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BÉRANGER, Pierre (1740-1793 ap.)
État civil
NOM : BÉRANGER     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BERANGER
BERRANGER
BERENGER
Date(s) : 1740 entre crochets  / 1793 ap.
Notes biographiques

Les informations concernant la biographie de Pierre BÉRANGER sont encore fort lacunaires. Il est acolyte de 1766 à 1786, statut dont il devait encore bénéficier en 1790. Le recours aux précieux documents du Directoire de 1792 permet de brosser un portrait factuel du musicien : "Beranger chantre audit chapitre Saint-Laud et y exerçant lors de sa suppression depuis 24 ans, âgé de 50 ans aux gages annuels de 200 lt suivant le titre du 14 juillet 1766 ; demande la moitié à titre viager… observant qu’il lui a été accordé provisoirement 300 lt en 1791 et 1792". Le tableau An DXIX destiné au Comité ecclésiastique est quant à lui lapidaire et le cite "caduc et mioppe".

• [1740] : Si BÉRANGER a 50 ans moins 6 mois en 1790, sa date de naissance se situe vers 1740 probablement dans le diocèse d'Angers.

• 14 juillet 1766, Angers : Pierre BERANGER, clerc tonsuré, est reçu acolyte au service de la Collégiale Saint-Laud. Ses gages seront de 200 livres annuellement. Ce recrutement a été décidé par le chapitre le 4 novembre 1765 à la suite de deux décès consécutifs d'enfants de chœur. Pierre BÉRANGER doit d'ailleurs se perfectionner dans le chant, laissant subsister un doute quant à sa formation.

• 7 septembre 1767, Angers : BERANGER et Daburon sont autorisés par le chapitre à aller en philosophie. Le scripteur précise en marge "permission d'aller aux écoles publiques". BÉRANGER étant né vers 1740, il s'agit implicitement l'université. Le même jour deux autres membres du bas chœur vont en philosophie.

• 20 février 1786, Angers : Pierre BÉRANGER, toujours acolyte, est gratifié de de 12 livres sur décision capitulaire alors qu'il chante. La mention d'acolyte porte à penser qu'il est ecclésiastique. Les tableaux de traitement du Directoire précisent quant à eux en 1792 qu'il était épistolier du chapitre Saint-Laud.

• 1790, Angers : Le sieur BÉRANGER occupe le même poste de chantre et épistolier du chapitre Saint-Laud, jusqu'à sa fermeture. Ses appointements sont restés stables et il n'a pas eu de remontrance.

En 1790, l’effectif musical de la collégiale royale Saint-Laud est constitué d’une organiste Dame Rose VERGER veuve GABORY, de deux sous-chantres Julien DAUVESSE et René FERRON, de deux psalteurs Jean-Baptiste TERRIEN et Pierre L’OFFICIAL, d’un épistolier psalteur Pierre BÉRANGER ainsi que d’enfants de chœur.

• 1791-1792, Angers : Pierre BÉRANGER demande à se voir attribuer une pension viagère de 100 livres, précisant qu'il a perçu 300 livres pour les années 1791 et 1792.
• 19 septembre 1792, Angers : Le directoire du département lui accorde une pension viagère de 100 livres soit la moitié de ses gages. La trace des paiements par mandat trimestriel existe jusqu'en juillet 1793. Sur l'état de traitement il est précisé que BÉRANGER était épistolier.

• 1792, Angers : Les états de traitement de la nouvelle paroisse Saint-Laud mentionnent trois chantres dont Julien DAUVESSE et Jean-Baptiste TERRIEN. Curieusement apparaît une autre fiche sans nom mais dont le traitement de 200 lt par an correspondrait à BÉRANGER. En effet il est le seul à percevoir 200 lt les autres chantres en recevant 360.

Il ne semble pas que Pierre BÉRANGER ait prêté serment. Son nom disparaît à partir de juillet 1793. Il y a bien un Pierre BARANGER guillotiné en 1794, mais rien ne permet de faire un lien avec le chantre de Saint-Laud semble-t-il  plus terne que trublion.

Mise à jour : 27 mars 2019

Sources
F-Ad49/ 1 L 978 ; F-Ad49/ 1 L 981 ; F-Ad49/ 1 L 986 ; F-Ad49/ G 940 ; F-Ad49/ G 942 ; F-An/ DXIX/80/612/33/7

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