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Pour citer Muséfrem
CAUDRILLIER, Jean-Baptiste (1712-1793)
Autre(s) forme(s) du nom : GAUDRILIER
GAUTERIER
GAUDRIER
Date(s) : 1712-9-11 / 1793-3-14
Jean-Baptiste CAUDRILLIER (1712-1793) exerce pendant de longues années la fonction de chantre à Strasbourg [Bas-Rhin], d'abord à la collégiale Saint-Pierre-le-Vieux, ensuite en celle de Saint-Pierre-le-Jeune. Il a reçu les ordres mineurs mais s'est tout de même marié.
• 11 septembre 1712, Levécourt [Haute-Marne], diocèse de Toul [Meurthe-et-Moselle] : Jean-Baptiste CAUDRILLIER naît du mariage de Jean "Gaudrilier" et de Jeanne Rozier.
• 18 septembre 1734, Toul : Jean-Baptiste CAUDRILLIER, du lieu de Levécourt, clerc du diocèse, reçoit les quatre ordres mineurs.
• [vers 1737-vers 1752], Strasbourg [Bas-Rhin] : Jean-Baptiste CAUDRILLIER est chantre en la collégiale Saint-Pierre-le-Vieux.
• 10 janvier 1740, Strasbourg : Jean-Baptiste CAUDRILLIER, de Levécourt, chantre de l'église collégiale Saint-Pierre-le-Vieux depuis plusieurs années, paroissien de Saint-Pierre-le-Jeune, épouse en cette église Jeanne Carole Gibert, Strasbourgeoise, fille de défunt Jean-Baptiste Gibert et de Charlotte Mariotte sa femme.
• [vers 1752], Strasbourg : Il entre au service du chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune, toujours en qualité de chantre.
• 1789, Strasbourg : CAUDRILLIER, chantre à Saint-Pierre-le-Jeune, est locataire au n° 11, rue de Bischoffsheim.
• 25 juin 1789, Strasbourg : Il assiste au mariage de son collègue Pierre DIDELOT.
• 1790, Strasbourg : Jean-Baptiste CAUDRILLIER est chantre à la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune. Ses appointements fixes annuels s'élèvent à 500 livres, son casuel à 200 livres.
• [vers janvier 1791], Strasbourg : Les chantres Jean-Baptiste CAUDRILLIER, Pierre DIDELOT, Jean Michel ENGEL et Joseph NACHBAUR et l'organiste Joseph NEUMAYER, employés du ci-devant chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune, demandent à continuer leur service avec le même traitement qu'avant. Chaque chantre touchait 41 livres 13 sols 4 deniers par mois, l'organiste 25 livres.
• 12 février 1791, Strasbourg : Considérant que les exposants doivent être employés dans l'église paroissiale de Saint-Pierre-le-Jeune, le directoire du Département du Bas-Rhin autorise le receveur du District à leur payer leurs gages de janvier.
• [fin 1792 ou début 1793], Strasbourg : Jean-Baptiste CAUDRILLIER, qui réside rue du Jeu des Enfants, adresse une pétition au District pour demander à bénéficier de la loi du premier juillet 1792. Il ne peut prouver par des extraits de délibération capitulaire la durée de ses services, les registres ayant été subtilisés par les chanoines de Saint-Pierre-le-Jeune lors de la suppression du chapitre. Il est cependant "notoire" qu'il a 55 de service. Invoquant son âge et ses infirmités, il s'en remet à la bienveillance de l'administration.
• 14 mars 1793, Strasbourg : Jean-Baptiste CAUDRILLIER, chantre à Saint-Pierre-le-Jeune, époux de Jeanne Gibert, décède à l'âge de 80 ans. Il résidait au n° 42, rue du Jeu des Enfants.
• 8 août 1793, Strasbourg : Gillot, curé de la Rupertsau, ci-devant prébendé de Saint-Pierre-le-Jeune, certifie que Jean-Baptiste CAUDRILLIER, chantre de la même église jusqu'au premier janvier 1793, "tems auquel il a cessé d'être salarié par la nation, y a été employé en cette qualité pendant 40 ans, ainsi qu'il est de notoriété publique", et qu'il "ne jouissoit que de cinq cent livres d'appointements". C'est certainement la veuve de CAUDRILLIER qui a fait la démarche de demander cette attestation.
• 3 septembre 1793, Strasbourg : Le conseil général du District estime que l'exposant "ne peut être la victime de la mauvaise foi du cidevant chapitre de St-Pierre le Jeune, qui a osé enlever ses comptes et archives". Le certificat produit prouve qu'il a bien été employé comme chantre en cette église pendant 40 ans avec 500 livres d'appointements par an ; ayant plus de 60 ans et 20 ans de service, il doit toucher une pension annuelle de 400 livres.
• 30 septembre 1793, Strasbourg : Les administrateurs du Département approuvent l'avis du District et arrêtent que la pension de CAUDRILLIER est fixée à 400 livres. Attendu qu'il est décédé le 15 mars dernier, il ne sera porté sur l'état des pensions que pour une somme de 83 livres 6 sols 8 deniers, faisant le montant de ladite pension pour deux mois et demi, pour le paiement de laquelle il sera expédié un mandat au profit de sa veuve aussitôt que les fonds auront été faits par le ministre.
Mise à jour : 23 février 2020