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Pour citer Muséfrem
BRY, Michel (1759-1833)
Autre(s) forme(s) du nom : BRIS
BRYE
BRI
Date(s) : 1759-11-24 / 1833-7-21
Michel Pierre BRY apparaît dans le corpus Muséfrem alors qu'il est jeune enfant de chœur de la collégiale Saint-Martin en 1765. Il exerce certes avant 1790, mais l'intervention de la cathédrale qui a repéré "sa disposition pour la musique" en fait un exemple : les collégiales peuvent aussi être considérées comme viviers de Saint-Maurice.
• 24 novembre 1759, Brain-sur-l'Authion [M&L] : Michel Pierre BRY est baptisé par le prêtre vicaire de cette bourgade située outre-Loire au bord de l'Authion. La profession de Pierre Bry est mentionnée à plusieurs reprises dans les registres paroissiaux puisqu'il est sacristain. Le patronyme de sa mère, ici Claire Céleste Fleury varie selon les registres. Seul le prêtre signe l'acte, ce qui indique implicitement l'absence du père.
• 1er mars 1764- 24 avril 1766, Brain-sur-l'Authion : Ces deux dates marquent la vie du jeune Michel Pierre devenu orphelin de père, sacristain, et mère. Rien ne justifierait les raisons de sa venue à Angers si ce n'était la présence d'une tante, Françoise Bry, demeurant paroisse Saint-Martin.
• 24 avril 1765, Angers : Le petit Michel BRY, "âgé de 6 ans ou environ" est reçu enfant de chœur de la collégiale Saint-Martin. Le recrutement peut être considéré comme un secours à une famille de la paroisse présentant un enfant avec une belle voix.
• 3 septembre 1767, Angers : Deux ans plus tard, Michel BRY petit enfant de chœur qui a de la "disposition pour la musique" est repéré par un chanoine de la cathédrale qui demande à procéder à un échange entre les deux chapitres. Il fait valoir qu'Olivier DOLIVES qu'il souhaite transférer à Saint-Martin est déjà formé. La tractation valorise à court terme le bas chœur de Saint-Martin tout en le privant d'une voix. Le chapitre est-il en mesure de refuser ce service à la cathédrale ?
• Si Michel BRY intègre la psallette prestigieuse, les conditions de sa sortie restent à renseigner, peut-être sont-elles liées à une modification de sa voix ? Le chapitre a-t-il financé sa formation de cordonnier ?
• 16 septembre 1788, Angers : Michel BRY, cordonnier, épouse Françoise Pelluau de dix ans son aînée. La famille est présente ainsi que quelques amis qui sont cités comme domestiques ou cordonnier. Michel BRIS tout comme Françoise Peluau signent le registre.
• Aucune naissance ne semble avoir suivi le mariage, laissant une longue période non documentée. Michel BRY s'est certainement éloigné de la musique se consacrant à son métier de cordonnier.
• 22 juillet 1833, Angers : Deux domestiques de l'hospice déclarent le décès de Michel Pierre BRY survenu la veille. Il était âgé de près de 74 ans, veuf de Françoise Pelluau.
Mise à jour : 8 décembre 2019