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BELLANGER, Jean François (1745-1804)
Date(s) : 1745-9-1 / 1804-3-21
D'origine vendômoise, Jean François BELLANGER (1745-1804), fils d'un couvreur, commence une carrière de maître d'école dans le village de La Chapelle-Vendômoise, avec laquelle il doit cumuler une activité cantorale à l'église paroissiale. Il épouse la fille d'un vigneron et est reçu vers 1780 comme chantre de la collégiale Saint-Georges de Vendôme. Après la Révolution, il se retire près de Blois, à Villefrancoeur, et exerce encore le métier d'instituteur jusqu'à sa mort.
• 1er septembre 1745, Vendôme : Jean François BELLANGER naît et est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Saint-Bienheuré. Il est fils de Joseph Bellanger, couvreur, et de Marie Morin.
• Quelle formation a-t-il reçue ?
• 6 décembre 1776, La Chapelle-Vendômoise [Loir-et-Cher], sur la route de Vendôme à Blois : La première signature dans le registre paroissial de Jean François BELLANGER, maître d'école de cette paroisse éloignée de Vendôme d'une vingtaine de kilomètres], est apposée au bas d'un acte de sépulture. Il a succédé à Pierre Perseille [baptême d'un enfant le 29 novembre 1775].
• 30 juin 1778, La Chapelle-Vendômoise : Jean François BELLANGER, maître d'école [et très probablement chantre] en ce lieu, épouse Marie Collas, fille d'un vigneron.
• Vers 1780, Vendôme : Jean François BELLANGER entre au service de la collégiale Saint-Georges comme "bénéficier du bas chœur, musicien, chantre habitué".
• 5 avril 1784, La Chapelle-Vendômoise : Jean François BELLANGER signe pour la dernière fois dans le registre paroissial comme "maître d'école de cette paroisse"; en décembre 1785, on voit apparaître celle de son successeur François Bréon. La question est de savoir si Jean François a cumulé pendant quatre années ses fonctions de chantre à Vendôme et de maître d'école à la Chapelle-Vendômoise ou si la mention des dix années de service à la collégiale, déclarée au début de la Révolution, est erronée.
• 1790, Vendôme : Il est toujours en poste comme chantre habitué à la collégiale Saint-Georges, et semble continuer à exercer son métier d’instituteur.
• 24 février 1791, Vendôme : Le directoire du district lui accorde une pension de 200 livres par an.
• 3 septembre 1801, Villefrancoeur [petit village près de Blois] : Instituteur et greffier de la commune, Jean François BELLANGER sollicite le versement de sa pension non réclamée depuis 5 ans et déclare souffrir d'un « rhumatisme gouteux ». Cette localité est éloignée de 17 km de Vendôme.
• 21 mars 1804, Villefrancoeur : Décès de Jean-François BELLANGER, toujours instituteur.
Dernière mise à jour : 20 octobre 2021