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BRIQUOT, Jacques (1749-1811)
État civil
NOM : BRIQUOT     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BRICOT
Date(s) : 1749-9-20   / 1811-2-26 
Notes biographiques

Pendant une quinzaine d'années avant la suppression de la collégiale Saint-Symphorien de Reims, en 1790, Jacques BRIQUOT chante au lutrin en compagnie de trois autres chantres. Il sert également la paroisse qui occupe une partie du même édifice de culte.

• 20 septembre 1749, Reims [Marne]  : Jacques BRIQUOT vient au monde et il est baptisé le même jour paroisse Saint-Julien. Il est le fils de Paul et de Marie Gérarde Jolivet. Son  père signe "Paul Briquot".

• [1776], Reims : Il entre au service de la collégiale Saint-Symphorien comme chantre.
• 25 novembre 1776,  Reims : Il épouse [sans doute convole-t-il après avoir été reçu et avoir ainsi conforté sa situation professionnelle] paroisse Saint-Hilaire Marie Jacqueline Defert, âgée de 35 ans. Il signe "Briquot". Aucun baptême d'enfant n'a été relevé, cela s'explique peut-être par l'âge de l'épouse âgée de huit ans de plus que son mari.

• 1778, Reims : Le compte de fabrique précise que 44 livres seront versées "aux sieurs LOBREAU, GAILLOT, BRIQUOT et DUTARQUE, chantres et sous chantres pour leurs gages ordinaires de l'année 1778, assistances au service divin et au Stabat fondé tous les dimanches par mr Coquebert chanoine suivant leurs quittances". Au titre des fondations, 55 livres 13 sols 6 deniers seront payées à "mrs les curé, chapelain,chantres, organiste, bedeau, enfants de chœur et sonneurs pour les rétributions portées au tableau qui est au revestiaire et relativement à l'augmentation accordée par le nouveau tarif homologué au Parlement pour les fondations qui sont en plein détaillées aux précédents comptes suivant deux quittances de mrs les curé et chapelain". Il est versé en outre 80 livres  aux quatre chantres pour cette année 1778 en raison des "augmentations de gages de mr Petit". Enfin, chaque chantre perçoit deux livres "pour assistances aux vigiles de la fête de la Toussaint 1778 à raison de 10 sols chacun".

• 1779-1782, Reims : Il perçoit 30 livres 10 sols pour son année de gages.

• 1784-1787, Reims : Il reçoit annuellement 32 livres et on le mentionne comme second chantre "pour ses gages de sa part de legs & de la petite fondation de M.Petit pour chanter le Stabat & l'acquis des autres fondations". Il a présenté les quittances des quatre trimestres.

• 1788, Reims : Il reçoit en deux étapes ses honoraires de l'année, d'abord comme second chantre, soit la somme de 22 livres 2 sols [quittances des 22 mars et 24 juin 1788] puis comme premier chantre, soit la somme de 15 livres [quittances des 28 septembre et 24 décembre 1788]. Le montant annuel s'élève à la somme de 37 livres et 2 sols. Il a succédé à Jean-Baptiste GAILLOT.

• 1789, Reims : La fabrique lui verse la somme de 42 livres. De surcroît, la somme de 30 livres est payée aux quatre chantres et au serpent pour gratification suivant leurs quittances du  12 juillet 1789. La somme totale des gages versés pour le service de BRIQUOT à la paroisse serait donc de 49 livres et 10 sols?

1790, Reims : Il est toujours en fonction comme chantre de la collégiale Saint-Symphorien en compagnie de ses quatre confrères de lutrin, Jean LOBREAU, Jacques LOBREAULouis Marie RANDOULET et Louis Bertrand RONDELET. Ils sont accompagnés au serpent par Joseph GÉRARD et à l'orgue par Georges THULLIER. Son traitement annuel est de 350 livres selon une source de 1791. Sans doute s'agit-il des gages versés uniquement par la collégiale? Ou bien alors 50 livres sur ces 350 livres sont versées par la paroisse? La situation n'est pas très claire.
 
• [1790-1791] : Il signe l'adresse des chantres des quatre collégiales de la ville de Reims à l'Assemblée nationale dans laquelle ils préviennent que la fermeture de ces églises les "expose à perdre leur état qui tient à l'existence de ces Collégiales, et qui est leur unique ressource pour les faire subsister eux et leurs familles. Disposés dès l'enfance à devenir Chantres d'Eglise, les Suppliants ont fait du chant leur principal étude; ils ont négligé toute autre occupation. Parvenus maintenant à un certain âge, la plupart chargés d'Enfants, et n'ayant ni état ni fortune, que vont-ils devenir? Ils vont se trouver dans la plus profonde misere. Ce n'est point à quarante, cinquante ou soixante ans qu'un Père de Famille, obligé de pourvoir aux besoins de sa Femme et de ses Enfants, peut se mettre à apprendre un Métier. Il faut pour cela être jeune et garçon". Ils rappellent enfin que "les Places de Chantres qu'ils occupoient dans les Collégiales de Reims, les constituoient : ils avoient des pensions et une retraite, lorsque l'âge ou les infirmités ne leur permettoient plus de remplir leurs fonctions".

• 29 mars 1791, Reims : "Jacques Bricot, chantre de ladite église collégiale et paroissiale âgé de 42 ans ayant 14 ans de service et qui recevoit un traitement de 350 livres doit obtenir une gratification de 400 livres" lit-on dans le registre de délibérations du directoire du département de la Marne. Ce dernier propose de lui accorder une gratification de 400 livres. Le directoire du district de Reims la porte à 500 livres.

• 4 octobre 1792, Reims : Le sr Jacques BRIQUOT n'a reçu que 200 livres suivant la délibération du 8 janvier 1792 et doit percevoir la somme de 175 livres pour complément de sa gratification.

• 27 février 1811, Reims : Antoine François Coquebert, membre de la commission des hospices civils de cette ville et Jean-Baptiste Dubois, 38 ans, commis aux entrées de l'hospice d'humanité déclarent le décès survenu la veille à 11 heures du soir de Jacques BRICOT, 76 ans natif de Reims, demeurant en l'hospice d'humanité, fils de défunts Paul et de Marie Jeanne Jolivet, époux de Marie Jacqueline Defert.

Mise à jour : 15 janvier 2022.

Sources
F-Ad51/ 1 L 1356 ; F-Ad51/ 1L 1277  ; F-Ad51/ 2G 2172 ; F-Ad51/2 E 534/ 483 ; F-Ad51/2 E 534/ 61 ; F-Ad51/2 E 534/ 92 ; F-An/ DXIX/090/757/04 ; F-An/ DXIX/090/757/06

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