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Pour citer Muséfrem
BOURRILLON, Antoine (1734-1795)
Autre(s) forme(s) du nom : BOURILLON
BOROUILLON
BOUROÜILLON
Date(s) : 1734-2-15 / 1795-3-13
Ce musicien natif de Bordeaux est resté en poste à la cathédrale Saint-André pendant plus de trente-cinq ans. Il y est encore actif au moment de la Révolution comme choriste et ponctuateur.
• 15 février 1734, Bordeaux : Antoine BOURRILLON est baptisé. Il est le fils de Jean Bourrillon, un tailleur d'habits qui réside dans la paroisse Saint-André. Son père ne signe pas lors de son baptême
• On ignore où Antoine BOURRILLON est formé. Mais il fréquente sans doute l'une des deux psallettes bordelaises.
• 16 mai 1754, Bordeaux : Antoine BOURRILLON est reçu comme choriste à la cathédrale Saint-André à 300 livres par an.
• 11 août 1761, Bordeaux : Parce qu'il a tenu des propos déplacés au syndic du chapitre suite à un problème survenu entre sa sœur et une fille de tailleur d'habits, il est renvoyé. Il est toutefois réengagé "par certaines considérations" dès le 27 août.
• 15 février 1763, Bordeaux : Il participe en tant que témoin au mariage du joueur de serpent Jean HURTEAU avec Marie Françoise HOUDET
• 6 mai 1764, Bordeaux : Il épouse Jeanne Fauché la fille d'un maître cordonnier de la paroisse Sainte-Eulalie. Leur mariage est célébré dans cette paroisse. Antoine BOURRILLON réside quant à lui place Saint-André, dans la paroisse Saint-Projet.
• 1765 - 1776, Bordeaux : Il devient père de neuf enfants. Les différents actes de baptême précisent à chaque fois qu'il habite dans la paroisse Saint-Projet et qu'il exerce en tant que musicien attaché à la cathédrale Saint-André. Les parrains et marraines de ses enfants sont régulièrement choisis dans la famille de son épouse. Un des chanoines de Saint-André, Prosper Deslieux, est toutefois retenu pour être le parrain d'un de ses fils.
• 4 mars 1773, Bordeaux : Incommodé, Antoine BOURRILLON est "absent du chœur jusqu'à son parfait rétablissement".
• 19 avril 1774, Bordeaux : Il est nommé pour aider LESTAGE dans ses travaux relatifs aux pointes et le chapitre lui assure la survivance de cette fonction.
• 7 janvier 1781, Bordeaux : Son épouse décède.
• 1784, Bordeaux : Il paie 6 livres de capitation. Il habite dans la rue Bouffart.
• 1er octobre 1788, Bordeaux : Il reçoit du receveur du chapitre 77 livres et 19 sols dont 31 livres et 14 sols "pour les charges des anniversaires", 21 livres et 15 sols pour "29 nouvelles messes celebrées dans le choeur par mrs les chanoines semiprebendés", et 24 livres et 10 sols "pour 34 messes nouvelles ou grandes messes feriales".
• 1790, Bordeaux : Antoine BOURRILLON exerce toujours à la cathédrale Saint-André. Il occupe une place de choriste mais sa tessiture n'a pas pu être identifiée. Il fait également office de ponctuateur. Pour cette fonction, le chapitre lui verse 45 livres par an payées par moitié au début de chaque semestre et il perçoit 48 livres pour financier l'achat du papier et l'impression des livres de pointes. En raison de son ancienneté et de son assiduité, il bénéficie aussi d'une pension annuelle de 100 livres qui lui a été accordée depuis plusieurs années.
• novembre 1790, Bordeaux : Il apparaît dans une pétition que les musiciens de la cathédrale adressent au district de la Gironde pour obtenir leurs appointements. Ses pointes s'élèvent ce mois-là à 134 livres 7 sols et 3 deniers.
• [1790 - 1791], Bordeaux : Les musiciens de la cathédrale Saint-André rédigent une supplique collective destinée cette fois-ci à l'Assemblée Nationale. Elle est signée par Joseph COSSE "maître de musique" ainsi que par , François DANCOSE, Jean-Jacques DREUILH Jean DUBAUX, François DUMOULY, Jean HURTEAU, Pierre JIGOUIC, Jean NOËLLE, Dominique MARTINOU et Antoine BOURRILLON.
• 19 mars 1791, Bordeaux : Antoine BOURRILLON est reconduit dans ses fonctions par la nouvelle fabrique. On lui verse 175 livres 6 deniers pour les mois de janvier et février. Il reçoit la même somme le 18 avril 1791 pour les mois de mars et avril.
• 10 septembre 1791, Bordeaux : Son nom figure toujours parmi les musiciens de Saint-André. Un état des charges musicales de la fabrique atteste qu'il se partage 2100 livres avec ses collègues chantres Pierre JIGOUIC et Jean DUBAUX.
• vendémiaire an III, Bordeaux : Il n'exerce sans doute plus à la cathédrale Saint-André. Il est présenté comme "un ancien chantre" et perçoit une pension annuelle de 400 livres payée par quartier. Il réside au n°32 rue de la Justice
• 23 ventôse an III (13 mars 1795), Bordeaux : Antoine BOURRILLON, "musicien", s'éteint. Son décès est déclaré par l'un de ses fils, Martin Irénée qui est commis négociant.
• 25 brumaire an XI (16 novembre 1802), Bordeaux : Martin Irénée Bourrillon épouse Jeanne Marie une fille de Prosper LALANDE.
Mise à jour : 5 novembre 2016