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Pour citer Muséfrem
BRIOTET, Nicolas, (père) (1710-1787 ap.)
Complément de nom : (père)
Autre(s) forme(s) du nom : BRIOTTET
BRIOLLET
Date(s) : 1710-12-30 / 1787-4 ap.
Nicolas BRIOTET père a passé toute sa vie dans son village natal de Civry-en-Montagne, situé à 38 km à l’ouest de Dijon, non loin de Pouilly-en-Auxois. Probablement y a-t-il été durablement chantre, même si cette qualité ne lui est attribuée que de loin en loin. De 1732 à 1768 il est le recteur d'école du village, après quoi il apparaît comme laboureur.
• Fils d’un tissier en toile prénommé Claude, Nicolas BRIOTET est né le 30 décembre 1710 à Civry.
• 1726-1729 : Le jeune garçon est plusieurs fois requis pour être parrain. Aucun qualificatif professionnel ne lui est alors attribué, il est juste dit "fils de Claude Briottet marchand tixier en toile". Comme le raconte le chantre du Maine Louis SIMON à propos de son propre cas, cela est peut-être à mettre en rapport avec la visibilité particulière dans la communauté villageoise que lui donne son rôle au lutrin paroissial.
• Décembre 1732, Civry-en-Montagne : À partir de cette date, Nicolas BRIOTET est clairement recteur d’école – et le chantre – du village, mais il l’était probablement devenu déjà quelques temps avant.
• 23 novembre 1734, Civry-en-Montagne : Nicolas BRIOTET se marie avec Marguerite Bizouard, fille du notaire royal du village. Il est alors dit recteur d’école, de même que lors de la plupart des dix baptêmes d'enfants qui seront issus de ce mariage... Mais de temps à autre le mot "chantre" échappe à la plume des rédacteurs des actes paroissiaux.
• 10 mars 1743, Civry-en-Montagne : Son fils Nicolas, né le jour même, est porté sur les fonts baptismaux par le curé lui-même – Nicolas Masson – et par sa grand-mère maternelle, Françoise Boucher "femme du Sieur Bizouard notaire royal audit Civry". Ce fils deviendra à son tour chantre et recteur d'école.
• 1er avril 1748, Civry-en-Montagne : L'acte de baptême de sa fille Reine, née le même jour, dit Nicolas BRIOTET "chantre dudit Civry".
• Nicolas BRIOTET [père] est recteur d’école à Civry jusqu’en septembre-octobre 1768. Il devient ensuite laboureur, ou plus exactement le travail de la terre, qu'il effectuait très certainement déjà auparavant à temps plus ou moins partiel, devient désormais son premier état professionnel. C'est alors son frère Claude qui le remplace. On relève le basculement professionnel intéressant de Claude : au début de l'année 1768, lorsque décède leur sœur Jeanne, il est cabaretier. Quand son frère abandonne la maîtrise d'école, il prend sa succession. Mais son décès prématuré, dès janvier 1769, fait sortir durant quelque temps la fonction de la famille : un 'étranger', Claude Rouget, devient recteur d’école à Civry en mai 1769 et jusqu'à la fin de 1771.
• Début 1772 : Son fils Nicolas BRIOTET devient à son tour recteur d’école de Civry. Il le restera jusqu'à la Révolution.
• 5 mai 1778, Pouilly-en-Auxois : Quand sa fille Reine se marie avec un jeune veuf exerçant le métier de charpentier, Claude Patriarche, Nicolas BRIOTET père est dit laboureur. Le contrat de mariage est l'occasion de voir la famille assemblée et de constater que sept des dix enfants ont atteint l’âge adulte. La jeune femme est en effet accompagnée par Claude, Nicollas et Jacques "ses trois frères germains", dont les métiers ne sont pas précisés par le notaire, et par ses trois beaux frères "pour avoir épousé Michelle, Anne & Pélagie Briottet, ses sœurs", qui sont respectivement sergent en la justice de Civry, laboureur à Juilly et maître serrurier à Sombernon...
• 26 juin 1786, Civry-la-Montagne : Nicolas BRIOTTET est présent au mariage de son fils Nicolas "laboureur et recteur d’école de la paroisse de Civry-en-Montagne". Le célébrant écrit que le père est "de même état".
• 5 avril 1787 : Le premier né de son fils Nicolas, "recteur d’école à Civry-en-Montagne", et de Marie David, reçoit à son tour le prénom de Nicolas. Et c'est lui, Nicolas BRIOTTET "son ayeul paternel, laboureur à Civry soussigné" qui le présente "sur les sacrés fonts de Ste-Marie Madelaine". Quant à la marraine choisie, logiquement, il s'agit de Marie Cazet, ayeule maternelle de l'enfant, qui déclare "ne sçavoir signer".
Lorsque son fils Nicolas, devenu veuf, se remarie au tout début de l'année 1794, Nicolas père est dit "feu". Son acte de décès a échappé aux investigations menées dans l'état civil de Civry-en-Montagne.
Mise à jour : 8 septembre 2018