CAILLIEZ, Jean (1753-1836)

Jean CAILLIEZ (1753-1836) débute comme chantre et clerc de paroisse dans la région de Beauvais (Oise), puis obtient en 1784 une place avantageuse de second chantre en l'église Saint-Maclou de Pontoise (Val-d'Oise). Après 1793, il retourne vivre dans son village natal de Villers-Saint-Barthélemy, où on le retrouve sous l'Empire employé comme chantre paroissial.

• 29 juillet 1753 : Jean CAILLIEZ naît à Villers-Saint-Barthélemy [Oise] du mariage de Charles Cailliez, tonnelier (1779), et de Nicole Ducaux.

• 15 août 1779, Beauvais [Oise] : Jean CAILLIEZ signe un premier acte d'inhumation en tant que chantre de la paroisse Sainte-Marguerite.
• 23 novembre 1779, Ons-en-Bray [Oise] : Jean CAILLIEZ, garçon majeur, de la paroisse du lieu et de fait de celle de la Basse-Œuvre de Beauvais, y demeurant depuis plusieurs années, actuellement en qualité de chantre de la paroisse de Sainte-Marguerite, épouse Marie Catherine Jouy, fille mineure de Pierre Jouy, manouvrier, et de Denise Cofflard sa femme.

• 1^er septembre 1782, Beauvais : Il signe un dernier acte d'inhumation comme chantre de la paroisse Sainte-Marguerite.

• 6 janvier 1784, Rainvillers [Oise] : Jean CAILLIEZ signe un premier acte d'inhumation en qualité de clerc de la paroisse.
• 23 décembre 1784, Pontoise [Val-d'Oise] : Le conseil de fabrique de la paroisse Saint-Maclou reçoit Jean CAILLIEZ, 29 ans, natif de Villers-Saint-Barthélemy, clerc de la paroisse de Rainvillers, en la place de second chantre, aux gages de 500 livres par an. Il a présenté un certificat du curé d'Ons-en-Bray [Oise], où il semble avoir travaillé auparavant pendant une courte période. Avec son collègue BRICOT, il devra se trouver à tous les offices en habit décent et ne pourra s'absenter sans autorisation des curé et marguilliers. Il succède à Denis LAMARTINESCHE.

• 9 août 1788, Pontoise : Sur le tableau des charges ordinaires de la fabrique, il apparaît en huitième position. Comme second chantre, il perçoit 556 livres par an, casuel compris.

• [1790], Pontoise : Il est encore actif comme chantre de la paroisse. Il vit dans une maison appartenant à la veuve Villiers, de Saint-Germain-en-Laye, ayant deux étages. Le rez-de-chaussée, qui comporte boutique et cuisine, est occupé par Charles François Tréfoux, sabotier de 29 ans, et son frère Marin (loyer 80 livres). Notre chantre vit au premier avec sa femme et leurs cinq enfants : un fils de 8 ans, un de 4 et un de 2 ans, une fille de 9 ans et une de 6. Le couple paye 55 livres de loyer. Le second étage est loué à Cécile Guignard, bourgeoise (loyer 36 livres). Une chambre "sur le derrière" de l'immeuble est louée à Jean Louis Potivier, garçon maçon, et sa femme et leur fille de 6 mois, qui versent 24 livres.

• 14 décembre 1791, Pontoise : François Caillier, fils de Jean CAILLIER, chantre en l'église Saint-Maclou, et de Catherine Jouy, vient au monde. Le parrain est Grégoire François Labarthe, prêtre, bachelier en théologie, vicaire de la paroisse.

• Février 1792, Pontoise : Jean "CAIER", chantre, 39 ans, vit avec son épouse et six enfants dont quatre garçons (Eustache, 8 ans, Victor, 4 ans, François, 2 ans ½, François, 2 mois) dans une portion de maison où sont encore logés deux autres locataires.

• 6 octobre 1793, Pontoise : La municipalité délivre un passeport à Catherine Jouy, épouse du citoyen Jean "Cayer", chantre à la paroisse Saint-Maclou, âgée de 35 ans, taille de 5 pieds, cheveux et sourcils châtains, yeux noirs, nez effilé, bouche moyenne, menton rond, front découvert, visage long. Son fils Eustache, 11 ans, en reçoit également un. Il mesure 4 pieds 6 pouces, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux noirs, le nez court, la bouche grande, le menton rond, le front gros [sic] et le visage long. Ni l'un ni l'autre ne savent signer.

• 9 janvier 1794, Pontoise : Jean CAILLIEZ, ex-chantre de Saint-Maclou, prête serment d'être fidèle à la Nation et de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir en les défendant, entre les mains du maire.
• 22 janvier 1794, Pontoise : Jean CAILLIEZ, "habitant de cette commune", 39 ans, se fait à son tour remettre un passeport. Sa taille est de de 5 pieds 3 pouces, il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleus, le nez gros, la bouche grande, le menton rond, le front élevé et le visage ovale. Il signe "Cailliéz".

• 3 avril 1809, Villers-Saint-Barthélemy : Marie Catherine Jouy, 50 ans environ, épouse de Jean CAILLIEZ, chantre de l'église paroissiale, meurt en la maison de son mari. Le décès est déclaré le jour même par leur fils François Cailliez, instituteur à Puiseux-en-Bray [Oise].
• 20 octobre 1809, Villers-Saint-Barthélemy : Jean CAILLIEZ, chantre de l'église paroissiale, veuf de Marie Catherine Jouy, épouse Marie Françoise Clotilde Fillacier, 46 ans 2 mois et 10 jours, veuve de Nicolas Carpentier, charpentier, fille des défunts Pierre Fillacier et Marie Françoise Drapier.

• 6 novembre 1836, Villers-Saint-Barthélemy : Jean CAILLIEZ, ancien chantre, veuf en secondes noces de Marie Françoise Clotilde Fillacier, décède en la maison de son gendre.

Mise à jour : 24 décembre 2017