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Pour citer Muséfrem
BESSOU, Élie (1778-1803 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BESSAU(X)
Date(s) : 1778-4-9 / 1803 ap.
Élie BESSOU était encore enfant de chœur au chapitre de la collégiale de St-Germain-les-Belles-Filles, en Haut-Limousin, lorsque le chapitres furent supprimés. Du fait de son jeune âge, il n'eut certainement pas de peine à se former à un nouveau métier. Nous avons connaissance de son devenir de cultivateur grâce à ses secondes noces dont l'acte le désigne comme tel, nous perdons ensuite sa trace.
• 9 avril 1778, St-Germain-les-Belles [Haute-Vienne] : Élie BESSOU naît d'un père métayer, qui ne sait pas signer, tout comme son parrain qui est aussi son grand-père.
• [1785], St-Germain-les-Belles : Il nous est permis de penser que c'est entre 6 et 8 ans que le jeune BESSOU entame l'apprentissage de la musique et du service des offices divins au sein du chapitre de St-Germain, telle est la tranche d'âge la plus souvent observée pour la réception des nouveaux enfants de chœur.
• 1790, Saint-Germain-les-Belles : Élie BESSOU a 12 ans, il est toujours enfant de chœur à la collégiale en compagnie de Thomas FAURE, Pierre RILLAC et Guy PEYROUX. Le maître de musique est Jean LEYSSENNE, qui a également sous sa responsabilité le musicien Jean BARON et le choriste André CHEYRIERE.
• 10 mai 1791 : À la suite d'une demande de pension adressée au directoire du département, les enfants de chœur reçoivent une gratification de 100 livres pour apprendre un métier, sachant qu'ils avaient reçu quelques mois plus tôt 20 livres à valoir sur la gratification dont il est question ici.
• 14 octobre 1794, St-Germain-les-Belles : L'ancien enfant de chœur Élie BESSOU, qui a seulement 16 ans, se marie avec Marie Roux de cinq ans son aînée. Il ne signe pas le registre de mariage, peut-être est-ce un oubli, nous le retrouvons quelques années plus tard et le voyons signer avec adresse.
• 21 février 1803, St-Vitte-sur-Briance [Haute-Vienne] : Élie BESSOU est devenu cultivateur, comme l'était son père. Il épouse en secondes noces Pétronille Martin, originaire du lieu dit Latronche à St-Vitte. Parmi les témoins figurent Louis Bessou, un frère du marié également cultivateur, ainsi qu'un oncle.
Sa piste reste à suivre après cette date...
Mise à jour : 17 septembre 2018