BUDIN, à Beauvais (1788 av.-1794 ap.)

BUDIN est enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais [Oise] de 1788 à 1793. C'est lui qui sert de porte-parole à ses camarades lorsqu'arrive le moment de demander une gratification, en vertu de la loi de juillet 1792.

• 19 mai 1788, Beauvais [Oise] : Le jeune BUDIN est reçu enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre. Il est toujours en service en 1790.

• 13 frimaire an II (3 décembre 1793), Beauvais : Les enfants de chœur cessent d’être employés par la fabrique de la paroisse Saint-Pierre.
• [fin 1793 ou début 1794], Beauvais : Le citoyen BUDIN, ex-enfant de chœur de la ci-devant cathédrale, tant pour lui que pour ses "confrères" SAUNIER, CRESSONNIER, DUBOIS, SAUTTER, LAMARRE, GRUET et DUPUIS, demande dans un mémoire qu'il soit attribué à chacun une gratification proportionnée à son temps de service, ainsi que son lit.
• 12 ventôse an II (2 mars 1794), Beauvais : Le District propose d'accorder à chacun une gratification de 400 livres ; mais pas son lit (parce que les lits ont déjà été vendus ?).
• 26 brumaire an III (16 novembre 1794), Beauvais : Les administrateurs du Département arrêtent qu'il sera délivré à BUDIN, SAUNIER, CRESSONNIER, DUBOIS, SAUTTER, LAMARRE, GRUET, DUPUIS et DUCROCQ (qui a pétitionné à part) un mandat de 359 livres 72 centimes à chacun, "pour ce qui leur reste dû de la gratification dont il s'agit", en exécution de l'art. 11 de la loi du premier juillet 1792. Sur chaque gratification d'un montant théorique de 400 livres, la somme de 40 livres 5 sols 6 deniers a été retranchée pour un habillement fourni par le District et le blanchissage du linge des enfants.

Mise à jour : 3 novembre 2018