BOURGEAT, Jean Baptiste (ca 1720-1791 ap.)

Jean-Baptiste Bourgeat est officier laïc, sans pratique musicale, à la collégiale Saint-André de Grenoble. Il réussit une longue carrière d'environ 40 années au service du chapitre, culminant avec les fonctions de huissier et bedeau. Ce qui, avec la location des chaises partagée avec son collègue Giraud (également sonneur), lui assure un revenu annuel de 600 livres. Ces deux bedeaux ont placé leurs enfants ou neveux à Saint-André, où les deux jeunes BOURGEAT et le jeune GIRAUD sont d'abord enfants de chœur, puis prêtres et choristes.

• [Entre] 1720-1722, [où ?] : Selon l'âge, peut-être arrondi, indiqué lors de ses démarches de 1790-1791, Jean-Baptiste Bourgeat serait né entre 1720 et 1722.

• 11 octobre 1746, Grenoble : Ce jour, en la paroisse Saint-Hugues, Jean-Baptiste Bourgeat (sauf s'il s'agit d'un homonyme) épouse Marguerite Fuzier. Son père Louis est tisseur de toile, et les témoins sont gantier, laboureur, menuisier.

• [Entre] 1748-1751, Grenoble : Jean-Baptiste Bourgeat commence une carrière de quarante à quarante deux années d'officier laïc de la collégiale Saint-André.

• 1791, Grenoble : Jean-Baptiste Bourgeat (père de famille âgé de 69 ans) et son collègue Charles Giraud (61 ans) adressent une supplique au district de Grenoble pour obtenir une pension. Bourgeat est parfois désigné comme huissier appariteur du chapitre de Saint-André. Tout deux sont bedeaux et se partagent en outre le revenu de la location des chaises, ce qui leur assure annuellement 600 livres chacun. Davantage pour Giraud qui est de plus sonneur. Le district leur accorde une pension annuelle de 300 livres chacun, considérant leur absence de tout autre revenu.

• Ces officiers du chapitre de la collégiale Saint-André de Grenoble, âgés de plus de 60 ans en 1790, sont probablement parents des jeunes clercs François BOURGEAT 2e et GIRAUD, âgés de 30 ans environ en 1790, attestés comme choristes de Saint-André, ainsi que de Marie-Jean-Baptiste BOURGEAT, passé de choriste à Saint-André à directeur de la manécanterie de la cathédrale en 1790.

Mise à jour : 14 mars 2022