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Pour citer Muséfrem
CADY, Germain (1747-1830)
Autre(s) forme(s) du nom : CADIS
CADI
Date(s) : 1747-9-19 / 1830-12-10
Germain CADY appartient au vaste corpus encore méconnu des chantres villageois bourguignons. Il était en même temps laboureur et vigneron, mais son statut de chantre paroissial est important et reconnu par son entourage, au point d'être mentionné dans son acte de décès, en 1830.
• 19 septembre 1747, Courgis [Yonne] : Dans ce village situé à 16 km à l'est d'Auxerre, naît Germain CADY, "fils de Maître Edme Cadis, marchand, et de Mariane Duguet". Son parrain est fils d'un greffier, et sa marraine fille d'un marchand.
Courgis a acquis une certaine célébrité dans l'histoire littéraire, car Rétif de La Bretonne y séjourne quelque temps, chez son parrain, curé du village. Ce séjour se place précisément durant la petite enfance de Germain Cady, de fin 1747 à 1750. Courgis est aussi le village natal du musicien Edme CHAPOTIN, en 1725. Il reviendra y passer la fin de sa vie (voir ci-après)
• 22 novembre 1768, Germain CADY, 21 ans, épouse Marie Madeleine Rousseau, 25 ans et demi, fille orpheline d'un notaire royal. Le père du jeune marié, lui aussi décédé, est alors dit regrattier.
• Dès le début des années 1770, certaines sépultures de la paroisse de Courgis se font en présence de Germain Cady, laboureur et vigneron. On observe une intensification de sa présence au fil des années 1780, en alternance avec « Germain Nicolas Cady, fils de Germain Cady laboureur et vigneron ».
C’est au début de 1790 seulement que le vocabulaire change… et les sépultures se font alors en présence de Jean-Baptiste François Vincent, recteur d’école et Germain CADY, "choriste".
Dans ce contexte paroissial, choriste semble bel et bien avoir le sens de chantre. Germain CADY est dit choriste jusqu'à la fin de 1792 au moins, parfois relayé ou accompagné par Jacques VINCENT.
• Vers 1796, Courgis : Le village voit revenir Edme CHAPOTIN, qui s'y installe jusqu'à son décès survenu le 14 vendémiaire an 11 [6 octobre 1802]. Pendant toutes ces années, le vieux maître a-t-il joué un rôle dans le chant ecclésiastique à Courgis ? A-t-il participé à la formation des jeunes garçons attirés par le lutrin ? On peut l'imaginer... à titre d'hypothèse.
• Le 10 décembre 1830 à Courgis, meurt "le sieur Germain CADY, veuf de deffunte Marie Madeleine Rousseau, étant âgé de 83 ans, dont il en a passé plus de soixante en qualité de premier Choriste de l’église de cette commune", écrit le Maire le lendemain.
Cette phrase semble indiquer que son activité de chantre paroissial n'avait guère cessé depuis le début des années 1770 où, en effet, on la devine à travers les pages du registre paroissial. Elle indique aussi qu'il avait continué à chanter après le Concordat.
Mise à jour : 21 février 2017