BERTHOMIER, Jean-Baptiste (1743-1793)

Demeurant toute son existence à Charenton-du-Cher, Jean-Baptiste BERTHOMIER est chantre et sacristain de l'église paroissiale Saint-Martin, et chante également les "grandes messes de fondation" des dames bénédictines de Charenton. Son père était déjà sacristain, un de ses fils le sera aussi, toujours dans la même paroisse.

• 17 avril 1743, Charenton-du-Cher [Cher] : Né la veille, Jean BERTHOMIER, fils de Claude Berthomier et de Françoise Duseau, est baptisé à l'église paroissiale. Son père est qualifié de sacristain régulièrement dans divers actes, mais ne signe pas. Son parrain et sa marraine savent tous deux signer.

• 21 février 1764, Bannegon [Cher] : Jean-Baptiste BERTHOMIER, maître cordonnier, fils de Claude BERTHOMIER, sacristain et de Françoise Duciau, de la paroisse de Charenton se marie avec Anne Berthomier, fille d'un charron, de cette paroisse. Anne Berthomier décède en février 1776. 

•  5 juin 1776, Charenton-du-Cher : Veuf en première noces d’Anne Berthomier, Jean-Baptiste BERTHOMIER, sacristain, se remarie, avec Marie Perruchet, fille d'un tailleur d’habits défunt, de la paroisse de Saint-Amand.

• 7 septembre 1777 : Jean-Baptiste BERTHOMMIER est à nouveau dit sacristain lorsque Marie-Anne, première enfant de Marie Perruchet, née le jour même, est baptisée.
• 27 octobre 1777 : Jean-Baptiste BERTHOMIER, sacristain, est le parrain d'un enfant "qui paroit né d’hier et a été trouvé aujourd’huy à Laugère par François Petit, laboureur". Le vicaire ajoute : "et pour distinguer ledit enfant lui a été donné le surnom de Laugère".

• 1790, et jusqu'en 1791, Charenton-du-Cher : Jean-Baptiste BERTHOMIER est toujours chantre et sacristain de l'église paroissiale Saint-Martin. Le 24 juin 1790, il est rémunéré 18 livres pour avoir chanté les messes de fondation pendant les six premiers mois de 1790. Il reçoit la même somme le 30 décembre 1790. Durant toute l'année 1790, il a "aidé au sieur curé de Charenton à chanter les grandes messes de fondation" à l'abbaye de Charenton. Pour cette fonction, qu'il exerce manifestement depuis des années, il recevait la somme de 10 livres qui "lui étoit payée cy-devant par l’abbaye". Le directoire du district estime en septembre 1791 que cette somme doit en effet lui être versée.

• 1^er septembre 1793, Charenton-du-Cher : Le décès de Jean-Baptiste BERTHOMIER, 50 ans, époux de Marie Perruchet, est déclaré par Claude Berthomier son fils, lequel sera sacristain en l'an VI.

Mise à jour : 16 août 2020