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Pour citer Muséfrem
BOYÉ, Antoine (1787- fl.)
Autre(s) forme(s) du nom : BOYER
Date(s) : 1787 /
Antoine BOYÉ est l'un des très nombreux chantres paroissiaux que comptait la ville d'Orléans à la veille de la Révolution. Durant l'année 1787, il chante au lutrin de la petite paroisse de l'Alleu-Saint-Mesmin. Sans doute est-il fier de la fonction qu'il remplit, car il lui arrive de signer en la mentionnant : "antoienne boyé chantre". Il n'a toutefois pas été retrouvé en exercice durant l'année 1790.
• 25 juin 1787, Orléans : Le curé de l'Alleu-Saint-Mesmin, Chesneau, inscrit dans son registre paroissial une sépulture qui vient d'avoir lieu "en présence de Jean Poirier, sonneur, des nommés BOYER et GUERINEAU chantres, qui ont signé avec nous". Si le second chantre cité, Nicolas GUÉRINEAULT, exerçait déjà dans cette paroisse les deux années précédentes, le premier a depuis peu remplacé François HERMILLY. Il signe sans "r" à son patronyme : "a boye".
Cette petite paroisse, en partie peuplée de notables, est située immédiatement au sud de la vaste paroisse Saint-Michel, au cœur de la ville. Sans doute Antoine BOYÉ – comme la plupart des chantres paroissiaux – exerçait-il un métier artisanal. Il est probable qu'il résidait dans une autre paroisse des environs.
• 21 octobre 1787 : Dans le même registre de l'Alleu-Saint-Mesmin et à la suite également d'un acte de sépulture, il signe en toutes lettres "antoienne boyé chantre".
• Début 1788 : Les signatures de BOYÉ et GUÉRINEAULT disparaissent du registre de l'Alleu-Saint-Mesmin. Les deux hommes sont remplacés dans la fonction de chantre paroissial par Jean ALLAIRE et Jacques BELTHOISE, qui exerceront toujours en 1790.
Aucune trace d'Antoine BOYÉ comme chantre n'a été jusqu'alors retrouvée ailleurs dans les autres paroisses orléanaises. Aussi l'enquête familiale le concernant n'a-t-elle pas été menée.
Mise à jour : 15 octobre 2019