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Pour citer Muséfrem
BOISNÉ, François René (1746-1814)
Autre(s) forme(s) du nom : BOISNAY
BOISNET
BOINET
BOYNET
BOINNAY
Date(s) : 1746-1-14 / 1814-3-25
Né et mort au Mans, François-René BOISNÉ semble ne jamais avoir quitté sa ville natale, où en 1790 il chante la basse contre dans l'une des deux principales églises, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour.
• 15 janvier 1746, Le Mans : Né la veille, François-René BOISNÉ est baptisé en l'église paroissiale de La Couture. Sa mère se nomme Marie La Croix, son père, François "Boinnay", est garçon meunier, et déclare ne pas "sçavoir signer", contrairement aux parrain et marraine.
• [1753-1763 environ], Le Mans : Quelle formation a-t-il reçue ? François BOISNÉ ne figure pas parmi les enfants de chœur connus de la collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans. Peut-être a-t-il été formé à la cathédrale Saint-Julien, dont les registres sont perdus.
• 14 mars 1777, Le Mans : François BOISNÉ est reçu psalteur à la Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans à 16 sols / jour. Il remplace Mathurin BARBÉ. Il sera aussi chargé d'allumer les cierges.
• [avant 1782] : François BOISNÉ se marie (probablement avec Anne Chevalier, qui est son épouse lors de son décès, sauf s'il a contracté plusieurs mariages successifs). En juillet 1782, il reçoit une gratification du chapitre "en raison de la maladie de son épouse et de son fils".
• 1790, Le Mans : François René BOISNÉ est basse contre à la Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans à 382 livres de gages annuels (parfois 371, selon les sources).
Le chapitre collégial parvient alors à entretenir 9 musiciens et 4 enfants de chœur. Aux côtés de BOISNÉ chantent Jean Louis Charles DUVAL, Antoine Joseph FLAMAND et Pierre SOUCHET, sous la conduite de Julien-Marin LETOURNEAU, qui fait office de maître de musique, sans en avoir le titre. Leurs voix sont soutenues par deux serpents, Jacques CHAUFFIER et Vincent LELIÈVRE – un troisième serpent, Pierre Antoine LEMEUNIER, devenu aveugle, étant depuis le printemps 1789 pensionné par le chapitre. Quant à l'orgue, il est aux mains de Michel BOYER.
• Fin 1790, Le Mans : François BOISNÉ adresse une supplique aux administrateurs du district du Mans afin de toucher une pension ou une gratification.
• 16 janvier 1791, Le Mans : Les administrateurs du district du Mans proposent de lui accorder un pension viagère de 100 livres.
• [courant 1794], Le Mans : Un état administratif le dit basse contre, touchant une pension de 133 livres 6 sols 8 deniers… et le qualifie de "paisible", c'est-à-dire non impliqué dans les luttes politiques.
• Jusqu'en mai-juin 1798 au moins (fin du registre dépouillé), Le Mans : François BOISNÉ touche sa pension de 133 livres / an...
• Après quoi, on perd provisoirement sa trace. Lorsqu'on la retrouve, il est devenu sacristain, sans doute à l'église paroissiale de La Couture.
• 25 mars 1814, Le Mans : À "quatre heures du soir, près l’église de la Couture", meurt François-René BOISNAY, "sacriste", âgé de 68 ans, époux d’Anne Chevalier.
Mise à jour : 28 mai 2019