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Pour citer Muséfrem
BELLOCQ, Jean (1732-1805)
Autre(s) forme(s) du nom : BELLOC
DEBELLOCQ
DE BELLOCQ
Date(s) : 1732-1-26 / 1805-4-6
Le Béarnais Jean BELLOCQ n'est pas musicien d'église, bien qu'il ait peut-être été chantre dans sa paroisse natale. En 1763, il entre, sans doute grâce à l'appui du duc d'Aumont, à la Musique du roi, comme "garçon", ce qui signifie qu'il est l'un des deux hommes à tout faire de l'ensemble musical de la cour. C'est du reste au château de Versailles, transformé en un musée dont il est devenu l'un des gardiens, que BELLOCQ s'éteint au début de l'Empire.
• 26 janvier 1732, Arros [Arros-Nay, Pyrénées-Atlantiques] : Jean BELLOCQ, fils de Jean de Belloc et de Marie Trebuquet, voit le jour. Il est baptisé le lendemain.
• 1750-1759, Arros : Tout au long de la décennie 1750, Jean BELLOCQ signe au bas d’actes paroissiaux à titre de témoin, ce qui incite à penser qu’il occupe une fonction de bedeau ou de chantre dans la paroisse.
• 1763-1792, Versailles puis Paris : Jean BELLOCQ est garçon de la Musique du roi, après avoir été valet de chambre du duc d'Aumont. En 1790, il touche 1200 livres d'appointements annuels.
• 7 janvier 1765, Versailles : Jean BELLOCQ [l’acte écrit Jean de Bellocque], valet de chambre du duc d’Aumont, épouse Marguerite Ursule Lavoy. De cette union naît Jean Pierre BELLOCQ, futur musicien du roi, baptisé le 28 septembre 1769 à Notre-Dame de Versailles.
• 1792, Versailles : Le recensement de la population, qui indique la famille BELLOCQ au n°3 de la rue des Réservoirs, le dit âgé de 60 ans, arrivé à Versailles depuis 30 ans.
• 28 juillet 1794, Versailles : Jean BELLOCQ est violemment dénoncé par Mme GIROUST, comme « vert moulus d’aristocratie. je me rappelle que dans un moment où le sidevant duc de Villequer [Villequier] s’êtoit soustrait, bellocque êtoit un des confidant de sa retraitte. »
• 6 avril 1805 [16 germinal an 13], Versailles : Jean BELLOCQ, appelé DEBELLOCQ, gardien du Musée, s'éteint au palais impérial.
Mise à jour : 7 décembre 2020