin à tous les autres offices et messes de dévotion", mais aussi enseigner religion, lecture, écriture, plain-chant aux enfants de chœur et veiller sur leur conduite...
• [1708] : Selon l'âge indiqué à son décès, Claude BAZIN serait né en ou vers 1708. Selon Frédéric Pige ("Éléments pour une histoire des musiciens d'Église à Montargis et dans le Gâtinais au XVIIIe siècle", Revue d'histoire du Gâtinais, n°141, 2009, p.18-23), Claude BAZIN serait originaire de Château-Landon [Seine-et-Marne actuelle, à 19 km au nord de Montargis).
• [1731 à Château-Landon] : Frédéric Pige indique également que Claude BAZIN épouse Claire Noret à Château-Landon en 1731. Cet acte de mariage reste à retrouver.
• 10 juin 1733, Montargis : Née la veille du mariage de Claude BAZIN, marchand de bois, et de Claire Noret, la petite Françoise-Claire est baptisée. Son parrain (un boucher) et sa marraine savent signer. Les baptêmes suivants retrouvés scandent l'évolution professionnelle du marchand de bois.
• 30 janvier 1738, Montargis : Claude BAZIN est maître d'école lorsque son fils Claude est baptisé. Il est déjà très lié à la paroisse puisque le parrain choisi est Me Jean-Baptiste Delaulne, "prêtre habitué de cette paroisse". Le poste de maître d'école inclut presque toujours la charge de chanter au lutrin paroissial les dimanches et fêtes, ainsi qu'aux sépultures et autres cérémonies.
• 14 avril 1743 : Lorsque est baptisée sa fille Claire, Claude BASIN est "maître des enfants de chœur et chantre de cette église". Là encore le choix du parrain manifeste les liens étroits avec l'église et la fabrique paroissiale, puisqu'il est "greffier du présidial de cette ville et receveur de cette église".
• 26 février 1769, Montargis : Les fabriciens de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine, déplorant le manque de chantres au chœur de leur église, décident "d’inviter les jeunes gens qui ont de la voix et seront de bonne vie et mœurs à se présenter pour chanter au chœur". Ils demandent au sieur BAZIN, "maître des enfants de chœur", de recevoir ces jeunes gens "pour aux heures qu’il donnera l’instruction des enfants de chœur leur donner en même temps des leçons de plain chant gratuitement". On ignore si la mesure a eu l'effet escompté.
Les fabriciens s'étonnent que la formation de quatre enfants de chœur en continu ne fournisse pas davantage de voix à l'église "quoyque grand nombre de ceux qui ont été enfants de chœur soient établis en cette ville". Ils estiment "que cette école des enfants de chœur devroit être une espèce de pépinière ou de séminaire de chantres" et ajoutent "si ce qui doit y être enseigné l’étoit véritablement et honnêtement", ce qui laisse entrevoir un soupçon sur les compétences ou sur la conscience professionnelle de Claude BAZIN. Le prieur est prié de mener l'enquête. On ignore ce qui est ressorti de ses investigations mais une chose est sûre : Claude BAZIN reste à son poste.
À partir de la Toussaint 1770, il est secondé par Pierre-Philippe GRAVIER qui venait jusqu'alors chanter bénévolement et qui commence alors à être (faiblement) rémunéré.
• "Ses gages passent de 120 livres à 150 livres par an en 1772, puis à 200 livres en 1774", relève Frédéric Pige (référence article ci-dessus). Les fabriciens en profitent pour lui rappeler ses devoirs, et notamment l'obligation d'assister "les jeudis tant à la messe du St-Sacrement qu’au salut du St-Sacrement et tous autres offices, sans négliger l’instruction des enfants de chœur dont il est chargé".
• 8 avril 1776, Montargis : Les fabriciens estiment "à propos" d’augmenter de 24 livres les gages annuels du second chantre, GRAVIER, ce qui le fait passer à 84 livres par an. Sans doute a-t-il eu davantage de charge cantorale à assumer ces derniers temps, en raison de la probable maladie du premier chantre.
• 24 avril 1776 : Claude BAZIN, époux de Claire Noret, "premier chantre de cette église", meurt à l'âge de 68 ans. Il est inhumé le lendemain.
• 1er novembre 1776, Montargis : Claude-François PIFFAULT "demeurant ci devant à Moret" commence ses fonctions de premier chantre à Saint-Madeleine de Montargis.
Mise à jour : 5 mai 2019