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BRICKMEYER, Jean George (ca 1740-1804)
État civil
NOM : BRICKMEYER     Prénom(s) : Jean George     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Georges
BRIKMEYER
BRICKMAYER
BRUCKMEYR
BRIKQUEMAIR
Date(s) : 1740 ca  / 1804-5-14 
Notes biographiques

Né en Bavière, George BRICKMEYER arrive à Besançon vers l'âge de 25 ans, probablement comme musicien au sein d'un régiment. Il s'y implante et s'y marie, souvent dit "musicien" tout court, avant de devenir "marchand" puis "concierge de la maison d’arrêt militaire". Son fils Jean-Baptiste devient lui aussi "musicien".

• [1740], Ratisbonne : George BRICKMEYER naît à Ratisbonne, en Bavière. Il fera donc partie de ces nombreux musiciens venus d'Allemagne en France, parfois sous des habits civils mais le plus souvent sous des uniformes militaires. Selon l'âge indiqué à son décès, il aurait vu le jour en ou vers 1740. Il était fils de Mathias Brickmayer, et de Catherine [laissé en blanc dans l'acte de décès].

• 17 juillet 1764, Besançon [Doubs] : Plusieurs signatures à consonance germanique figurent au bas de l'acte de mariage d'Antoine-Philippe ROSINE, musicien dans le régiment du Roy-Infanterie, et de Françoise Gérard. Parmi elles : celle de "Wolfgang Couble" [Kobell] et celle de George BRICKMEYER. Il s'agit sans doute de musiciens ou de soldats, de l'entourage du marié. C'est actuellement la première trace retrouvée de BRICKMEYER à Besançon.

• 16 décembre 1765, Tallenay [Doubs] : Dans ce petit village situé à 10 km au nord de Besançon, Georges BRICKMEYER épouse Catherine Chevrier, demeurant à Besançon, paroisse Saint-Pierre. Elle est dite native de Besançon, mais ultérieurement, lors du mariage de son fils Jean-Baptiste, elle sera dite originaire de Bouget [Haute-Saône]. Le métier du marié n'est pas indiqué, en revanche son lieu de naissance, Ratisbonne, l'est. Le rédacteur de l'acte écrit son nom "BRIKQUEMAIR", et lui-même signe "Bricllmeyre". On peut supposer que cette délocalisation du mariage hors de Besançon correspond à un souci de discrétion (la mariée serait-elle enceinte ?).

• [1766 à 1776], Besançon : L'enquête reste à mener sur George BRICKMEYER durant ces dix années.

• 12 août 1777, Besançon : George BRICKMEYER est dit "musicien" tout court lorsque son fils Jean-Baptiste naît paroisse Saint-Pierre, où il est baptisé le jour même. Le parrain est le sieur Jean-Baptiste Chevrier, négociant, "son ayeul maternel". Le père signe ici "george Bruckmeyr", mais sa signature deviendra très vite après "Brickmeyer", graphie adoptée pour autorité. Ce fils deviendra ultérieurement musicien.

• 14 août 1788, Besançon : Le sieur BRICKMEYER, musicien, est le parrain de Georges-Daniel, fils du sieur Philippe ARNAUD, lui aussi "musicien" sans précision, et de dame Jeanne-Françoise Laprêt son épouse, baptisé à St-Jean-Baptiste. La marraine est dame Jeanne-Daniel Gouget. Il signe "george Brickmeyer".

• 26 août 1789, Besançon : George BRICKMEYER et Jean-Baptiste GURNIEDEN sont témoins du mariage de Philippe KEMERER et Gasparde Lemberger, veuve d'Antoine Pigny, "vivant caffetier", à Sainte-Madeleine. Le marié est, curieusement, dit "actuellement maitre domestique dans le corps royal régiment de Metz, en garnison en cette ville" [sic, sans doute est-ce un lapsus et faut-il lire maître de musique]. George BRICKMEYER et Jean-Baptiste GURNIEDEN sont "musiciens au même corps". Un autre témoin est le sieur Joseph FISCHER, "musicien de la cathédrale", lui aussi d'origine allemande. Le quatrième témoin est un limonadier. Tous savent signer ("george Brickmeyer").

• 18 thermidor an VI (5 août 1798), Besançon : George BRICKMEYER est dit "marchand" lorsque sont publiées les promesses de mariage entre son fils Jean-Baptiste BRICKMEYER, "âgé de 21 ans moins huit jours, natif de Besançon, y demeurant rue Paul", et Joséphine Guibard, 17 ans et trois mois, fille d'un menuisier. Le métier du marié n'est pas indiqué, mais on remarque qu'il signe "j. B. Brickmeyer fils", avec un joli paraphe en forme de clé de sol couchée. L'année suivante, lors de la naissance de son premier enfant, il se confirme en effet comme musicien. Le père signe "Brickmayer père".
Le mariage en lui-même est célébré trois jours plus tard, quartier Saint-Pierre, l'acte apporte les mêmes informations que la publication des promesses.

• 9 fructidor an VII (26 août 1799), Besançon : George BRICKMEYER, "concierge de la maison d’arrêt militaire, ayeul de l’enfant", accompagne son fils Jean-Baptiste, alors dit musicien, et le grand-père maternel, pour déclarer à la mairie la naissance de son premier petit-fils, qui porte son prénom, Georges.

• 24 floréal an XII (14 mai 1804), Besançon : George BRICKMEYER est dit "geôlier" lorsqu'il décède à onze heures du matin, chez lui. Les deux "amis" qui déclarent le décès, un tailleur d'habits et un traiteur, rappellent qu'il était né à Ratisbonne, 64 ans plus tôt. Ils livrent le nom de son père, mais ignorent celui de sa mère. Il était toujours époux de Catherine Chevrier.

Mise à jour : 8 novembre 2021

Sources
F-Ad25/ BMS Tallenay ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Jean-Baptiste ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Marcellin ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Pierre ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, Ste-Madeleine ; F-Am Besançon/ GG 218 ; F-Am Besançon/ NMD Besançon

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