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BICEY, Nicolas (1787-1792 fl.)
État civil
NOM : BICEY     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BISSEY
BISSET
Date(s) : 1787  / 1792
Notes biographiques

L'implication de Nicolas BICEY au service du chant paroissial de Nuits (aujourd'hui Nuits-Saint-Georges, Côte-d'Or) n'a peut-être pas été très longue. En tout cas elle est restée mal documentée. Il est douteux qu'il soit toujours au service de la paroisse en 1790.

• 16 février 1787, Nuits : Nicolas BICEY, choriste, est présent à l'inhumation du petit fils de l'organiste de l'église paroissiale Saint-Symphorien, Pierre-Joseph BALAINNE, mort à huit jours, fils naturel de Jeanne Balainne et du maitre de musique Jean-Georges WALTER. Jean Maire, marguillier de la paroisse, est également témoin. Le "choriste" signe "Nicolas Bicey" avec un petit paraphe en huit.

• 10 juin 1790,  18 octobre 1790 et 16 septembre 1792, Reulle-Vergy et Nuits : On retrouve sa signature à l'occasion de trois baptêmes où il a été choisi comme parrain, l'un à Reulle-Vergy (à environ 9 km au nord-ouest de Nuits) pour le fils d'un boucher, Jean Baudoin, et les deux autres à Nuits pour les filles d'un fileur de laine, Alexandre Renevey, et d'un vigneron, Jean Chauvenot. Dans les trois cas Nicolas BICEY est seulement dit "fils d'Antoine Bicey, tixier en toiles" ou "fils d'Antoine Bisset tisserand, demeurant à Nuits". Il signe "Nicolas Bicey".

Le fait qu'il ne soit désigné que comme "fils de" laisse penser qu'il s'agit encore d'un très jeune homme. Peut-être le terme de "choriste" qui lui était appliqué en 1787 doit-il être compris comme étant plus ou moins l'équivalent d'un grand enfant de chœur ou d'un petit clerc de paroisse. Alors que la signature de Jean Maire est récurrente, celle de Nicolas BICEY ne se retrouve sur aucun des actes de sépulture de l'année 1790. Il n'est probablement plus alors au service de la paroisse. Néanmoins le fait qu'il soit plusieurs fois choisi comme parrain pourrait suggérer une certaine visibilité sociale, souvent liée au rôle de "coq de lutrin" (Xavier Bisaro, Chanter toujours, Plain-chant et religion villageoise dans la France moderne, PUR, 2010).

Aussi l'enquête n'a-t-elle pas été davantage approfondie sur son cas...
Mais si vous, qui lisez cette notice, disposez de renseignements complémentaires, ils seront les très bienvenus à l'adresse musefrem@cmbv.com/

Mise à jour : 14 avril 2018

Sources
F-Ad21/ BMS Nuits-St-Georges en ligne

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