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BROQUIER, Jean (1780 av.-1790 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BROUQUIER
Date(s) : 1780 av. / 1790-10 ap.
Jean BROQUIER fait partie du groupe des enfants de chœur présents à la maîtrise cathédrale de Pamiers au début de la Révolution. Bien qu'il soit qualifié de "natif de Pamiers et y habitant" dans son dossier de demande de pension, nous ignorons tout de sa famille.
• [1780], Pamiers : Jean BROQUIER pourrait être né au début de cette décennie si, comme c'était l'usage à cette époque, il fut admis par les chanoines entre l'âge de six et huit ans.
• [1787], Pamiers : Il devient vraisemblablement enfant de chœur dans cette période-là. En effet, il est pensionnaire "depuis plus de deux ans" au moment où ce chapitre disparaît, c'est-à-dire à la fin de l'année 1790.
• 1790 : Jean est toujours enfant de chœur à la cathédrale de Pamiers, avec Louis MAURI, Louis PALMADE et Vincent CABIBEL. Ils côtoient Jean-Baptiste BORDES qui est l'organiste, BONNASSIER, le chantre et Jacques DELMONT, le joueur de serpent. Le chapitre ayant été supprimé, les quatre enfants de chœur adressent une requête commune aux autorités départementales afin d'obtenir une pension.
• [1791] : Le jeune Broquier va recevoir un dédommagement. En effet, le directoire de l'Ariège a transmis au comité ecclésiastique de Paris le résultat de sa délibération. Sur le principe, puisque "le chapitre accordait à ses enfants une somme pour leur procurer un métier", à savoir "douze mesures de froment et autant de seigle et vingt-cinq livres en argent", il faut leur remettre une gratification. Mais, le montant de l'indemnité doit être fonction de la durée de leur service. Ainsi, les plus âgés, ceux qui atteignent plus de cinq années de présence, recevront chacun une somme de soixante livres, tandis que les plus jeunes qui n'ont, comme Jean Broquier, servi que plus de deux ans, ne percevront que quarante livres.
Par la suite, nous perdons de vue cet enfant.
Mise à jour : 18 janvier 2020