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Pour citer Muséfrem
BRICKMEYER, Jean-Baptiste (1777-1839)
Autre(s) forme(s) du nom : BRIKMEYER
BRUCKMEYER
Date(s) : 1777-8-12 / 1839-2-15
Fils d'un musicien d'origine bavaroise, Jean-Baptiste BRICKMEYER naît à Besançon, où il devient à son tour "musicien" sans doute d'abord militaire. Une fois revenu à la vie civile, il est qualifié d'artiste. Sur la fin de sa vie, il est à nouveau au service de l'armée, en tant que "cantinier à la citadelle de Besançon".
• 12 août 1777, Besançon : Jean-Baptiste BRICKMEYER, fils de George BRICKMEYER et de son épouse Catherine Chevrier, naît paroisse Saint-Pierre, où il est baptisé le jour même. Le parrain est le sieur Jean-Baptiste Chevrier, négociant, "son ayeul maternel". Son père George BRICKMEYER est dit "musicien". Ses parents s'étaient mariés près de Besançon en 1765.
• 18 thermidor an VI (5 août 1798), Besançon : Sont publiées les promesses de mariage entre Jean-Baptiste BRICKMEYER, "âgé de 21 ans moins huit jours, natif de Besançon, y demeurant rue Paul", et Joséphine Guibard, 17 ans et trois mois, elle aussi native de Besançon, y demeurant rue du collège, fille d'un menuisier. Le métier du marié n'est pas indiqué, mais on remarque qu'il signe "j. B. Brickmeyer fils", avec un joli paraphe en forme de clé de sol couchée. Son père, qui était antérieurement attesté comme musicien, est ici dit "marchand".
• 21 thermidor an VI (8 août 1798) : Le mariage entre Jean-Baptiste BRICKMEYER et Joséphine Guibard est officialisé trois jours plus tard, quartier Saint-Pierre. L'acte apporte les mêmes informations que la publication des promesses.
• 9 fructidor an VII (26 août 1799), Besançon : Jean-Baptiste BRICKMEYER est dit musicien lorsqu'il va déclarer à la mairie la naissance de son premier fils, Georges. Il est accompagné de son père, George BRICKMEYER, devenu "concierge de la maison d’arrêt militaire, ayeul de l’enfant", ainsi que du grand-père maternel, toujours menuisier. Le père de l'enfant signe "Brickmeyer fils".
• 11 prairial an X (31 mai 1802), Besançon : Lors de la déclaration de naissance de sa fille Reine-Catherine-Charlotte, née la veille, Jean-Baptiste BRICKMEYER est dit à la fois "militaire pensionné" et "artiste". Le fait qu'il soit "pensionné militaire" indique qu'il a été – au moins pendant quelques années – musicien militaire. Revenu à la vie civile, il est maintenant dit "artiste". On remarque que si sa signature est toujours soulignée d'un paraphe en forme de clé de sol couchée, il a supprimé le mot "fils" que, jusqu'alors, il ajoutait. L'un des deux témoins, Étienne Dufour, âgé de 27 ans, est lui aussi militaire pensionné.
• 8 juin 1824, Besançon : Jean-Baptiste BRICKMEYER, "cantinier à la citadelle de Besançon", est présent et signe au mariage de sa fille Reine-Catherine-Charlotte, 22 ans, repasseuse. Celle-ci épouse le sieur Louis-Alexandre-Xavier Echenoz, menuisier. Lui aussi âgé de 22 ans, il est né à Brescia en Italie, mais ne semble pas pour autant être italien. Son lieu de naissance est sans doute lié à l'un des lieux de casernement de son père, qui est un ancien militaire, capitaine retraité, demeurant à Chalezeule (Doubs). Les témoins sont négociant, capitaine d’artillerie, propriétaire, et l'oncle maternel de la mariée, Henry Guibard, afficheur public. La mariée signe "Catherine Brickméyer", avec un seul de ses trois prénoms et un accent. Son père signe "Brickmeyer", et l'on retrouve son paraphe en forme de clé de sol couchée. Est-il toujours musicien ?
• 15 février 1839, Besançon : À deux heures et demie du matin, Jean Baptiste BRICKMEYER meurt en son domicile, à la citadelle, où il était toujours "cantinier". Son beau-frère, "afficheur public", et son gendre qui déclarent le décès dans la journée rappellent qu'il était âgé de 61 ans, natif de Besançon, et époux de Joséphine Guibard.
Mise à jour : 13 octobre 2021