BONNASSIER, à Pamiers (ca 1787-1790 ap. fl.)

BONNASSIER fut le dernier chantre de la cathédrale Saint-Antonin de Pamiers avant le commencement de la Révolution. Nous ignorons tout de sa vie. Et ce patronyme est d'une grande rareté sur le territoire de l'Ariège. 

• [1787], Pamiers [Ariège] : BONNASSIER devient le chantre de la cathédrale. Il succède à Étienne CHANAUD qui était également imprimeur en ville et à Jacques MERCADIER qui partageait son service avec le secrétariat de l'évêque et dont la santé s'était altérée.

• 1790, Pamiers : BONNASSIER est toujours chantre à la cathédrale Saint-Antonin, il le demeure jusqu'à la suppression du chapitre, son employeur. Ses émoluments annuels s'élèvent alors à cinq cents livres. Jean-Baptiste BORDES est l'organiste et Jacques DELMON, le joueur de serpent. Quatre enfants de chœur sont pensionnaires à la maîtrise : Louis MAURY, Louis PALMADE, Jean BROQUIER et Vincent CABIBEL.

• 17 janvier 1791 : Le nom de BONNASSIER apparaît sous la plume d'ex-chanoines, à l'occasion du certificat qu'ils rédigent afin d'attester l'exactitude de la demande de pension faite par leur ancien chantre, Jacques MERCADIER. Pour ce qui concerne BONNASSIER, il n'est question que du salaire que percevait ce chantre. Rien de plus. Or, cette allusion est notre unique source et nous ne connaissons pas même son prénom.

Qu'est-il devenu ? Il ne semble pas avoir sollicité de pension, ce qui alourdit encore les lacunes de cette notice biographique.

Mise à jour: 19 janvier 2020