BENOIT, chantre à Sceaux [92] (1790 fl.)

Du fait que les BENOIT ou BENOIST sont nombreux à Sceaux, il a été impossible d'identifier le chantre signalé en 1790. En tout état de cause, il s'agit vraisemblablement d'un vigneron, comme les autres, qui donne de la voix au lutrin le dimanche.

• 21 novembre 1790, Sceaux [Hauts-de-Seine] : BENOIT apparaît comme premier chantre de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, tâche pour laquelle il reçoit 40 livres annuelles. Il côtoie au lutrin le nommé PELLETIER, deuxième chantre, percevant la même rémunération. Les deux hommes peuvent compter sur Antoine SAUNIER, également qualifié de deuxième chantre, mais percevant une rémunération moindre qui semble indiquer une forme de suppléance.
La fréquence de ce patronyme à Sceaux ne permet guère de désigner précisément l'individu qui chante au lutrin. Le 14 janvier 1789, un vigneron nommé Dominique BENOIST est témoin, avec Pierre Antoine SAUNIER, à l'inhumation de leur belle-mère, épouse de Jean Grégoire Maufra. Le vigneron Pierre Charles Éloi PELLETIER, qui est probablement le deuxième chantre, a pour épouse Marie Julienne Benoit, fille de Jean Louis Benoist, ancien marguillier.

Mise à jour : 1^er août 2022