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BOURGEOIS, Pierre Philippe (1758-1797 ap.)

BOURGEOIS, Pierre Philippe (1758-1797 ap.)

État civil
NOM : BOURGEOIS     Prénom(s) : Pierre Philippe     Sexe : M
Date(s) : 1758-4-29   / 1797-7-17 ap.
Notes biographiques

Fils d'un vigneron de Meudon, Pierre Philippe BOURGEOIS exerce la même activité à la fin du XVIIIe siècle, mais entre-temps, il a été serpent dans sa paroisse natale, puis, à l'issue d'un concours d'un niveau relevé où ses qualités ont été remarquées par le jury, à l'église paroissiale Saint-Louis de Versailles, à partir d'octobre 1790.

• 29 avril 1758, Meudon [Hauts-de-Seine] : Pierre Philippe BOURGEOIS, fils de Pierre Bourgeois, vigneron, et de Marie Geneviève Abraham, voit le jour. Il est baptisé le lendemain avec pour parrain un blanchisseur de la paroisse voisine de Clamart.

On ignore tout de la façon dont le jeune Pierre Philippe BOURGEOIS a pu apprendre à jouer du serpent, probablement dans une maîtrise proche ou dans sa paroisse.

1790, Meudon : Pierre Philippe BOURGEOIS est serpent de l'église paroissiale Saint-Martin. Il reçoit 18 livres pour ses honoraires depuis le 27 décembre 1789 jusqu'au même jour de 1790. Cette année-là, la fabrique fait l'acquisition d'un nouveau serpent et fait réparer l'ancien pour la somme respectable de 95 livres.

• 17 octobre 1790, Versailles : La paroisse Saint-Louis organise un concours pour recruter un serpent. Le jury est composé de Jean Jacques LE BOURGEOIS, organiste de Notre-Dame, Jean-Baptiste Nicolas MARRIGUES, organiste de St Louis, et de "quatre autres Musitiens de la chapelle du Roy", dont Jean-Baptiste Jacques MÉTOYEN. Après avoir entendu les candidats jouer plusieurs morceaux difficiles, il est unanimement décidé de donner la place à Pierre Philippe BOURGEOIS, serpent de Meudon, qui est reçu le lendemain aux appointements de 340 livres par an, ce qui constitue une augmentation très notable par rapport à ses honoraires de Meudon. Les comptes de fabrique montrent toutefois que cette somme est revue à la baisse dès le quartier d'avril 1793.
• 13 novembre 1790, Clamart [Hauts-de-Seine] : Pierre Philippe BOURGEOIS, "serpent de la paroisse Saint-Louis de Versailles", est le parrain d'un garçon, sans doute un cousin.

• 10 septembre 1796, Meudon : Pierre Philippe BOURGEOIS, âgé de 38 ans, cultivateur domicilié dans cette commune, épouse Marie Geneviève Le Conte, âgée de 42 ans, fille d'un charron.

• 17 juillet 1797, Meudon : Pierre Philippe BOURGEOIS, vigneron domicilié à Meudon, déclare le décès de sa mère Marie Geneviève Abraham. C'est actuellement la dernière trace trouvée dans les archives. Son décès est absent des tables décennales de Meudon.

Mise à jour : 27 août 2022
 

Sources
F-Ad78/ 67 J 1 ; F-Ad78/ 67 J 20 ; F-Ad92/ E_NUM_CLA_BMS_16 ; F-Ad92/ E_NUM_MEU103 ; F-Ad92/ E_NUM_MEU196 ; F-Ad92/ E_NUM_MEU_BMS_15 ; F-Ad92/ G supplément 168/12

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