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CARDON, François (1763-1830)
État civil
NOM : CARDON     Prénom(s) : François     Sexe : M
Date(s) : 1763-9-30  / 1830-11-5 
Notes biographiques
Fils d'un musicien des Gardes françaises devenu violon à la Musique du roi, François CARDON devient haute-contre dans ce dernier ensemble en avril 1789. Qualifié d'artiste musicien au début du XIXe siècle, il intègre la Chapelle du roi restaurée en 1814, au même pupitre qu'en 1792. Admis à la retraite en 1829, il s'éteint quatre mois après la disparition définitive de la Musique du roi, emportée par la révolution de Juillet 1830.

• 30 septembre 1763, Versailles : François CARDON, fils de Jean Guilain CARDON, musicien des Gardes françaises, et de Marie Anne Petit, voit le jour et reçoit le baptême en l'église Saint-Louis.

• 4 décembre 1781, Paris : François CARDON signe un contrat de mariage avec Louise Elizabeth Arbuthnot. L'acte précise que les époux demeureront séparés quant aux biens.
• 7 janvier 1782, Versailles : Le mariage est célébré en l'église Notre-Dame, paroisse des deux jeunes gens. L'acte précise que le père de la mariée est capitaine de grenadiers au régiment Royal-Écossais.

• 1er avril 1789-10 août 1792, Versailles puis Paris : François CARDON est haute-contre à la Musique du roi. En 1790, ses appointements s'élèvent à 2 000 livres.

• 2 mars 1804, Paris : François CARDON, artiste musicien, déclare le décès de son épouse.

• 5 janvier 1813, Paris : Naissance de Geroges Édouard, fils de François CARDON et de Françoise Judlien, sa seconde épouse. Le mariage n'a pas été retrouvé.

• 27 décembre 1814, Paris : François CARDON reprend ses fonctions de haute-contre à la Chapelle du roi, aux appointements de 1 500 francs. Il est admis à la retraite à dater du 1er janvier 1829.

• 5 novembre 1830, Paris : François CARDON, professeur de musique, époux de Françoise Judlin, s'éteint à son domicile, rue du Cloître Saint-Benoît, n° 3. Il apparaît encore en 1831, qualifié de musicien de la Chapelle du roi, dans une liste de pensionnaires de la liste civile pour une pension de 237 francs. La pension concerne en réalité sa seconde épouse.

Mise à jour : 5 août 2021

Sources
A. Le Bihan, Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, 1966 ; Almanach de 25000 adresses de Paris ; F-Ac Versailles/ 1 F 361 ; F-Ac Versailles/ 1 F 362-364 ; F-Ac Versailles/ H/3/809 ; F-Ad75/ 5 Mi 1 1234 ; F-Ad75/ 5Mi1/1154 ; F-Ad78/ 1112510 ; F-Ad78/ 1112513 ; F-Ad78/ 1112624 ; F-Ad78/ 3 E 46/93 ; F-Ad78/ 3 E 46/94 ; F-Ad78/ 3 E 46/95 ; F-An/ MC/ET/CII/542 ; F-An/ MC/ET/LXXI/34 ; F-An/ O/1/671 ; F-An/ O/1/842 ; F-An/ O/1/842 n°104-105 ; F-An/ O/1/842, n°106-107 et 111 ; F-An/ O/1/842, n°97-101 ; F-An/ O/3/290 ; F-An/ O/3/354 ; F-An/ O/3/375 ; F-An/ O/3/375, n°1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[7 ; Filae.com ; Indicateur de la Cour de France ; Liste générale des pensionnaires de l’ancienne liste civile

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