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BONSERGENT, Pierre (1753-1813)
État civil
NOM : BONSERGENT     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BON SERGENT
Date(s) : 1753-1-1  / 1813-10-20
Notes biographiques

Pierre BONSERGENT (1753-1813) est clerc et chantre de la paroisse Saint-Pierre de Pontoise (Val-d'Oise) de 1769 à 1793. Il est aussi employé, par intermittence, comme maître des enfants de chœur de la paroisse Saint-André. Par la suite, il se consacre exclusivement au métier d'instituteur.

• 2 janvier 1753, Sannois [Val-d'Oise] : Pierre BONSERGENT, né la veille du mariage de Jean Pierre Joseph BONSERGENT, maître d'école de la paroisse, et de Madeleine Cabot, est baptisé. 

• 29 août 1769, Pontoise [Val-d'Oise] : Jean Pierre Joseph BONSERGENT, clerc de la paroisse Saint-Pierre, âgé de 48 ans, décède. Il est inhumé le landemain en présence de son fils Pierre, qui semble lui avoir immédiatement succédé en la place de clerc.
• 5 novembre 1769, Pontoise : François Germain ÈVE, vicaire de la paroisse Saint-André, quitte ses fonctions mais n'est pas remplacé. Le conseil de fabrique décide de faire appel à BONSERGENT, clerc de la paroisse Saint-Pierre, "jusqu'à qu'il y ait un viquaire maître des enfans de cœur". Cet arrangement, au départ transitoire, va finir par s'installer dans la durée. Il dispense son enseignement dans son école, non dans le vicariat de Saint-André qui servait normalement de maîtrise.

• 14 avril 1771, Pontoise : Les marguilliers de Saint-André demandent BONSERGENT soit payé pour l'instruction des enfants à compter du 17 du mois dernier, ce qui est a accepté.

• 15 février 1773, Pontoise : Pierre BONSERGENT, clerc de la paroisse Saint-Pierre, fils mineur (20 ans) de défunt Jean Pierre Joseph BONSERGENT, clerc de la paroisse du lieu, et de Madeleine Cabot, épouse Marie Louise Thérèse Fleuret, fille mineure de Nicolas Fleuret, maître maçon, et de Charlotte Chéron. La cérémonie se déroule à Saint-Pierre. 
• 14 mars 1773, Pontoise : L'abbé FORTIER devient vicaire de la paroisse Saint-André, ce qui implique que BONSERGENT est appelé à cesser d'en être le maître des enfants de chœur. On décide de continuer à le payer jusqu'au jour où FORTIER prendra en charge l'instruction des enfants.

• 6 février 1774, Pontoise : L'abbé FORTIER quitte ses fonctions. Les délibérations suivantes indiquent que BONSERGENT a dû reprendre les siennes à ce moment.
• 2 octobre 1774, Pontoise : Sa fille Madeleine Thérèse Nicole BONSERGENT, future organiste, vient au monde. Pierre est toujours qualifié de clerc de la paroisse Saint-Pierre.

• 5 novembre 1775, Pontoise : Le petit CAUCHOIS, dernier enfant de chœur reçu à Saint-André, "paraît absolument inhabile par le défaut de justesse dans sa voix", selon le sieur BONSERGENT, son maître, qui "prétend qu'il est impossible de corriger ce vice de conformation dans son organe". Le conseil de fabrique arrête qu'il laissera sa place, mais continuera d'aller à l'école chez BONSERGENT aux frais de la fabrique. Ce dernier tient donc déjà une école en ville.

• 15 mars 1778, Pontoise : Trois nouveaux enfants de chœur sont reçus à Saint-André, qui seront envoyés aux dépens de la fabrique chez BONSERGENT pour y recevoir les "instructions ordinaires".

• 3 octobre 1781, Pontoise : Selon le recensement, Pierre BONSERGENT, chantre, 31 ans, vit dans une maison rue des Prêtres avec sa femme Thérèse Fleuret, 32 ans, et leurs enfants. L'aîné, Pierre Nicolas, a 5 ans mais mourra le 25 avril 1782. Thérèse est âgée de 7 ans, Constance de 4, Marie Jeanne de 2. Un garçon, Charles Pierre Hyacinthe, naît le 8 octobre 1781.

• 12 janvier 1783, Pontoise : Le sieur Fontaine, prêtre, devient vicaire de la paroisse Saint-André et s'installe dans la maison vicariale. Même si rien n'est spécifié concernant l'instruction des enfants de chœur, on peut supposer que c'est à ce moment que BONSERGENT a cessé d'occuper la fonction de maître.

• 12 décembre 1789, Pontoise : Marie Louise Zoé, née le 10, fille de Pierre BONSERGENT, clerc de l'église paroissiale Saint-Pierre, a pour marraine Madeleine Nicole Thérèse BONSERGENT, organiste de la même église, sœur de l'enfant.

• 1790, Pontoise : Pierre BONSERGENT réside dans une maison appartenant à la fabrique de Saint-Pierre, qui comporte une cuisine en bas et une chambre en haut avec un petit cabinet. Il y vit avec son épouse et leurs six enfants, dont un garçon en bas âge.

• 1793, Pontoise : Pierre BONSERGENT, chantre et maître d'école, 40 ans, "vivant de son traitement et de son état", habite la même maison avec sa femme de 44 ans et six filles de 18, 13, 10, 7, 2 et un ans.

• 29 septembre 1793, Pontoise : La municipalité délivre un passeport à Pierre BONSERGENT, instituteur, 41 ans, ainsi décrit : taille de 5 pieds 4 pouces, cheveux et sourcils châtains, yeux gris, bouche moyenne, nez gros et pointu, menton rond, front haut, visage plein.
• [novembre 1793], Pontoise : Il adresse une pétition à la municipalité, "à ce qu'il lui soit accordé une indemnité, attendu que la maison que la fabrique St. Pierre lui avoit donné pour son logement et qui faisoit partie de son traitement a été vendue comme bien national et qu'il a été obligé d'en partir".
• 12 novembre 1793, Pontoise : Le conseil municipal, considérant la modicité de son traitement, arrête que le salaire du citoyen BONSERGENT est porté par augmentation à une somme de 80 livres, et ce provisoirement, "et si toutefois l'état de caisse de cette fabrique [Saint-Pierre] le permet". Il lui accorde en outre 20 livres à titre d'indemnité et pour le dédommager de ses frais de déménagement.

• 9 janvier 1794, Pontoise : Pierre BONSERGENT, ex-chantre de Saint-Pierre, prête serment avec d'autres musiciens dont Charles GOSSUIN dit Pique et sa fille Thérèse BONSERGENT, l'un ex-chantre, l'autre ex-organiste de Saint-Pierre, d'être fidèle à la Nation et de maintenir la Liberté et l'Égalité ou de mourir en les défendant, entre les mains du maire
• 17 mars 1794, Pontoise : Le directoire du District reçoit une pétition des citoyens BONSERGENT, ci-devant clerc et chantre de Saint-Pierre, Charles GOSSUIN, deuxième chantre, et Thérèse BONSERGENT, organiste, qui demandent "la continuation de leur traitement à titre de pension viagère, attendu qu'ils ont été reçus à vie", et ce à compter du premier janvier, date à partir de laquelle ils ont cessé de percevoir leurs gages, le culte catholique ayant été interdit. BONSERGENT père réclame à titre personnel 324 livres.

• 12 mars 1795, Pontoise : Le citoyen BONSERGENT, instituteur, demande à la municipalité le presbytère de Saint-Pierre pour y établir son école, ses élèves se trouvant dans ce quartier.
• 22 mars 1795, Pontoise : La municipalité arrête que BONSERGENT et la fille Foulon tiendront leurs écoles dans le presbytère de Saint-Pierre.

• 1798-1799, Pontoise : D'après le recensement, Pierre BONSERGENT, instituteur, 46 ans, demeure en ville avec sa femme Thérèse Fleuret, 49 ans, et six de leurs enfants (l'aînée, Madeleine Thérèse Nicole BONSERGENT, vit chez son mari) : Marie Anne, 19 ans, Pierre Hyacinthe, 17 ans, Marguerite, 15 ans, Louise Sérafie, 14 ans, Zoé Louise, 8 ans, et Marie Joséphine, 6 ans. La famille dispose d'une chambre pour loger un soldat.

• 20 octobre 1813, Pontoise : Pierre BONSERGENT, instituteur, originaire de la commune de Sannois, domicilié rue de la Roche, époux de Marie Louise Thérèse Fleuret, décède à son domicile à l'âge de 61 ans.

Mise à jour : 2 janvier 2018

Sources
F-Ad78/ 1Q 583 ; F-Ad95/ 3E158 7 ; F-Ad95/ 5 Mi 294 ; F-Ad95/ G 845 ; F-Ad95/ G 846 ; F-AmPontoise/ 1D12 ; F-AmPontoise/ 1D2 ; F-AmPontoise/ 1E200 ; F-AmPontoise/ 1E77 ; F-AmPontoise/ 1F2 ; F-AmPontoise/ 1F3 ; F-AmPontoise/ 1F4 ; F-AmPontoise/ 1F44 ; F-AmPontoise/ 1F7 ; F-AmPontoise/ 2J12 ; F-AmPontoise/ 2J2 ; F-AmPontoise/ GG47 ; F-AmPontoise/ GG68 ; F-AmPontoise/ GG69 ; F-AmPontoise/ GG70 ; F-AmPontoise/ HH1 ; Mémoires de la Société (...) de Pontoise et du Vexin

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