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BRUNI, Jean Chrysostome Louis (1745-1780 ap.)

BRUNI, Jean Chrysostome Louis (1745-1780 ap.)

État civil
NOM : BRUNI     Prénom(s) : Jean Chrysostome Louis     Sexe : M
Date(s) : 1745-4-12  / 1780-1-15 ap.
Notes biographiques

Recruté à Naples pour servir à la Chapelle du roi de France, Jean Chrysostome Louis BRUNI est pourtant originaire des États pontificaux. Arrivé à Versailles en 1765, il ne sert que treize ans, la maladie lui ayant fait perdre ses moyens vocaux. Reçu à la vétérance, il retourne dans son pays natal dès 1779.

• 12 avril 1745, Bauco, province de Frosinone, États pontificaux : Giovanni Crisostomo Luigi BRUNI voit le jour et reçoit le baptême en l’église paroissiale Saint-Ange.

• 1765-1778, Versailles : BRUNI est dessus italien (castrat) de la Musique du roi, avec 2 000 livres d'appointements. Dans une déclaration conservée dans son dossier de pension, il dit avoir été « pris dans le mois de juin 1764 pour le service du Roy par Monsieur le Duc de Sivrac ambassadeur de France a Naple », ce qui confirme l’implication de l’ambassadeur dans le recrutement des castrats, comme lors des précédentes campagnes et témoigne de l’importance des conservatoires napolitains pour la formation de ces chanteurs, dont certains, comme BRUNI, ne sont pas des sujets du roi de Naples. Avec SPIRELLI et OLIVINI, il a été recruté par RASETTI. Le 23 août 1765, Papillon de La Ferté se réjouit de leur arrivée en France et les confie à FALCO.
• 1er janvier 1779, Versailles : BRUNI obtient sa vétérance, car il n’a « plus de voix », avec, bien qu’il n’ait servi que treize ans, une pension égale à la totalité de ses appointements (2 000 livres), « a raison de maladie et de ses services rendus », selon sa déclaration.

• 7 septembre 1779, Versailles : BRUNI signe une procuration à SPIRELLI pour qu’il puisse recevoir sa pension en son nom. Cet acte pourrait indiquer un désir de quitter Versailles.

• 15 janvier 1780, Bauco : BRUNI écrit une lettre à l'administration de la Maison du roi, dans laquelle il rappelle sa naissance, son recrutement et ses états de service. C'est la dernière trace qu'on ait de lui. Il est sans doute l'un des « 3. Italiens, vétérans retournés dans leur pays », évoqués par MÉTOYEN dans une liste de 1814.

Mise à jour : 22 août 2021

Sources
Almanach de Versailles, 1773 ; Almanach de Versailles, 1774 ; Almanach de Versailles, 1775 ; Almanach de Versailles, 1776 ; Almanach de Versailles, 1777 ; Almanach de Versailles, 1778 ; Almanach de Versailles, 1779 ; Almanach de Versailles, 1780 ; Etat actuel de la Musique du roi, 1768 ; F-Ad78/ 3 E 44/168 ; F-An/ O/1/3015 ; F-An/ O/1/3017 ; F-An/ O/1/3017, n°113 ; F-An/ O/1/3017, n°114 ; F-An/ O/1/3017, n°118 ; F-An/ O/1/3019 ; F-An/ O/1/3023 ; F-An/ O/1/670 ; F-An/ O/1/842, n°118 ; F-Bm Versailles/ Ms. F 87 ; F-BnF/ Musique/ Rés. F 1661 ; Papillon de La Ferté, Journal

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