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BLANCHET, Louis (ca 1763-1791 ap.)
État civil
NOM : BLANCHET     Prénom(s) : Louis      Sexe : M
Date(s) : 1763 ca  / 1791 ap.
Notes biographiques

La vie de Louis BLANCHET, serpent et basson à Chartres en 1790 demeure encore bien obscure. Nous ne savons toujours pas comment il commence sa carrière … ni ce qu'il devient après la Révolution.

• [1763 ca], où ? : Naissance de Louis BLANCHET, probablement dans le diocèse de Rouen.

• [1770 ca], où ? : En 1791, alors âgé de 28 ans, il revendique 21 ans de services, ce qui indique un début de "carrière" dans une maîtrise.

• 19 avril 1780, Chartres : Un musicien basson et serpent est reçu comme heurier-matinier à la cathédrale de Chartres à 13 livres par semaines + 3 livres pour participer aux messes du chapitre de saint-Nicolas. Il reçoit l'autorisation de s'absenter jusqu'à l'Ascension pour "terminer ses affaires" à Paris. On apprend peu après qu'il s'agit de Louis BLANCHET. En 1782 il "prie la compagnie de lui accorder un serpent ne pouvant se le procurer lui même attendu les dépenses qu’il a été obligé de faire pour se mettre en ménage". Les chanoines lui répondent qu'il peut se servir de celui de la maîtrise.

• 5 juillet 1784, Tours : Il reçoit 96 livres pour le défrayer de ses dépenses de voyage pour être venu depuis Chartres se faire auditionner à la collégiale Saint-Martin. Il n'a pas été retenu ainsi que CHAGNET qui l'accompagne.

• 9 mars 1784, Chartres : BLANCHET, musicien serpent, reçoit un canonicat de Tierceau vacant par le décès de Joseph François LATIGNY. Cela ne fait probablement qu'officialiser le montage financier conçu à son arrivée : il touchait 3 livres par semaine pour les messes de Saint-Nicolas. Le 20 août suivant cependant, il obtient un canonicat de Saint-Nicolas à la place du musicien contre-basse Charles DESHAYES qui vient d'être licencié. La situation est plus intéressante, mais ses gages sont ramenés à 11 livres par semaine.

• Janvier 1787, Chartres : BLANCHET musicien serpent, demande une augmentation : il n'a que 11 livres par semaines et son canonicat ne lui est versé qu'annuellement. À défaut, il préfère encore être dessaisi dudit canonicat et percevoir 18 livres par semaines comme ses confrères. Finalement, le chapitre lui accorde une avance de 60 livres sur ce qu'il a déjà gagné comme chanoine de Saint-Nicolas.

• Août 1787, Chartres : BLANCHET, musicien serpent à la cathédrale, demande et obtient du chapitre un congé de 15 jours.

• 2 mai 1789, Chartres : BLANCHET, musicien serpent à la cathédrale, demande et obtient du chapitre un congé de 15 jours, prolongé le 23 (!) mai jusqu'à la Pentecôte, retenu "dans sa patrie" pour "affaires de famille".

• Mars 1790, Chartres : Dispensé de mâtine pendant 15 jours, "attendu qu’il est incommodé". En juin, il remet ses lettres de sous-diaconat et demande à être dispensé d'office les jours simples pour se préparer au diaconat. En juillet, il demande et obtient 15 jours de congé, puis fait une nouvelle demande, acceptée, le 9 septembre pour aller à Rouen recevoir l'ordre du diaconat. Congé prolongé jusqu'au 29, "attendu des affaires particulières qui l’empêchent de se rendre plus tôt à Chartres".

• 1791 (?), Chartres : Tableau des musiciens de la cathédrale établi par l'administration départementale : Louis BLANCHET est recensé sous la colonne "4°) Musiciens et chantres qui volontairement se sont retirées" [sic]. Il est alors désigné comme serpent basson et chanoine de St-Nicolas. Nous ne savons pas encore ce qu'il est devenu.

Mise à jour : 30 novembre 2021

Sources
F-Ad28/ G 336 ; F-Ad28/ G 337 ; F-Ad28/ G334 ; F-Ad28/ G337 ; F-Ad28/ L 554 ; F-Ad28/G332 ; F-Ad28/G333 ; F-Ad28/G335 ; F-Adio Tours/ registre capitulaire St-Martin n°31 ; Sainsot, Chartres pendant la Terreur ..., 1889

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