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Pour citer Muséfrem
CALAIS, Philippe Étienne (1730-1792 ap.)
Date(s) : 1730-10-27 / 1792 ap.
• Philippe Étienne CALAIS est né le 27 octobre 1730, où ?
• 7 janvier 1766, Chartres : Philippe Étienne CALAIS épouse Marie Jeanne Vattier, fille mineure de Claude Vattier maître amidonnier. Son père à lui est maître d'école et marguillier à Sours. Entre 1766 et 1786, le couple accueille quatorze enfants, et pratiquement un tous les ans entre 1769 et 1781. Douze survivent à la veille de la Révolution. Parrains et marraines sont choisis dans un cercle très restreint de proches : essentiellement oncles et tantes maternels, puis frère et sœurs dès que ceux ci ont sept ou huit ans. On note qu'à cet âge, aucun, fille ou garçon, ne sait signer. Plusieurs ont également pour parrain ou marraine un membre de la famille d'Adrien Cousin "maître de pension sur la paroisse St-Martin". Le sixième enfant, Pierre Thimotée Calais (né en 1773) a cependant pour parrain Pierre Marie BOUCHER, chantre de la cathédrale. Le dernier, Jean Baptiste Élisée Calais a lui pour parrain un pensionné du roi et pour marraine l'épouse d'un receveur des aides.
• À partir de 1769, Chartres : Dans les actes de baptême de ses enfants, Philippe Étienne CALAIS est dit "[marchand / maître] amidonnier". C'était le métier de son beau-père, et celui de ses beaux-frères. Il n'est jamais fait référence à ses fonctions de chantre.
• De 1748 environ à 1790], Chartres : Philippe Étienne CALAIS est pointeur et chantre du chapitre de Saint-André, il est également chantre de l'église paroissiale de Saint-André. En 1791, il déclare 40 ou 42 ans de services. En 1790 il touche chaque année 90 livres et 3 setiers de blé champart du chapitre, plus 36 livres de gages de la paroisse Saint-André.
• 1791, Chartres : Dans le tableau des musiciens & chantres du district de Chartres, il est ajouté à son égard (seul à bénéficier d'une telle mention !) "sans état – chargé d’une femme et de 7 enfants".
• 1792, Chartres : La municipalité de Chartres, puis le district, estiment qu'il y a lieu de lui accorder une pension de 200 livres. Le 20 octobre, le directoire du département d'Eure-et-Loir arrête qu'il touchera, conformément à la loi du 1er juillet 1792, 171 livres 5 sols 9 deniers de pension à compter du 1er janvier 1791.