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CANOIS, Henri Louis (ca 1712-1795)
Date(s) : 1712 ca / 1795-1-8
Henri Louis CANOIS a été pendant 59 ans chantre de la paroisse Saint-Étienne de Senlis [Oise]. Il meurt octogénaire en 1795.
• [vers 1712], "Boëne" [Boasne, aujourd'hui hameau de Montépilloy], annexe de la paroisse de Ducy, diocèse de Senlis [Oise] : Henri Louis CANOIS naît du mariage d'Henri Canois, maçon (qualifié de manouvrier dans l'acte de décès du fils), et de Marie Catherine Sebert.
• 9 novembre 1732-[vers 1791], Senlis : Louis Henri CANOIS est chantre de la paroisse Saint-Étienne.
• 6 avril 1733, Senlis : "H. Canois" signe au bas de l'acte de sépulture d'un enfant sur le registre de la paroisse Saint-Étienne.
• 24 septembre 1753, Senlis : Henri Louis CANOIS, maître d'école et clerc séculier de la paroisse Saint-Étienne, demeurant en celle de Saint-Pierre, épouse en l'église Saint-Étienne Angélique Marie Françoise Delamotte, fille majeure de Jean-Baptiste Delamotte, maître charcutier, et de défunte Marie Françoise Desgranges, de la paroisse Saint-Rieul ; "elle domestique de Mad. de Malezieu depuis plusieurs années, de cette paroisse". Le mariage est célébré par Charles Antoine Marie de Malezieu, prêtre du diocèse de Cambrai, conseiller-clerc au parlement de Paris, en présence du curé de la paroisse. Sont présents, outre la famille proche, Jean-Baptiste Junquières, écuyer, lieutenant particulier au bailliage et siège présidial de Senlis, Augustin Jean-Baptiste de Tourmont, écuyer, et Jean François Gapart, officier des chasses de la capitainerie royale, qualifiés d'amis des époux.
• À partir de 1776, Senlis : Il signe moins souvent le registre paroissial. Le 15 avril 1776, un acte de baptême est signé par Louis Sulpice DEMICHY, par la suite qualifié de clerc. On voit cependant CANOIS signer encore différents actes dans les années 1780, indice d'un maintien de son activité au service de la paroisse.
• 1790, Senlis : Henri Louis CANOIS exerce toujours comme chantre dans l'église paroissiale Saint-Étienne.
• 1791, Senlis : La paroisse Saint-Étienne est supprimée.
• 1794, Senlis : Il est recensé par les officiers municipaux comme ayant exercé son service 59 ans et touchant à ce titre une pension (probablement depuis 1791) de 100 livres, versée par la municipalité, chargée de la gestion des biens de l'ex-fabrique de Saint-Étienne. Il est âgé de 82 ans.
• [1794], Senlis : Un mémoire présenté aux administrateurs du District par les citoyens Jean Claude LEROUX, Antoine GRANDVALLET, Henry Louis CANOIS, Jacques Bécard, David Leborgne, Adrien ÉVRARD et Nicolas Froy dit Trippet, "tous sept attachés au service des cidevant paroisses de Senlis", rappelle que les officiers municipaux de la ville, chargés de l'administration des biens des fabriques, leur ont attribué [en 1791] une pension viagère pour les récompenser de leurs longs services et compte tenu de leur grand âge, impayée depuis le premier novembre 1793. Ils demandent à être payés, se prétendant dans l'indigence.
• 3 thermidor an II (21 juillet 1794), Senlis : Le District les soutient dans leurs prétentions. Les administrateurs estiment qu'il y a lieu de les payer jusqu'au premier germinal prochain des arrérages de leurs pensions viagères qui étaient en charge des fabriques, "comme aussi que les arrérages desd. pensions viagères courues depuis le 1er thermidor et qui échoiront à l'avenir jusqu'au décès des réclamants doivent pareillement leur être payés, en conséquence qu'il y a lieu de liquider lesd. créances".
• 12 fructidor an II (29 août 1794), Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise est d'un tout autre avis. Il arrête qu'il n'y a pas à délibérer, "attendu qu'il n'existe aucune loi qui accorde des pensions aux officiers des ci-devant églises paroissialles supprimées".
• 19 nivôse an III (8 janvier 1795), Senlis : Henri Louis CANOIS, natif de "Boine" [Boasne], manouvrier, marié à Marie Angélique Françoise Lamotte, meurt à l'âge de 83 ans dans sa maison, rue de la Loi.
Mise à jour : 31 octobre 2018